Il y avait une
petite fille assise toute seule dans un parc. Tout le
monde passait près d'elle et ne s'arrêtait pas pour voir
pourquoi celle-ci avait l'air si triste.
Habillée d'une
robe rose un peu défraîchie, pieds nus, cette petite
fille assise ne cessait de regarder les gens passer près
d'elle.
Elle n'essayait
jamais de parler ni même d’attirer leurs attentions.
Elle ne bougeait pour ainsi dire pas du tout tant sa
tristesse semblait lourde à porter.
Plusieurs
personnes passaient près d'elle, mais pourtant aucune
n'arrêtait. Chacun semblait bien trop préoccupé par
eux-mêmes ou encore ne dégageait qu’indifférence à son
égard.
Le jour suivant,
toujours intrigué, j'ai décidé, par curiosité, de
retourner au parc afin de découvrir si elle était
toujours là. Hé ! Oui... elle se trouvait bien au même
endroit que la veille, toujours habitée par cette même
tristesse qui inondait son beau regard d’enfant.
Aujourd'hui c'est
décidé, je vais aller vers elle et lui parler. À mon
avis, j’ai bien conscience qu’un parc plein de gens
inconnus n'est pas nécessairement un endroit idéal
permettant à un jeune enfant, étant seul de surcroît, de
pouvoir y jouer et s’y épanouir.
Plus je
m'approchais, plus je pouvais percevoir que le dos de la
robe de cet enfant cachait une sorte de forme étrange.
J'ai songé qu’il s’agissait peut-être de la raison pour
laquelle les gens passaient tout droit et ne
s'arrêtaient jamais pour lui parler.
Souvent, les
défauts physiques sont mal perçus dans notre société et
celle-ci va même jusqu’à vous isoler lorsque vous
trouvez naturel de vous préoccuper d’une personne qui
soit différente des autres.
Comme je me
rapprochais, la petite fille triste baissa les yeux pour
éviter mon regard. Cela ne me découragea pas, mais plus
je m'approchais et plus je pouvais voir nettement cette
sorte de difformité dans son dos.
Sa robe masquait
grossièrement son infirmité assez marquante. Je lui ai
souri afin de lui signifier que j’avais vu mais que
c'était bien correct et que je désirais l'aider et lui
parler.
Je me suis assise
à côté d'elle et j'ai débuté la conversation par un
simple bonjour. La petite fille avait l'air surprise, et
me répondit à son tour timidement après m'avoir observé
longuement dans les yeux.
Je me suis fait
chaleureux avec les yeux pleins de tendresse, elle m'a
souri à son tour. Nous avons parlé là, simplement, comme
ça, jusqu'à ce que la noirceur s'installe et que le parc
soit complètement désert.
Je lui ai demandé
pourquoi elle avait l'air si triste.
La petite fille m'a
regardé d'un air triste et m'a dit : « Parce que je suis
différente ».
Immédiatement je lui ai répondu : «
Certainement que tu l'es »
Puis, je lui ai souri
tendrement. La petite fille a semblé plus triste encore
et m'a répondu : « Je le sais ».
Hé ! « Petite
fille, lui dis-je, tu me fais penser à un ange, gentil
et innocent ».
Elle m'a regardé, m'a souri, et doucement
elle s'est levée : "Vraiment ?..." dit-elle.
« Oui! ! Tu es
comme un ange gardien descendu sur terre pour prendre
soin de tous ces gens qui marchent autour de toi ».
Elle
acquiesça d’un signe de la tête et sourit les yeux
brillants d’une nouvelle lumière, puis sans que je
puisse m’y attendre, elle ouvrit le dos de sa robe rose
pour permettre à ses ailes de se déployer librement.
Face à mon regard
stupéfait, elle dit : « Je suis effectivement TON ange
gardien » en me clignant un superbe clin d’œil.
Je ne savais plus
quoi dire, je pensais que je rêvais.
Elle me dit : «
Pour une fois tu as pensé à quelqu'un d'autre et non
qu’à toi-même. Ainsi, mon travail ici bas est terminé,
tu peux donc désormais continuer ton évolution avec mon
patron qui est ton archange »
Je me suis levé
et je lui ai dit : « Attends, explique-moi pourquoi
personne n'a pris la peine de s'arrêter pour aider un
ange ? (semblant si tristement en détresse).
Elle m'a regardé
et dit : « Tu étais le seul qui pouvait me voir » puis
elle disparut.
Après cela, ma
vie a changé dramatiquement. C’est la raison pour
laquelle je me sens poussé à vous dire à vous qui me
lisez, la phrase suivante :
" Quand vous penserez que
vous êtes seul au monde, que vous n'avez rien, et que
vous allez jusqu’à croire que tous vos efforts sont
vains et bien souvenez-vous que nous possédons tous un
ange et le vôtre est toujours là, à vous protéger. "
Offrez la
référence de cette page à tous ceux que vous aimez ou
que vous croyez pouvoir aider par cette pensée. Au fond
vous savez bien que chacun de vos amis est un ange à sa
façon.
Auteur inconnu |