Écouter
est peut-être le plus
beau cadeau
que nous puissions faire à
quelqu'un...
C'est lui dire, non pas avec des
mots,
mais avec ses yeux, son
visage,
son sourire et tout son corps :
"
Tu es important pour moi, tu es
intéressant,
je suis heureux que tu sois
là... "
Pas étonnant si la meilleure
façon
pour une personne de se révéler
à elle-même,
c'est d'être écoutée par une
autre !
Écouter,
c'est commencer par se
taire...
Avez-vous remarqué comment les
"dialogues"
sont remplis d'expression du
genre :
"C'est comme moi quand..."
ou bien
"
Ça me rappelle ce qui m'est
arrivé..."
Bien souvent, ce que l'autre
dit
n'est qu'une occasion de parler
de soi.
Écouter,
c'est commencer par
arrêter
son petit cinéma intérieur,
son monologue portatif.
Écouter,
c'est vraiment laisser tomber
tout ce qui nous occupe
pour donner tout son temps à
l'autre.
C'est comme une promenade avec
un ami :
marcher à son pas, proche mais
sans gêner,
se laisser conduire par lui,
s'arrêter avec lui,
repartir avec lui, pour rien,
pour lui.
Écouter,
ce n'est pas de chercher à
répondre à l'autre,
sachant qu'il a en lui-même les
réponses
à ses propres questions.
C'est refuser de penser à la
place de l'autre,
de lui donner des conseils et
même de vouloir le comprendre.
Écouter,
c'est accueillir l'autre avec
reconnaissance
tel qu'il se définit lui-même,
sans se substituer à lui pour
dire ce qu'il doit être.
C'est être ouvert à toutes les
idées,
à tous les sujets,
à toutes les expériences,
à toutes les solutions,
sans interpréter, sans juger,
laissant à l'autre le temps et
l'espace
de trouver la voie qui est la
sienne.
Écouter,
ce n'est pas vouloir que
quelqu'un soit comme ceci
ou comme cela,
c'est apprendre à découvrir
ses qualités qui sont en lui
spécifiques.
Être attentif à quelqu'un qui
souffre,
ce n'est pas de donner une
solution
ou une explication à sa
souffrance,
c'est lui permettre de la dire
et de trouver lui-même son
propre chemin pour s'en libérer.
Écouter,
c'est donner à l'autre
ce que l'on ne nous a peut-être
jamais donné :
de l'attention, du temps,
une présence affectueuse.
Auteur inconnu
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