JE ME FIE À LA VIE
Au fur et à mesure que nous exerçons notre faculté de discernement, nous
en arrivons à comprendre que notre malheur découle souvent de notre
entêtement à avoir raison.
Nous croyons que nous pouvons décider nous-mêmes de notre vie et nous
sommes persuadés que nous savons ce qui est bon pour nous.
Nous devenons ainsi dépendants de l’extérieur, nous réjouissant quand
les gens et les évènements se conforment à ce que nous voulons, et nous
affligeant du contraire.
Comprenons que nous ne savons pas où est notre plus grand intérêt.
Nous croyons savoir ce que nous devons faire et nous négligeons de nous
tourner vers l’intelligence universelle pour contrôler si nos actions et
nos désirs sont en accord avec la loi.
Il n’est pas nécessaire de diriger nous-mêmes notre existence, et ce
n’est pas faire preuve de faiblesse que de confier à la vie le soin de
nous conduire à notre place.
Reconnaître que nous faisons partie d’un tout dont nous ne connaissons
pas le fonctionnement requiert de l’humilité et constitue une grande
force.
De plus, c’est un soulagement de savoir que ce n’est pas notre
responsabilité de décider seuls ce que doit être notre vie.
Réjouissons-nous de notre appartenance à plus grand que nous.
"Je me tourne vers ma puissance intérieure et lui abandonne la direction
de ma vie. Je ne suis pas seul(e). Je me laisse guider"
Copyright (Au Jardin de
l'amitié) © Tous droits réservés
|