Infolettre reçu du site « Amour de Lumière »
www.amourdelumiere.fr
Ne
pas reproduire sans mettre les sources demandés par le site
"Amour de Lumière"
J’ai le goût de vous partager cette infolettre et de la belle
histoire "Du génie menteur ou les 7 miroirs de l'âme"
L'homme a souvent tendance à rejeter la
faute sur l'autre. "C'est lui qui m'a poussé à faire ça..."
"C'est de la faute de mes parents si je n'ai pas fait de longues
études"... "C'est toi qui me rend malade"... Il voit en dehors,
ce qu'il ne voit pas, ou ne veut pas voir en dedans.
C'est tellement facile de casser le miroir plutôt que de se
regarder dedans et s'observer en se remettant en cause.
Au lieu d'accuser l'autre, il est
nécessaire d'observer, ce qui nous dérange véritablement dans
son comportement et de voir ainsi, comment on peut changer en
nous ce que l'on observe en lui. Lancer une pierre dans le
miroir pour détruire la vision de nous-mêmes, ne nous change
pas... mettre un voile devant la glace ôte le reflet
temporairement, mais dès que l'on se trouve devant un autre
miroir on se voit aussitôt.
Certaines personnes n'ont aucun miroir
chez elle, car elles ne se supportent pas. D'autres pensent
qu'en fuyant la réalité du moment, en se voilant temporairement
le miroir, elles trouveront un autre reflet ailleurs... c'est
faux ! Même à l'autre bout du monde, si aucun changement
intérieur n'a eu lieu, elles seront les mêmes.
Changer de maison, de travail, de
conjoint ou autre ne change rien car la cause est à l'intérieur
de soi, en dedans ! Pour pouvoir changer le reflet et qu'il
devienne plaisant à regarder, il est bon de nettoyer ce qui
dérange. Et toujours, l'on retrouve des sentiments limitatifs
qui nous empêchent de rayonner pleinement notre être réel.
Sentiments de rejet, d'injustice, de
dévalorisation, d'impuissance, d'intolérance, d'inutilité,
d'échec, d'abandon, de trahison, de destruction, de déni...
Lorsque le senti ment, il ne dit pas la
vérité et nous sommes frustrés de ne pouvoir vivre la vérité de
la vie. Alors allons le déloger, le rassurer, le guérir en lui
donnant notre pardon et osons l'éclairer par la lumière du vrai
amour source.
Il existe un lieu divin en nous, au
niveau de notre thymus, ou l'âme peut rayonner, entre le chakra
du coeur et celui de la gorge. Lorsque cet endroit est
« habité » par notre âme, il y a comme un écartement des côtes
et un « feu » intérieur qui donne une force extraordinaire.
C'est de là que peut se transformer toutes les souffrances en
paix. La véritable guérison de notre « moi » peut alors
commencer.
Passer du "moi" au "moi je", puis
directement au "je", et ensuite comprendre que ce "je" est
l'émanation du divin et qu'il est en réalité l'être divin tant
recherché, c'est accueillir entièrement la vie divine et se
fondre dans la source. C'est ce que les humains devront faire
pour pouvoir passer dans un plan de vie supérieur. Lorsque
chacun pourra se regarder, les yeux dans les yeux dans tous les
miroirs qu'il rencontrera, avec joie et clarté, alors le monde
sera vraiment différent.
Combien de personnes peuvent tenir le
regard des autres sans honte, peur ou orgueil ?... Combien
baissent les yeux, détournent le regard, portent des lunettes
noires même à l'intérieur ou se créent des maladies pour ne pas
bien voir, pas bien SE voir ?
Et si l'on apprenait à se regarder en
face et transformer en soi ce qui nous gène chez l'autre ? Et si
l'on acceptait ses responsabilités, mais aussi les
responsabilités des autres à être qui ils veulent être, sans
chercher à les changer ?... Peut-être que le monde irait déjà
bien mieux...
Belle réflexion et belle vision de la vie
Joéliah amourdelumiere.fr Merci de garder la source du texte.
Voilà une belle histoire pour illustrer le tout
Il y avait une fois un jeune prince qui
trouvait les gens autour de lui méchants et égoïstes. Il en
parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé
et qui confia une bague au prince.
- “Cette bague est magique. Si tu la
tournes trois fois sur elle-même, un génie t'apparaîtra. Toi
seul le verras. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens,
appelle-le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne
dit la vérité que si on ne le croit pas. Il cherchera sans cesse
à te tromper.”
Un jour, le prince entra dans une
violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi
contre ses intérêts. Il fit tourner trois fois la bague.
Aussitôt, le génie apparut :
- “Donne-moi ton avis sur les agissements
de cet homme, dit le prince.”
- “S'il a fait quelque chose contre toi,
il est indigne de te servir. Tu dois l'écarter ou le soumettre.”
À ce moment, le prince se souvint des
paroles étranges de son précepteur.
