JE
PRENDS DES RISQUES
"La peur fait des étrangers, de gens qui pourraient être des amis"
(Shirley Maclaine)
S’ouvrir aux autres, c’est reconnaître la nécessité d’être honnête
envers les autres et envers nous-mêmes.
C’est donc accepter de dévoiler nos faiblesses, avec le risque d’être
jugés et rejetés.
C’est un gros risque, car nous avons tous peur d’être blessés et de
souffrir.
Nous
préférons même renoncer à nous faire des amis véritables plutôt que de
devoir courir un tel risque.
L’époque est en ce sens très individualiste, et celui qui y a sa place
est fort, en contrôle de ses émotions et… solitaire.
Sans
doute l’époque se trompe-t-elle en encourageant ainsi les individus à se
draper dans une fausse enveloppe d’autonomie.
Il
n’est pas d’être humain parfait; le reconnaître, c’est tendre la main
vers autrui pour partager cette condition commune à tous les humains.
Se
dire vulnérable ouvre la voie vers des relations vraies, et le jeu en
vaut la chandelle.
Qu’arrivera-t-il si par exemple nous disions à quelqu’un : "Je n’arrive
pas à vivre ce que je prêche. — Je ne suis certain de rien. — J’ai peur
de faire les mauvais choix. — Je suis souvent indécis. — Je perds
patience et courage. Et vous ? "
La
personne à qui nous avons le courage de dévoiler nos faiblesses nous
répondra sans doute : " Je me sens souvent comme ça, moi aussi.
Parlons-en un peu, ça va nous aider."
En
acceptant de laisser tomber le masque et de partager ce que nous
ressentons, nous aurons appris à amorcer des relations véritables et
durables.
"
J’accepte de partager ce que je ressens et de m’ouvrir aux autres. Je
comprends que même si j’ai peur, je peux prendre le risque de me montrer
tel que je suis "
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