Le jeune affirme souvent avec véhémence sa foi, c’est-à-dire ce qu’il considère comme ses valeurs, et il porte très haut ses convictions.

La jeunesse est l’âge des enthousiasmes et des générosités folles. Elle veut changer le monde et ne doute pas d’y réussir.

Le moins jeune peut aussi être convaincu de ce qui lui apparaît comme la vérité; mais en général, il est devenu plus circonspect. Lui aussi a voulu changer le monde déjà et il a souvent connu des déceptions. S’il affirme avec force et entêtement ses certitudes passées, c’est souvent, dans son trouble, qu'il craint de ne plus trouver d’appui ferme pour soutenir sa vie.

Nos valeurs donnent un sens et de l’importance à notre existence. Une direction aussi. Dans ce débat intérieur qui est le propre de la maturité, le doute nous fait remettre en question un certain nombre de nos convictions.

Au début de cette étape, rien ne nous paraît désormais immuable, on ne sait plus sur qui ou quoi s’appuyer. Même nos plus vieilles amitiés sont amenées à être repensées et vécues autrement. Elles devront s’épurer.

Quand on fait face à ces changements, on éprouve d’abord un sentiment de déception où la confiance risque de sombrer et d’amener des coupures radicales. On est porté à se replier sur soi. On ne peut voir le monde – c’est-à-dire la société, les autres, soi-même avec un regard réfléchis que le doute ne se mette de la partie.

Mais c’est peut-être le point de départ d’une réflexion profonde sur une nouvelle orientation. S’assurer de soi-même avant de croire aux autres.

Il n’y a pas de foi sans doute (il n’est pas questions ici du doute érigé en système) et c’est lui qui nous fait pousser plus loin notre foi. On peut croire sans savoir ni comprendre; quand on sait, on n’a plus besoin de croire, la vérité s’impose et la foi n’a plus sa raison d’être. C’est la réalité tangible.

Par exemple, le jour qui se lève est devant moi. Je ne sais pas de quelle somme de joies et de peine il sera; le doute peut m’effleurer mais la foi en la vie est plus forte que tout et je veux croire que ce jour sera bon.

Le doute nous amène à une autre sorte de foi : plus éclairée et plus saine parce que éprouvée. Le doute en sera la force.

Source : " Pensée de mon jardin" par Thérèse Hart.

 

 

"Ce n'est pas la force mais la persévérance qui produit les grandes oeuvres."

"Avant de s'imaginer changer le monde, il faut s'exercer à changer son comportement."

"La vie est belle et chaleureuse quand elle est enveloppée dans le voile de l'espérance."


 

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