JE CHOISIS L’UNION
 

Comme il est facile de changer le monde quand nous sommes seul(e)s dans notre chambre ! Tant de bonnes idées se bousculent dans notre tête. Si seulement tous voulaient bien nous écouter et suivre nos conseils, comme tout irait mieux.

Mais toutes les belles idées que nous énoncions si clairement lorsque nous étions seul(e)s ne sont pas toujours bien reçues quand nous tentons de les exposer aux intéressés. C’est que, eux aussi savent ce qu’il convient de faire et sont persuadés de savoir ce qui est mieux pour tous !

Quelle leçon pouvons-nous tirer de cette constatation ?

D’abord, que nous sommes toujours très portés à organiser le futur en fonction de nos croyances et de nos désirs. Ne voyons-nous pas à quel point nous perdons temps et énergie à vouloir organiser ce qui ne peut prendre forme à partir de notre seule pensée ?

Lorsque nos prévisions ne se réalisent pas, nous accusons facilement les personnes de ne pas comprendre, de ne pas être flexibles, alors qu’en réalité, nous sommes les premiers à ne pas accepter le point de vue des autres.

Soyons souples : les autres aussi ont de bonnes idées.

Je vis le moment présent et je laisse l’avenir se présenter avant de m’y investir. Je suis ouvert(e) aux idées des autres et je suis prêt(e) à collaborer avec eux.

J’aime les gens comme ils sont et non pas parce qu’il ne se conforme pas à mon idéal. Je cesse de juger les apparences et de continuer d’écrire la vie des gens à ma façon.

Aimer « vraiment » n’est pas aimer juste dans les bons moments, je dois être capable d’accueillir cette même personne lorsqu’elle vit des épreuves au lieu de me tasser pour ne pas m’impliquer.

En suis-je capable ? Suis-je capable d’écouter tout simplement ?

Suis-je une personne vrai(e) ? Suis-je capable de montrer mes faiblesses ou je préfère me cacher derrière un rideau, pour ne montrer que le beau côté de moi, de peur de perdre l’amour des gens ?

Oui il faut se respecter dans nos besoins, mais n’est-il pas possible de dire à la personne que présentement nous ne pouvons être disponible ?

« Lorsque nous jugeons... nous ne comprenons pas, lorsque nous comprenons... nous ne jugeons pas.»