Dieu donne sa pitance à chaque oiseau, mais il ne va jamais la déposer dans son nid. [J. G. Holland]
 

Il nous arrive tous d’avoir à faire nos preuves devant nos semblables. Que ce soit par le biais d’une entrevue pour un emploi, d’un exposé devant ses pairs, d’une démonstration particulière de nos talents ou simplement d’une bonne discussion avec un ami, il y a des circonstances où nous voulons donner le meilleur de nous-mêmes et nous n’attendons pas moins de nous-mêmes que la perfection.

Et dès que l’évènement est passé, notre machine intérieure à critiquer et à juger se met en branle. Pour une seule mauvaise réplique, pour une ou deux erreurs, nous nous laissons facilement convaincre que nous ne valons pas grand-chose et que notre performance était ratée.

Nous préférons nous attarder sur nos points faibles et les grossir démesurément plutôt que d’amplifier par la pensée les instants magiques où le courant passait bien avec nos auditeurs. Nous négligeons ainsi une partie importante de notre travail, nous imaginant à tort que l’autocritique destructive n’a aucune importante sur l’évènement.

Apprendre à apprécier le meilleur de ce que nous donnons est pourtant d’une importance capitale. Non seulement une attitude positive envers ce que nous avons donné de nous-mêmes nous rend-elle sereins et détachés, mais encore influe-t-elle sur l’ensemble des personnes qui faisaient partie de l’évènement en question.

Apprenons donc à contrôler notre pensée si nous voulons des résultats en accord avec nos désirs profonds.