Le Frère André a toujours été pour moi depuis mes 12 ans quelqu'un qui représente beaucoup.

À cette époque, mon père m'avait acheté deux livres du frère André lorsque nous étions allés à l'Oratoire St-Joseph à Montréal (Québec). Mais en voulant faire cette page, à mon grand étonnement, je me suis rendu compte que je n'ai pas déménagé ces livres en Belgique. Je mettrai donc une biographie du frère André que j'ai trouvée sur Internet.

En effet, je suis asthmatique chronique depuis l'âge de deux ans, mais dans ce temps-là on n'avait pas les médicaments d'aujourd'hui et je passais des journées, des nuits, à étouffer dans mon lit. Donc à cette époque, quelquefois, le soir, mon père assis dans la chaise berçante dans ma chambre, me parlait du frère André et de mon grand-père paternel qui l'a connu personnellement. Mon grand-père a été guéri par lui et ses béquilles sont restés à l'Oratoire St-Joseph parmi les autres. Mon grand-père a aussi partagé l'humble chambre du frère André pour une nuit à sa petite chapelle sur le versant du Mont Royal.

Je vous le présente.

 

Le Bienheureux Frère André (né Alfred Bessette) (9 août 1845 – 6 janvier 1937) était un religieux québécois à qui on attribue des milliers de guérisons miraculeuses.

Alfred Bessette est né à Saint-Grégoire d'Iberville, au Québec (alors Canada Est), un petit village situé 40 kilomètres à l'est de Montréal. Il est le huitième enfant de Clothilde Foisy et Isaac Bessette, menuisier du village. La famille est pauvre, mais très pieuse.

Sa famille provenait de la classe ouvrière; son père était un bûcheron et sa mère élevait ses dix enfants. En 1849, la famille déménage à Farnham, où le père meurt dans un accident en 1855. Après sa mort, la veuve Clothilde, se retrouvant avec neuf enfants dont Alfred qui n’a que dix ans, déménage à Saint-Césaire. Elle décède en 1857.

Alfred est devenu orphelin à douze ans, après quoi il tenta divers métiers, mais aucun n'offrait un avenir intéressant en raison de ses nombreux problèmes de santé. Alfred vit chez sa tante Rosalie. Il est presque analphabète, petit de taille et peu éloquent.

En 1865, il voyage aux États-Unis pour travailler dans les usines de Nouvelle-Angleterre, puis revient chez lui deux ans plus tard.

Quand Alfred eu vingt ans, il se joignit à plusieurs Canadiens qui émigraient vers les États-Unis pour travailler sur les moulins de la Nouvelle-Angleterre. Lorsqu'en 1867 la nouvelle Confédération canadienne fut formée, il retourna dans son pays natal. Il se rendit voir l'abbé André Provençal, curé de Saint-Césaire qui l'envoya vers la congrégation Sainte-Croix à Montréal.

Après un noviciat plus long que prévu, car la congrégation ne savait pas si elle le garderait ou non en raison de ses problèmes de santé, celle-ci décida de lui confier l'emploi de portier au Collège Notre-Dame sur la Côte-des-Neiges. Il occupa cette charge pendant une quarantaine d'années tout en offrant ses services d'homme à tout faire à la communauté.

Le curé de sa paroisse, l'abbé André Provençal, remarqua le dévouement et la générosité du jeune homme. Il décida de présenter Alfred à la congrégation de la Sainte-Croix de Montréal. En 1870, malgré sa santé fragile et son éducation restreinte, Alfred fut accepté et sera dorénavant connu sous le nom de frère André, nom qu'il choisit en l'honneur du curé de Saint-Césaire.

Sa grande confiance en Saint Joseph l'inspira à se dévouer à tous ceux qui étaient affligés d'une manière ou d'une autre. Beaucoup soutinrent qu'ils furent guéris et furent reconnaissants du fait que leurs prières furent entendues. En 1904, parce qu'il voulait que saint Joseph soit honoré, le frère André débuta la construction d'une petite chapelle sur le versant du Mont Royal en face du collège.