- “Je doute que tu me dises la vérité”,
dit le prince.
- “Tu as raison”, dit le génie, “je
cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme,
mais tu peux aussi profiter de ce désaccord pour apprendre à
négocier, à traiter avec lui et trouver des solutions qui vous
satisfassent tous deux.”
Parcourant un jour la ville avec quelques
compagnons, le prince vit une immense foule entourer un
prédicateur populaire. Il écouta un instant le prêche de cet
homme et fut profondément choqué par des paroles qui
contrastaient violemment avec ses propres convictions. Il appela
le génie.
- “Que dois-je faire ?”
- “Fais-le taire ou rends-le inoffensif”,
dit le génie. “Cet homme défend des idées subversives. Il est
dangereux pour toi et pour tes sujets.” Cela me paraît juste,
pensa le prince. Mais il mit néanmoins en doute ce que le génie
avait dit.
-”Tu as raison”, dit le génie, “je
mentais. Tu peux neutraliser cet homme. Mais tu peux aussi
examiner ses croyances, remettre en cause tes propres certitudes
et t'enrichir de vos différences.”
Pour l'anniversaire du prince, le roi fit
donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et
princesses. Le prince s'éprit d'une belle princesse qu'il ne
quitta plus des yeux et qu'il invita maintes fois à danser sans
jamais oser lui déclarer sa flamme. Un autre prince invita à son
tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une
jalousie profonde. Il appela alors son génie.
- “Que dois-je faire, selon toi ?“
- “C'est une crapule”, répondit le génie.
“Il veut te la prendre. Provoque-le en duel et tue-le.”
Sachant que son génie le trompait
toujours, le prince ne le crut pas.
- “Tu as raison”, dit le génie, “je
cherchais à te tromper. Ce n'est pas cet homme que tu ne
supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se
sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse.
Tu as peur d'être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne
pas être à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces
moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même.“
À l'occasion de la réunion du grand
conseil du royaume, un jeune noble téméraire critiqua à
plusieurs reprises le prince et lui reprocha sa façon de gérer
certaines affaires du royaume. Le prince resta cloué sur place
face à de telles attaques et ne sut que répondre. L'autre
continua de plus belle et à nouveau le prince se tut, la rage au
cœur. Il fit venir le génie et l'interrogea.
- “Ôte-lui ses titres de noblesse et
dépouille-le de ses terres”, répondit le génie. “Cet homme
cherche à te rabaisser devant les conseillers royaux.”
- “Tu as raison”, dit le prince. Mais il
se ravisa et se souvint que le génie mentait.
- “Dis-moi la vérité” continua le prince.
- “Je vais te la dire”, rétorqua le
génie, “même si cela ne te plaît pas. Ce ne sont pas les
attaques de cet homme qui t'ont déplu, mais l'impuissance dans
laquelle tu t'es retrouvé et ton incapacité à te défendre.”
Un jour, dans une auberge, le prince vit
un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et
chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d'abord
conseil au génie.
- “Punis-le”, dit le génie. “Cet homme
est violent et dangereux.”
- “Tu me trompes encore”, dit le prince.
- “C'est vrai. Cet homme a mal agi. Mais
si tu ne supportes pas sa colère, c'est avant tout parce que tu
es toi-même colérique et que tu n'aimes pas te mettre dans cet
état. Cet homme est ton miroir.” Une autre fois, le prince vit
un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait
volé un fruit. Le prince avait vu filer le vrai voleur. Il
arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de
le battre lorsqu'il se ravisa.
- “Que m'arrive-t-il”, dit-il au génie.
“Pourquoi cette scène m'a-t-elle mis dans cet état ?”
- “Cet homme mérite le fouet pour ce
qu'il a fait”, répondit le génie.
- “Me dis-tu la vérité ?”
- “Non”, dit le génie. “Tu as réagi si
fortement parce que l'injustice subie par ce garçon t'a rappelé
une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi
une vieille blessure.”
Alors le prince réfléchit à tout ce que
le génie lui avait dit.
- “Si j'ai bien compris”, dit-il au
génie, “personne ne peut m'énerver, me blesser ou me
déstabiliser".
- “Tu as bien compris”, dit le génie. “Ce
ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent
ou que tu n'aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent
en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes
failles, tes frustrations.
Si tu jettes une mèche allumée dans une
jarre d'huile, celle-ci s'enflammera. Mais si la jarre est vide
ou qu'elle contient de l'eau, la mèche s'éteindra d'elle-même.
Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s'allume en
toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire. Mais il
peut aussi t'illuminer, te forger, te façonner et faire de
l'autre un allié sur le chemin de ta transformation. Toute
rencontre difficile devient alors une confrontation avec
toi-même, une épreuve, une initiation.
- “J'ai besoin de savoir encore une
chose”, dit le prince. “Qui es-tu ?
- “Je suis, moi aussi, ton reflet dans le
miroir.”
Charles
Brulhart |