J'AI DU COURAGE

La pratique de l’intériorisation nous confronte à nos limitations. C’est pourquoi nous la trouvons rebutante et que nous avons tendance à la rejeter en disant : « C’est trop difficile, je n’y arrive pas. »

Le monologue du mental est pourtant riche d’enseignements sur ce qui nous sert de motivation. Nous fermons les yeux, et surgit l’image de la personne que l’on tente désespérément d’oublier. Ou encore, nous faisons le budget de la semaine ou le menu pour le souper, et nous nous rappelons soudainement que nous devons absolument téléphoner à un tel. Et ça n’arrête pas.

Persistons quand même : accordons-nous un sourire d’encouragement et détachons-nous des préoccupations linéaires de notre existence. Gravissons un échelon sur l’échelle merveilleuse de la conscience. Retournons vers le centre, accompagnons notre respiration consciente.

D’autres images surgissent : de vieilles rancunes, des peurs de l’enfance, des injures oubliées et aussi des comportements dont nous avons honte, auxquels nous ne voulons plus penser tant ils nous font sentir coupables.

À cette étape, comme c’est tentant de mettre fin à notre méditation ! Prenons d’abord la précaution de remettre à l’intelligence universelle le soin de transformer et d’éliminer tous les sentiments de gêne et de culpabilité qui nous envahisse, afin de préparer notre prochaine intériorisation.

La vie se charge de notre fardeau si nous acceptons de le lui remettre. Ainsi ferons-nous quelques pas sur le chemin de la guérison intérieure.

" Je puise en moi-même la force d’aimer et de vivre un nouveau départ. Si je sincère avec moi-même, je le serai avec les autres. Si je suis bon envers moi-même, je le serai avec les autres. Si je crois en moi, je croirai en les autres  "