J’AI SOIF DE VIVRE
Il faut sans cesse se jeter du haut des falaises et se doter d’ailes
pendant la chute [Ray Bradburru]
Le succès semble fuir certaines personnes. Elles travaillent
d’arrache-pied pour obtenir un résultat et alors qu’elles touchent
presqu’au but, un évènement survient qui fait échouer. Souvent, ces
personnes participent à cet échec en refusant de recueillir les fruits
de leurs efforts ou en abandonnant la lutte.
Par exemple, un athlète s’entraîne durant des mois mais ne se présente
pas aux compétitions; cette autre personne obtient l’emploi dont elle
rêve, mais refuse de déménager sous différents prétextes; telle autre ne
trouve pas l’énergie pour terminer un travail et commence déjà à penser
à un autre projet.
Nous pouvons reconnaître dans ce comportement un refus de plonger dans
la vie, une paralysie soudaine qui enferme la personne dans le cercle
vicieux de sa peur de vivre. Cette personne a sans doute manqué
d’approbation et d’encouragement dans son enfance, et elle n’a pas
intégré le mécanisme qui lui permettrait de jouir de ses réussites.
Et ne nous mentons pas. Pourquoi se raconter des mensonges, Car lorsque
je les raconte aux autres, je me les raconte à moi même. Et le mensonge
ne mène nulle part, sauf à se contredire un moment donné veut veux pas.
"C'est fou ce que les mensonges sont liés les uns aux autres comme les
mailles d'un même tricot : il suffit d'en échapper une pour que ça se
défasse"
Il est difficile de vivre un échec, mais pour certains, il est encore
plus difficile de connaître la réussite. Sans s'en rendre compte, on en
empêche l'éclosion ou on sabote. On craint, comme le bon vin bu trop
vite, que cela nous tourne la tête et que ça ne dure pas.
Quand le succès approche, encore inconsciemment, on déclenche une
situation pour saboter l'atmosphère, pour essayer de prendre l'autre en
défaut. On essaie de changer l'autre, on voit d'abord tous ses côtés
négatifs, ensuite, on regarde s'il y a des bons côtés.
Sabotez-vous votre succès ?
Vous avez le droit de réussir. Vous avez aussi le droit d’échouer. Mais
par-dessus tout, vous avez le devoir de vivre pleinement vos
potentialités.
À partir d’ici, la source provient d’une lettre de Joéliah du site «
Amour et Lumière » :
http://amourdelumiere.fr
LA PEUR ET SON ANTIDOTE
La peur est comme un venin qui lentement pénètre dans les veines pour
empoisonner tout notre sang. Elle suscite méfiance, voire paranoïa,
inhibe, paralyse et ferme peu à peu les coeurs. Elle déresponsabilise
aussi, en nous donnant l’impression que nous sommes impuissants face à
un monde qui nous dépasse.
Notre responsabilité réside dans le fait de ne pas nous laisser happer
par toutes les émotions suscitées par les images et les commentaires. La
peur est une nourriture pour les forces destructrices. Elle bloque notre
créativité et nous fige dans l’impuissance. Il nous appartient de
reprendre notre vie en main que ce soit du point de vue physique,
psychique, et spirituel.
Se libérer de la peur, c’est agir en s’impliquant individuellement dans
ce qui soulève en nous, questionnements et révoltes.
Si nous souffrons d’une mauvaise santé, peut-être devons-nous modifier
certaines habitudes alimentaires et encourager les efforts dans ce sens
par tous ceux qui tentent de résister à la prolifération d’une
nourriture polluée, insipide, dénaturée, qui n’a comme seul avantage que
celui de ne pas valoir grand-chose (dans le porte monnaie comme dans le
corps) de vider les caisses de la sécurité sociale et de remplir celles
des lobbies pharmaceutiques.
Si nous souffrons de solitude, de rejet de la part des autres,
d’insatisfaction dans notre vie, de mal-être permanent, peut-être
devons-nous décider d’affronter notre monde intérieur pour déloger les
ennemis qui sont tapis en nous et que nous projetons à l’extérieur.
Si notre vie n’a aucun sens, pourquoi ne pas tenter de l’orienter
différemment, de remettre en cause des certitudes qui ne contribuent pas
à notre bonheur mais au contraire l’entravent ?
