J'apprivoise mes larmes

"Nos larmes sont comme une pluie sur la poussière aveuglante de la terre qui recouvre nos coeurs endurcis." (Charles Dickens)

"Si tu continues, je vais te donner une bonne raison de pleurer."
"Cesse de pleurer, ça me rend trop triste."
"Ne pleure pas pour ça. Ça n'en vaut pas la peine."

Voilà trois exemples d'arguments que nous servons aux autres pour nous éviter de subir des pleurs qui nous mettent mal à l'aise. On peut aussi s'empresser de fournir des mouchoirs à la personne en larmes ou encore tenter de la distraire par tous les moyens.

Les larmes qui ne coulent pas s'accumulent en nous et forment d'immenses réservoirs de tristesse qui nous envahissent ensuite sans crier gare.

Les larmes que nous ne versons pas quand nous vivons une émotion devront être versées un jour ou l'autre sinon elles nous étoufferont.

"Acceptons les larmes simplement, les nôtres et celles des autres."

Pleurer fait du bien. Les larmes précèdent la joie. Si j’ai de la difficulté à accepter la présence des larmes chez-moi ou chez les autres, je prends le temps de méditer là-dessus.

"Pleurer est plus doux qu’on ne le croit" (Petrarque)