Bien que les apparences semblent
différentes, notre manière d’entrer en relation avec le monde est, sauf
en de rares exceptions, semblable à celle de nos parents.
Nous avons donc appris soit
l’ouverture et la confiance, soit le repli sur soi et la méfiance.
C’est ce qui explique pourquoi
certaines personnes ont de la facilité à manœuvrer dans le monde alors
que d’autres n’y arrivent pas. Dans les deux cas, il s’agit de
comportements acquis, et dans les deux cas il convient de réfléchir à la
nature de notre conditionnement.
Cette prise de conscience nous
permettra d’évoluer à partir de ce conditionnement et de devenir des
êtres complets. Il est fort probable que, si on est nés sous une bonne
étoile, on ait tendance à se réjouir de notre veine et à en profiter au
maximum.
Peut-être avons-nous tendance à juger ceux qui semblent différents de
nous et à les écarter de notre chemin : nous avons donc à apprendre la
COMPASSION.
Si au contraire nous sommes aux
prises avec le cycle du malheur et de la dysfonction, nous défaire du
conditionnement de notre enfance devient impérieux, et nous devons à
chaque instant renouveler notre confiance en la vie et nous accorder le
droit d’être heureux.
Prendre conscience du
conditionnement du passé est une porte ouverte sur la liberté.