Saviez-vous que plus on lâche prise sur une
situation, plus elle peut changer ?
Et plus
on veut la contrôler, moins elle change ?
Cet énoncé est impossible à comprendre
intellectuellement. Pourquoi ? Parce qu'il
s'agit d'une notion spirituelle. Pour le
mental, les choses doivent être
rationnelles. Nous sommes portés à croire
que si nous désirons changer quelque chose,
nous devons d'abord prendre une décision et
ensuite faire des actions en conséquence.
Prenons un exemple qui touche un grand
nombre de personnes : LE POIDS. Ce désir de
changement très populaire explique pourquoi
l'industrie de la perte de poids est une des
plus grandes au monde. Face à un surpoids,
la réaction habituelle est de faire
attention à ce qu'on mange. C’est le début
du contrôle et de la culpabilité.
Si vous faites partie de ceux qui se mettent
au régime ou qui font attention, vous vous
êtes certainement aperçu que vous vous
sentez coupable aussitôt qu'une petite voix
intérieure vous dit : Tu n’as pas honte ? Tu
viens encore de tricher, ce n’est pas ainsi
que tu vas perdre du poids. Vous vous
promettez bien de ne pas recommencer. Mais
qu’arrive-t-il ? Vous recommencez et la
culpabilité augmente avec le temps. Voilà
pourquoi il est reconnu que plus on veut
changer, moins on change.
Le jour où cette constatation est bien
ancrée en nous, il est alors possible de
commencer à lâcher prise. Cela prend un acte
de foi pour arriver à lâcher prise. L’ego –
création de notre mental – résiste à toute
notion spirituelle. Il nous répète sans
cesse que si nous arrêtons de vouloir perdre
du poids, nous deviendrons de plus en plus
gros et que le seul moyen d’y arriver est de
nous contrôler. On ne peut en vouloir à
notre ego de penser ainsi, car il lui est
impossible de comprendre le lâcher- prise.
Vu que le contrôle n’apporte pas le résultat
escompté, pour savoir ce qui est vrai, vous
pouvez décider de vivre une nouvelle
expérience, faire fi des petites voix dans
votre tête et passer à l’action.
Qu’avez-vous à perdre ? Absolument rien, car
de toute façon, vous savez que le contrôle
ne fonctionne pas.
Lâcher prise ne veut pas
dire ne rien faire. Nous continuons à faire
des actions pour atteindre notre but, mais
en lâchant prise sur le résultat.
Nous
savons que nous avons lâcher prise lorsque
nous sommes capables d’être bien même si
notre but n’est pas encore atteint. Nous ne
culpabilisons pas et les autres ne nous
culpabilisent pas non plus. Dans le cas
contraire, ils sont le reflet de notre
propre culpabilité. Tant qu’il y a de la
culpabilité, il y a du contrôle et non du lâcher-prise.
Prenons un autre exemple de lâcher-prise.
Vous êtes sur la route et le chauffeur en
avant de vous roule trop lentement. Vous
êtes pressé, vous avez peur d’être en retard
à un rendez-vous et pour le moment vous ne
pouvez même pas aviser de votre retard. Plus
vous vous impatientez, plus la situation
devient intenable. Les émotions que vous
vivez, comme l'impatience, la colère,
l'intolérance et les critiques vous vident
de votre énergie et surtout vous coupent
votre joie de vivre.
Quand vous arrivez à lâcher prise, ce qui ne
peut se faire que lorsque vous réalisez que
c’est votre ego qui vous fait peur,
vous
commencez à voir la situation différemment.
Vous vous dites que finalement le fait
d’arriver en retard ne fera mourir personne,
qu’il y a des choses beaucoup plus graves.
Vous commencez à vous calmer et pouvez même
jouir du paysage et de la belle musique que
vous entendez. À votre arrivée, vous auriez
probablement l’agréable surprise de
découvrir que vous n’êtes pas du tout en
retard.
Le lâcher-prise, qui est un exercice mental,
est absolument nécessaire pour arriver à
expérimenter le pouvoir de l’acceptation, de
l’amour inconditionnel.
La seule façon de
nous changer ou changer une situation est de
l’accepter, d’observer que c’est ainsi pour
le moment et qu’il y a toujours quelque
chose à apprendre de cette situation. Nous
prenons alors la responsabilité de ce qui
nous arrive.
Plus nous acceptons, plus il y a de
transformations. De plus, la transformation
nous réserve souvent d’agréables surprises.
Nous laissons notre Dieu intérieur décider
du résultat qui répond davantage aux besoins
de notre âme. Par exemple, certaines
personnes doivent expérimenter le fait
d'avoir un surpoids pour apprendre à
s’aimer, à s’accepter et surtout à être
heureuses même si elles ne sont pas d’accord
avec la forme de leur corps. La même chose
s’applique à tous les domaines.
Lorsque nous parvenons à lâcher prise dans
la vie et que nous acceptons le fait qu’il
est impossible de tout contrôler, c’est le
début de la sagesse.
Avec amour,
Auteure : Lise Bourbeau
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