Pourquoi ?

Parce que si tu vois chaque jour de cette vie, comme un présent de l'Amour infini, ton émerveillement sera tellement grand et puissant que tu oublieras très vite la lassitude et la solitude que tu semblais subir.

Si toute cette nature forme en toi une beauté que tout ton être recherche jusqu'au plus profond de l'infini, tu es digne d'entrer dans la demeure céleste de la solitude.

Tu y trouveras les voix les plus divines qui guideront ta vie vers ce qui est noble et digne. À ce moment-là, réalise bien qu'en toi, tout est riche et grand, une grandeur encore inconnue de toi.

Ne cesse pas d'aimer, ne cesse pas de voir cet amour en tout. De l'au-delà, il comblera ton être, ton âme, ton coeur et ton esprit.

Si cet amour vit en toi, sache alors que tu fais partie des "créateurs" de l'infini et que tu es sous la garde de Dieu lui-même, le Père.

Pourquoi ne pas voir cette clarté du jour comme un signe évident de l'amour que les plus belles entités du ciel déversent en ton âme ?

Cette clarté, cette luminosité est tellement divine qu'aucune autre nourriture n'est plus appropriée pour toi que celle-là.

Regarde le bleu du ciel, le vert de la forêt.

Attarde-toi à la verdure des champs, à l'or qui glisse gentiment à travers cette verdure comme pour te faire comprendre que l'harmonie ne peut venir que de la véritable vie, sous la protection de la sagesse infinie.

Si tu aimes, que tu es sage !

Si tu es sage, que tu aimes !

C'est ainsi que tu es un être véridique.

Ce qui est véridique est source de beauté.

Vois dans l'air combien de milliers d'êtres vivent. Remarque la façon dont ils vivent. Ne vois-tu pas toute une différence dans cette façon d'être, dans cette façon de se comporter ?

Rien n'est conforme au comportement du monde dans lequel tu vis. Vois comme ils aiment, c'est une éternelle joie d'être, un éternel enthousiasme.

Leurs pensées, leurs paroles et leurs actes sont comme la source.

La lumière les inonde, les ténèbres ne passent pas en eux.

Auteur : Denis Laporte
Tiré du livre : Grains de sagesse.
Éditons : Le Dauphin