Lorsque je suis épuisée sans raison apparente, la question qui m’aide à me sortir de ce brouillard est de me demander à quoi je résiste ?

Ma fatigue dissimule souvent une résistance à ce qui se passe dans ma vie et cette résistance est une forme de fermeture qui coûte cher à maintenir.

Elle coûte cher en énergie et en temps, car la résistance incite à l’entêtement, à faire « du sur place », elle entraîne la procrastination, nous oblige à faire des détours pour éviter des gens, des situations, des projets.

La résistance masque une réticence à s’engager plus profondément, à avancer, à évoluer et à s’engager dans une véritable transformation.

La résistance découle de la peur; la peur de l’inconnu, du changement, d’une prise de position qui bousculerait les choses, les gens, et enfin, la peur du succès plus que de l’échec, la peur de notre véritable essence, de notre propre grandeur en tant qu’être humain.

Pour faire fondre la résistance, il faut respirer lentement, profondément afin de revenir dans le moment présent, à l'écart des regrets, des attentes, des peurs illusoires.

La prochaine fois que vous vous sentirez fatigué(e) et que nous aurez perdu le goût d’avancer, demandez-vous :

« À quoi est-ce que je résiste ? »

Nicole Bordeleau

http://www.nicolebordeleau.com