Plusieurs positions
sont possibles, mais nous devons nous attacher à choisir la posture la plus
simple possible. Au début, les mains reposent sur les genoux mais ne
saisissent rien, les yeux sont mi-clos mais ne regardent rien.
Assis en tailleur,
les jambes croisées, les pieds sous les genoux (position dite du lotus) ou
un pied dessus et un pied dessous (position dite du demi-lotus), le dos et
la nuque bien droits, les deux mains posées sur les genoux paumes tournées
vers le haut, l'index devant toucher le pouce.
L'on peut
s'asseoir sur un petit coussin de façon à ce que les jambes retombent et que
la verticalité du corps puisse être obtenue. L'élément primordial est la
position de la colonne vertébrale qui doit être presque " tendue " un peu
comme la corde d'un arc. Il faut chercher ce point d'équilibre, qui existe
chez tout un chacun, en particulier en se laissant légèrement tomber vers
l'arrière. On peut également se balancer doucement d'avant en arrière
jusqu'à ce que ce point d'équilibre soit trouvé.
Ainsi, doit
commencer la méditation en respirant normalement, sans forcer à
l'inspiration, ni à l'expiration. La respiration connaît elle-même ses
rythmes et ses variations d'ampleur. Il n'y a pas lieu de la contraindre à
une régularité rythmique ou volumique. Cette contrainte, en opposition avec
les rythmes naturels du corps, ne saurait avoir d'effets bénéfiques.
Une fois que la
posture est trouvée et que la respiration s'est installée dans son cycle, il
convient de se décontracter. Il s'agit de relâcher les tensions physiques et
psychiques. Il faut faire ce parcours mental sur son propre corps : laisser
tomber les crispations du visage et de la mâchoire, décrisper la nuque.