JE M’INTÉRESSE AUX AUTRES
 

Vous avez peut-être déjà entendu l’expression « forcer le destin » ? Cela peut nous laisser penser que nous devons forcer les évènements dans le sens que « nous » désirons. Mais ce serait sous-estimer encore une fois notre véritable pouvoir de décision, lequel se situe dans la pensée. Appliquée au royaume du mental, cette expression signifie que nous parfois jouer le jeu pour arriver à instaurer un changement dans nos dispositions intérieures.

Ainsi, dans un premier temps, nous devrons peut-être nous forcer à manifester de l’intérêt pour autrui de manière à éliminer notre égocentrisme. Au départ, il se peut que nos démarches ne soient pas véritablement authentiques et que nous en ressentions un malaise. Si nous sommes habituellement centrés sur nos problèmes, nous aurons besoin d’une période d’adaptation pour apprendre à diriger nos pensées vers le bien des autres.

Ce sont les résultats de nos efforts qui nous convaincront du bien-fondé de nos essais, mais nous ne pourrons jamais en faire l’expérience si nous ne jouons pas le jeu. Ce que nous devrons garder en tête, c’est que la période de malaise que nous ressentons correspond à une période de formation : le stagiaire que nous sommes est en apprentissage, il est normal qu’il se sente gauche et maladroit. Nous pouvons persévérer en toute quiétude dans cette voie.

L’ouverture aux autres et le partage seront toujours des moyens privilégiés de travailler à la manifestation de notre bien.

Pensée de Omraam Mikhaël Aïvanhov

" Parce que quelqu'un a dit ou fait quelque chose qui vous irrite, vous voilà en train de raconter partout que vous êtes furieux et pourquoi. On essaie de vous calmer en vous disant que ce n'est pas si grave, que vous feriez mieux de laisser tomber ça et de penser à autre chose, mais non, vous continuez à vous agiter, à crier contre « cet idiot, cet abruti qui va voir ce qu'il va voir ».

Est-ce intelligent ? Pendant ce temps, l'idiot, l'abruti est tranquillement chez lui, bien à l'abri de vos cris et de votre agitation. Alors, qui est-ce qui souffre de votre colère ? Votre entourage, vos parents, vos amis, qui n'ont pas mérité d'avoir leur existence ainsi troublée. Mais celui qui souffre le plus, c'est vous. Oui, car avant d'atteindre les autres, c'est vous tout d'abord qui êtes traversé par les courants de votre vie psychique.

Celui qui décide de vivre dans l'harmonie est le premier à profiter de cette harmonie, et celui qui se laisse aller à la colère, au désir de vengeance, se détruit d'abord lui-même. Il finira peut-être par détruire aussi les autres, mais c'est à lui qu'il fera le plus de mal. Parce que ce désordre qu'il a installé en lui le suivra jusque dans sa prochaine incarnation."

"Je contacte mon être intérieur avec la certitude que TOUT se règle en son temps et de la meilleure façon. Quand je le laisse agir, je me repose et cela transforme ma vie. Je prends un temps pour me réunir à lui, à moi-même. Je relaxe et laisse aller mes pensées."

"Si je veux une qualité, j’agis comme si je la possédais déjà. Je manifeste de la joie et de la bonne humeur même si cela me demande des efforts. Je travaille ainsi à l’implantation de nouvelles habitudes qui transformeront ma vie."