J’ACCEPTE
Comment
réagissons-nous quand nos proches s’ouvrent à nous de ce qu’ils
ressentent ?
Sommes-nous portés à les juger, à les plaindre, à les conseiller, à les
condamner ?
Il peut arriver que certains sentiments exprimés par une personne chère
nous blessent profondément et que nous les jugions inacceptables.
Il convient alors de nous retirer en nous-mêmes pour bien examiner cette
souffrance. Quelle est la partie de nous-mêmes qui souffre ?
N’est-ce pas celle-là qui veut contrôler, qui veut avoir raison et qui
ne peut accepter qu’on ne fasse pas comme elle l’entend ?
N’est-ce pas celle-là qui est petite, qui a besoin du regard de l’autre
pour exister, celle qui a peur de l’abandon et du rejet ?
Cette partie qui souffre en nous, nous devons en prendre soin, l’écouter
et la laisser s’exprimer. Elle correspond à notre enfant intérieur.
Nous, qui sommes plus grands que ce petit enfant qui souffre en nous,
pouvons-nous le prendre dans nos bras, le rassurer et l’aimer.
Ainsi, nous pourrons accueillir son sourire et nous tourner ensemble
vers le bonheur.
Acceptons de bonne grâce que nos proches agissent et ressentent comme
bon leur semble. Personne n’est mieux placé que soi-même pour se
consoler.
Quelques prétextes que nous donnions à nos afflictions, ce n’est souvent
que l’intérêt et l’orgueil qui les causent.
"J'accepte
que les autres aient le droit de ressentir et d'agir, comme bon leur
semble, même si je me sens blessée. Je refuse de contrôler la vie
d'autrui parce que je refuse de m'éloigner de l'amour."
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