La réputation du frère André grandit et il devint connu comme le thaumaturge du mont Royal. Il fut la cible d'attaques et de critiques, mais il conserva l'appui de son église diocésaine. Les guérisons sans explication apparente qu'il opérait firent de lui un héros populaire.

La construction de l'Oratoire Saint-Joseph commença en 1924, près de la chapelle du Frère André. L'argent pour la construction de ce qui deviendrait la plus grande église en dehors de Rome vint des admirateurs du Frère André de partout dans le monde. Il était surnommé le thaumaturge du Mont-Royal.

Le frère André mourut en 1937 et des milliers de gens vinrent lui rendre un dernier hommage, malgré le mauvais temps, à ses funérailles.

Son cœur est préservé à l'oratoire. Il fut volé en mars 1973, puis retrouvé en décembre 1974. Il fut béatifié le 23 mai 1982 par le pape Jean-Paul II.

En 2010 il fut canonisé.

Source : fr.wikipedia.org/.../.wikipedia.org/wiki/Alfred_Bessette

La chapelle du frère André

C’est entre juillet et octobre 1904 que le frère André fit construire avec l’aide de son confrère le frère Abundius Piché et de quelques amis laïcs la première chapelle. Cette chapelle qui était en fait un petit oratoire devait permettre aux fidèles de venir prier saint Joseph sur les flancs du Mont-Royal. La chapelle de bois construite très simplement ne mesurait que 4,50 m (15 pieds) sur 5,50 m (18 pieds). Deux grandes portes de noyer s’ouvraient sur le sanctuaire. Sur le devant une balustrade mobile permettait aux fidèles de venir communier. La messe y était alors célébrée qu’à l’extérieur et la chapelle n’était ouverte que pendant la période estivale. La chapelle fut inaugurée et bénite le 19 octobre 1904. En 1908, on décida d’agrandir et de chauffer la chapelle.

Cet agrandissement était rendu nécessaire étant donnée l’augmentation rapide de la renommée du frère André, de la multiplication des récits de guérisons et de l’affluence des pèlerins. Enfin en 1910, on agrandit pour une troisième fois la chapelle on y ajoute la nef actuelle, la chambre du frère André et le clocher. C’est à cette époque que l’on donne à la chapelle son aspect extérieur que l’on peut voir encore aujourd’hui.

La chambre du frère André

Au-dessus de la chapelle dans le jubé se trouve la chambre où logeait le frère André au début de son œuvre. Dans cette pièce on remarque la simplicité de la chambre et des meubles : un lit, une table, deux chaises droites, un poêle et quelques livres pour la méditation. Un deuxième lit aménagé dans la chambre permettait au frère André d’accueillir des pèlerins et des malades. Grâce à une fenêtre au-dessus du poêle, le frère André pouvait jeter un regard sur l’autel et la statue de saint Joseph dans le chœur de la chapelle. La simplicité et le dépouillement du lieu permettent aux fidèles de saisir l’esprit de pauvreté et le mode de vie qui animait le fondateur du sanctuaire.

C'est dans cette humble pièce que mon grand père paternel qui venait de la Macaza a été accueilli par le frère André.

L'oratoire St-Joseph actuel, tel que je l'ai connu la première fois lorsque j'avais 6 ans. Bien sûr la petite chapelle du frère André est toujours là.

L'oratoire Saint-Joseph est un centre de pèlerinage international qui a été rendu célèbre par le frère André, le religieux québécois le plus aimé de son temps et encore aujourd'hui. Le frère André avait une puissante foi en St-Joseph et c'est en son honneur qu'il a eu le désir de créer l'Oratoire. Reconnu comme un grand guérisseur, il a mis ses services au profit de milliers de gens... et il le fait toujours !

Cela m'a vraiment fait plaisir de vous publier cette page. Cette année 2010, je dois allée monter les marches à genoux, c'est une promesse que j'ai faite en 2008, si le frère André me guérissait de ma fatigue chronique, mes sinusites chroniques, si je réussissais à revenir au Québec tout en retrouvant l'autonomie financière, car je revenais de la Belgique très endettée, sans meubles, sans vêtement, etc.

Merci St-Joseph dont le frère André à intercéder pour moi auprès de vous.

 

 

 

 

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