Le fait de s’inquiéter est un mouvement inconscient de l’esprit qui se projette dans le futur : « Je n’y arriverai jamais », « Comment va-t-elle s’en sortir ? »

L’inquiétude est une activité continue de l’esprit qui réside dans la négativité, la compulsion à penser constamment. L’inquiétude ne changera pas la situation, même si l’esprit peut faire croire qu’elle est utile, c’est faux.

Combien de fois nous sommes-nous réveillé avec une inquiétude qui nous a ensuite accompagné tout au long de la journée ?

Nous nous inquiétons pour nous et souvent pour les autres. Exemple : Je suis inquiète car ma sœur vit une situation difficile dans sa vie.

Une notion très importante : la notion de responsabilité. Nous sommes responsables de nous-mêmes et seulement de nous; nous devons assumer les conséquences de ce que nous pensons, faisons, disons. Nous sommes responsables de notre vie et non de celle des autres. Nous pouvons changer quelque chose pour nous et non changer l’autre ou pour l’autre.

Donc, si je suis inquiète pour ma sœur, cela ne change rien pour elle. Au contraire, je lui envoie une énergie encore plus lourde. S’inquiéter pour l’autre ne le rassure pas mais amplifie cette énergie d'inquiétude.

Si, au contraire, je me connecte à ce que je vis, au moment présent, alors là, je peux demander à ma sœur si elle veut de l’aide. Et l’action deviendra puissante et efficace plutôt que défensive et négative.

Le plus grand des cadeaux que vous pouvez apporter à l’autre, c’est justement de rester serein(e), d’être simplement là, pour la personne. C’est difficile à mettre en place, mais c’est vraiment une aide précieuse.

Accepter et accueillir ce que vivent les autres et ce que nous vivons, arrêter de résister.

Pour nous : sortir de l’esprit pensant, pour éviter d’amplifier le mal-être. Dès que nous sentons l’inquiétude, posons-nous cette question : « Comment je me sens ? », et nous verrons que l’intérieur de notre corps est posé. Il ne faut pas attendre, même quelques minutes, car nous sommes alors envahis par un mouvement intérieur désagréable que nous avons plus de mal à gérer.

Devenons observateurs de nos émotions, de nos pensées, et nous observerons des changements, des libérations très rapides.

Ce que nous combattons, nous le renforçons. Ce à quoi nous résistons persiste. Plus je résiste, plus ça persiste, plus j’accueille plus cela se transforme.

Source : Dominique Georges – Sur le chemin de la réussite

Trouvé sur le blog : La petite douceur

 



   

 

 

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