L’oiseau est
parti
Il a quitté ce nid dans lequel il se sentait étouffé
par ce lourd passé qui te suivait.
Il aurait tant
voulu te faire oublier cette mer agitée qui fut ta vie.
Il aurait tant voulu que tu comprennes qu’il ne voulait,
ni t’attacher, ni t’étouffer
Il voulait juste
que tu saches qu’auprès de lui tu pouvais enfin
respirer. Mais il n’avait pas pensé qu’il ne pouvait
rien régler. Il ne pouvait apaiser une tempête dans
laquelle il n’avait pas volé à tes cotés.
Après toutes ces
années à se rendre compte qu’il ne pourrait rien n'y
changer, il s’en va, en espérant de tout cœur que tu
sauras maîtriser et pardonner cette douleur du passé qui
te hante et t’empêche d’être heureux.
Il sait maintenant
que toi seul et personne d’autre que toi, pas même le
meilleur des oiseaux, ne pourras chasser ces fantômes
qui t’étouffent
Il s’en va en
souhaitant que tu trouves un jour cette paix intérieure
que tu mérites et qui te ferait tant de bien.
Ton oiseau qui
aurait tant voulu
Et qui n’a pas pu...
Denise
29
juin 2004
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poème termine le texte :
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