Louise Hay est
une femme absolument extraordinaire. Jusqu'à l'âge de 40 ans, sa vie a
été un cauchemar : viols, abandon, maladie... Un jour, elle a décidé de
changer tout cela et commencé à travailler sur elle-même. Elle est
maintenant une thérapeute reconnue dans le monde entier. Ses livres sont
traduits dans toutes les langues. Sa vision positive de la vie ainsi que
son solide bon sens sont d'un grand secours pour traverser les épreuves.
Conférencière, professeure de métaphysique et auteure de best-sellers,
Louis L. Hay a publié de nombreux ouvrages, dont You Can Heal Your Life
et Empowering Women. Ses livres ont été traduits en 26 langues, dans 35
pays. Louise a commencé sa carrière en 1981, à titre de ministre de la
Science du mental. Elle a déjà aidé des millions de gens à découvrir et
à exploiter leur plein potentiel créateur à des fins de croissance
personnelle et d'auto-guérison.
Louise Hay est fondatrice
et présidente de Hay House, Inc., une maison d'édition qui diffuse des
livres et des cassettes audio et vidéo contribuant à guérir la planète.
LOUISE HAY :
Un jour, je découvris
soudainement que j'étais atteinte d'un cancer.
Étant donné mes
expériences d'enfance tellement négatives, notamment le viol, je ne
m'étonnais pas d'avoir créé ce cancer dans ma région vaginale.
Ma première réaction fut
celle de toutes les personnes dans ce cas : la panique totale.
Cependant, grâce à mon travail, je connaissais l'efficacité de la
guérison mentale. L'occasion m'était donnée de me la prouver.
N'avais-je pas écrit un
livre sur les structures mentales. Je savais que le cancer trahit un
ressentiment tellement profond et durable qu'il finit par ronger notre
corps. J'avais refusé de dissoudre la colère et le ressentiment envers
"eux" accumulé pendant mon enfance. Je n'avais pas une minute à perdre.
Un travail considérable m'attendait.
Pour moi, malgré son
apparence effrayante, le terme INCURABLE signifie simplement qu'une
maladie ne peut pas être guérie par une thérapie extérieure, et que par
conséquent nous devons sonder notre inconscient pour y parvenir. Je
savais que si je subissais une opération sans me débarrasser de mes
schémas intérieurs, cette intervention serait inévitablement suivie
d'autres, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à couper sur Louise. Cette
idée ne m'enchantait guère.
En revanche, une ablation
de la tumeur suivie d'un nettoyage mental empêcherait toute résurgence.
Je doute qu'un cancer ou toute autre maladie ne réapparaisse que parce
qu' "ils n'ont pas tout enlevé". Les rechutes surviennent lorsqu'un
patient n'a pas effectué de changement mental. Il recrée ainsi la même
maladie, parfois ailleurs.
J'étais donc persuadée
qu'une opération ne serait pas nécessaire si je parvenais à me défaire
du schéma mental qui avait provoqué mon cancer. Après de longues
discussions avec les médecins et surtout après leur avoir dit que
j'étais sans argent, ils repoussèrent de trois mois l'échéance de leur
intervention.
Je voulais me guérir de
mes propres mains. Je rassemblais toutes les informations et tous les
livres sur les thérapies alternatives que je trouvais. Ils m'aideraient
à vaincre la maladie.
Dans les librairies, dans
les magasins diététiques, j'achetais aussi tous les ouvrages sur le
cancer. Je m'inscrivis même à la bibliothèque pour pousser plus loin mes
recherches. Par la lecture, je m'initiai aussi à la réflexologie et à la
thérapie colonique, car je sentais que ces techniques me seraient
bénéfiques. Je rencontrai les personnes qu'il fallait. Je me mis en
quête d'un spécialiste de la réflexologie et me rendis un soir à une
conférence sur ce sujet. Contrairement à mon habitude, j'étais assise au
fond de la salle quand un homme s'installa à mes côtés. Il était
réflexologue ! Pendant deux mois, il vint me soigner trois fois par
semaine à domicile et me fut d'une grande aide.
Je savais aussi que je
devais m'aimer beaucoup plus. On m'avait donné peu d'amour pendant mon
enfance et personne n'avait contribué à ce que je me sente bien dans ma
peau. J'avais perpétué le comportement négatif de mon entourage à mon
égard : je me critiquais sans cesse.
Mon travail pour l'Église
m'avait confirmé que je devais m'aimer et m'approuver. Pourtant, comme
pour un régime que l'on repousse toujours au lendemain, je n'y arrivais
pas encore. Mais le moment était venu. Au début, il me fut pénible de me
mettre face à un miroir et de me déclarer : « Je t'aime très
sincèrement, Louise. » Je ne me suis pas découragée et il fallut peu de
temps avant que je ne remarque un changement d'attitude dans certaines
situations. Je me dénigrais de moins en moins, signe d'un réel progrès.
