Probablement la phrase que j’entends le plus souvent dans ma profession ! Une phrase que j’ai dit longtemps aussi. Combien de fois répondons-nous « j’ai pas le choix! » à quelqu’un qui nous donne un conseil ou qui nous propose une solution à l’un de nos problèmes ? Souvent, cette phrase est précédée de « Oui, mais… » comme dans « Oui, mais j’ai pas le choix ! »

Cette fameuse phrase est l’argument massu qu’a trouvé notre ego pour éviter de changer quoi que ce soit et ainsi se mettre en danger. En exposant notre problème, il attire l’attention et la compassion, en entendant la solution, il se réfugie dans son rôle de victime qui n’a, selon lui, aucun pouvoir sur la situation, d’où son célèbre « j’ai pas le choix! »

Ces quelques mots nous enferment dans une victimite aiguë, dans un immobilisme ankylosant qui fait perdurer le problème, qui nous légitime de nous plaindre, qui gâche notre vie par peur d’oser s’en sortir.

Comprenons bien qu’à chaque fois que nous prononçons ces mots, c’est la victime en nous qui se plaint de son triste sort et qui renonce à vivre une vie meilleure, simplement pour le plaisir sadique de perpétuer sa souffrance.

Oui, nous avons toujours le choix, le choix d’accepter ce que nous vivons.

Le choix de dire « ça ne me plaît pas, mais c’est ce que je vis en ce moment. Ça aussi passera »

Le choix de dire « je ne trouve pas la solution pour faire autrement maintenant, mais je vais y arriver ».

Le choix de dire : « c’est trop difficile pour moi en ce moment, je vais aller chercher de l’aide ».


Le choix de dire « Ouf ! C’est pénible, mais tout passe, tout change ».

Ainsi, nous reprenons le pouvoir sur ce que nous vivons et surtout, surtout, nous cessons d’agir en victime, l’un des plus grands obstacles à notre bonheur.

Diane Gagnon, Auteure, Conférencière, Coach, Animatrice, Consultante

 

 

 

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