J’ACCEPTE MA RICHESSE

Notre attachement aux biens matériels nous joue de vilains tours. Nous souffrons physiquement plus souvent qu'à notre tour, soit de maux occasionnels, soit de maladies chroniques. Nous avons aussi de grandes souffrances morales parce que notre corps n'est pas parfait, parce que ses formes ne nous plaisent pas ou, au contraire, parce qu'il est trop beau et que nous ne savons jamais si les gens nous aiment pour notre beauté éphémère ou pour ce que nous sommes vraiment.

Nos souffrons aussi de ne pas posséder davantage de biens matériels ou d'en posséder trop. Nous nous désolons d'être attirés par des gens qui ne nous aiment pas ou, encore, de ne pas savoir comment aimer ceux qui nous ne nous attirent pas physiquement.

Reposons-nous dès maintenant de toutes ces souffrances inutiles : retournons à la maison, à l'intérieur de nous, là où palpite la vie, nourrissant la source que notre conscience peut nous faire grandir et circuler dans notre corps. Notre sixième sens, lorsque nous en prenons conscience, contient et magnifie tous les autres. C'est le sens fondamental de la vie, celui qui nous permet de passer de la survie au bonheur de se sentir vivant.