Je savais que je devais
impérativement me débarrasser du schéma de ressentiment que je gardais
de mon enfance. Oui, mon enfance fut difficile, marquée par d'incessants
mauvais traitements. Mais ce passé était révolu depuis longtemps. Il ne
devait plus me servir d'excuse pour me maltraiter. Si je me rongeais
littéralement le corps par une tumeur cancéreuse, cela signifiait que je
n'avais pas pardonné.
Il était temps de
dépasser les incidents de ma jeunesse afin de COMPRENDRE quelles
expériences avaient créées les personnes qui n'avaient pas su me rendre
heureuse.
Un bon thérapeute m'aida
à sortir la rancœur et la rage accumulées en moi en me faisant frapper
des coussins et hurler. Je me sentis aussitôt soulagée. Puis je
rassemblai les souvenirs de ce que mes parents m'avaient raconté de leur
propre enfance. Je les vis alors sous un autre angle. Grâce à ma
compréhension et conscience d'adulte, j'éprouvais maintenant de la
compassion envers leur propre souffrance; et ma rancœur finit par se
dissoudre.
En outre, j'eus recours à
un nutritionniste pour me nettoyer de toutes les toxines accumulées
pendant des années de mauvaises habitudes alimentaires. J'ai compris à
quel point elles nous empoisonnent notre mental. Il m'imposa un régime
draconien, essentiellement composé de légumes verts. Trois séances
hebdomadaires d'irrigation colonique complétèrent ce traitement pendant
le premier mois.
Je ne me fis pas opérer,
et grâce à tout ce travail de nettoyage mental et physique, les médecins
durent admettre ce que je savais déjà : au bout de six mois, la tumeur
cancéreuse avait totalement disparu ! J'avais donc acquis, par mon
expérience personnelle, la certitude que NOUS POUVONS GUÉRIR SI NOUS
CONSENTONS À CHANGER NOTRE MANIÈRE DE PENSER ET D'AGIR ! Ainsi, une
tragédie se transforme-t-elle parfois en miracle. Dès lors, riche de
cette expérience, je perçus la vie avec un regard neuf.
COMMENT T’AIMER ?
1. Cesse toute
critique. La critique ne change jamais rien. Refuse de te critiquer.
Accepte-toi exactement comme tu es. Tout le monde change. Quand tu
te critiques, tes changements sont négatifs. Quand tu t'approuves,
tes changements sont positifs. 2. Ne te fais pas
peur. Cesse de te terroriser par tes pensées. C'est une façon de
vivre effroyable. Trouve une image mentale qui te donne du plaisir.
Déconnecte tes pensées de peur pour laisser place aux pensées te
donnant du plaisir. 3. Sois doux,
bienveillant et patient. Sois doux avec toi-même. Sois bienveillant
avec toi-même, tandis que tu apprends les nouvelles façons de
penser. Traite-toi comme quelqu'un que tu aimes profondément. 4. Sois
bienveillant envers ton mental. T'auto-détester n'est que détester
tes propres pensées. Ne te hais pas d'avoir ces pensées. Change
doucement tes pensées. 5. Fais l'éloge
de toi-même. Les critiques ébranlent ton esprit. Les louanges le
fortifient. Fais l'éloge de toi-même autant qu'il t'est possible.
Dis-toi à quel point tu fais bien chaque petite chose de la vie.
6. Crée tes
propres moyens de soutien. Trouve des moyens de te soutenir.
Ouvre-toi à tes amis et permets-leur de t'apporter leur aide. C'est
une force de pouvoir demander de l'aide quand tu en as besoin. 7. Aime tes côtés
négatifs. Reconnais que tu les as créés pour remplir un besoin.
Maintenant, tu es en train de trouver des moyens nouveaux et
positifs pour remplir ces besoins. Avec amour, laisse partir ces
anciennes tendances négatives. 8. Prends soin de
ton corps. Étudie l'alimentation saine. De quel genre d'alimentation
ton corps a-t-il besoin pour avoir de la vitalité et une énergie
optimale ? Étudie le mouvement. Quel genre d'exercice te donne du
plaisir ? Chéris et vénère le temple dans lequel tu vis. 9. Travaille
devant le miroir. Regarde-toi dans les yeux, souvent. Exprime le
sens croissant de l'amour que tu te dédies. Pardonne-toi de te
regarder dans le miroir. Parle avec tes parents en regardant dans le
miroir. Pardonne-leur aussi. Et, au moins une fois par jour, dis-toi
"Je t'aime, je t'aime réellement". 10. Fais le
maintenant. N'attends pas d'être guéri, d'avoir perdu du poids,
d'avoir trouvé un nouveau travail ou des nouvelles relations.
Commence maintenant. Fais de ton mieux.
Tiré du livre : "Les tournants de la vie" -
Louise H. Hay |