Qui par sa véhémence peut bouleverser ta vie
Peut te faire croire sans préavis
Que tout ce que tu as bâti
Restera à jamais terni.
C'est un sentiment si fort et si puissant
Qui t'habite, qui en toi érige son nid
Qui ouvre toutes grandes les portes du néant
Sans t'indiquer la voie de la sortie.
Il provoque en toi tout un renversement
Une profonde remise en question constante
Il t'étouffe et se nourrit de tes tourments
Et semble s'imposer de façon permanente.
Où sont passées ces journées ensoleillées
Faiblement gravées sur le parchemin de ta
mémoire
Ta spontanéité, ta joie de vivre et ta gaieté
Qui remplissaient l'Âme que tu es de gloire ?
Le souvenir du bien-être, de cette paix
intérieure
Ces sentiments que tu perçois si lointains
Rendus inaccessibles par cette bête de malheur
Qui les engloutit par son insatiable faim.
Vis ton angoisse, fais-la tienne
Étudie ses moindres gestes sans les craindre
Il y a des états d'âme qu'il faut que tu
apprennes
À apprivoiser pour mieux les vaincre.
Persévère car en toi se trouve la clé
Qui te permettra d'ouvrir le portail sans peur
Et de retrouver les rayons irradiants
convoités
Cette chaleur enveloppante du BONHEUR.
Merci à Marie-Ève pour ce texte qu'elle nous partage
Auteur Inconnu