Si rien ne va, pourquoi donc continuer à vivre comme avant ?
Si nous ne faisons rien c’est que la peur domine notre vie. La peur
d’être jugé, la peur d ‘être rejeté, la peur de l’inconnu, la peur de ne
valoir rien et que ça se verra, la peur de se tromper, la peur de
souffrir, la peur de ne plus être aimé, la peur de mourir… la peur nous
étrique et nous enferme encore davantage dans nos névroses, nos
certitudes, nos petitesses.
C’est aussi la peur de prendre notre place, qui nous amène à juger et
critiquer ceux qui osent prendre la leur. Soyons heureux qu’ils osent
car ils nous montrent le chemin. Alors, nous oserons nous aussi prendre
la nôtre sans attendre qu’on nous la donne.
Le jour où nous serons sur notre lit de mort, la plus grande peur ne
sera-t-elle pas celle de réaliser qu’il est trop tard et que nous allons
partir sans même avoir osé vivre ? Constat affligeant d’une vie pour «
rien », sans s’élever, sans donner sa part ni le meilleur de soi même.
À trop se protéger, nous n’évoluons plus et continuons de végéter sur
quelques acquis et oublions le sens même de cette vie : Évoluer, croître
intérieurement vers plus de Conscience, de Paix et d’Amour. Notre
potentiel est atrophié comme une graine qui manque d’eau et de soleil
pour germer au grand jour. Il ne s’agit pas de vivre sans aucune peur,
mais d’oser la regarder en face, de la ressentir et de la traverser.
Notre vie est un conte initiatique et toutes nos peurs sont des dragons
à affronter qui disparaissent comme par magie lorsque nous osons enfin
les identifier.
Et quand la peur surgit, respirons là, sourions-lui et apprenons à
puiser en nous dans le silence de la méditation son antidote absolu :
l’Amour inépuisable caché au fond de chaque être. Puissions-nous faire
confiance à la vie, faire confiance à l’énergie, à cet Invisible qui
nous entoure et qui vibre en nous, faire confiance à la nature, faire
confiance à l’humanité en devenir, et porter notre regard sur ce qui
mérite d’être potentialisé par nos encouragements et nos efforts.
Ainsi notre vie n’aura pas été vaine et nos enfants pourront grandir
Consciemment en respectant la Vie, et la Planète que nous leur aurons
légué : Donnons-leur le courage d’être eux-mêmes et le courage de
choisir une Vie Consciente, Méditative, Responsable et Créatrice.
Que la vôtre soit pleine de portes à ouvrir et de soleil pour chauffer
votre cœur !!
Pensée de Omraam Mikhaël Aïvanhov
"Les humains vous décevront, ils vous feront souffrir, c'est inévitable,
mais laissez votre source couler, c'est-à-dire ne vous arrêtez pas
d'aimer. Vous direz : « Mais on en a assez d'être toujours malmené,
trompé, lésé. » Il vaut mieux être malmené, trompé et lésé que
d'empêcher sa source intérieure de couler. Les pertes, les déceptions,
vous pouvez toujours les réparer, mais si la source de l'amour ne coule
plus, vous êtes perdu, intérieurement vous devenez un marécage.
Évidemment, il est souhaitable de savoir comment orienter l'eau de cette
source, comment la canaliser, afin qu'elle n'aille pas couler n'importe
où, dans n'importe quel jardin pour favoriser la croissance des herbes
folles ou des orties. Il ne faut pas laisser tarir la source, mais il
n'est pas interdit de la protéger, de veiller à ce qu'elle coule pour
n'alimenter que les enfants de Dieu. Et les autres, que doit-on faire
avec eux ? Ce n'est pas notre affaire, la vie se chargera d'eux."
« À partir d’aujourd’hui, je mène mes projets jusqu’au bout. Je célèbre
mes efforts avec les personnes en qui j’ai confiance. J’ai le droit de
réussir. La vie a encore beaucoup de cadeaux pour moi »
« Je ne retarde plus l'instant de ma délivrance, je m'ouvre aux autres,
sans attente informulée. J'embarque joyeusement dans l'aventure de la
vie avec tous ceux qui font partie de mon existence aujourd'hui. »
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