Un livre qui
propose un nouvel art de
communiquer, une charte du
mieux-être avec autrui et avec
soi-même.
Un pont entre
la psychologie et la spiritualité.
Cet ouvrage de
Jacques Salomé nous initie à l’art
de communiquer en conscience, d’une
part avec soi même et d’autre part
avec autrui. Il nous propose, entre
autres, quelques repères pour :
– Explorer les
zones d’ombre de notre personnalité
qui trop souvent nous enchaînent
dans nos relations avec autrui et
avec nous-mêmes.
– Apprendre à
surmonter les violences, les
blessures reçues et ne pas
entretenir les souffrances qui ont
pu se déposer en nous tout au début
de notre existence.
– Sortir des
fidélités, des injonctions ou des
fausses loyautés contraignantes et
pouvoir passer ainsi de la fidélité
à l’autre à la fidélité à soi.
– Vivre les
deuils successifs qui traversent
notre existence et accéder ainsi aux
naissances relationnelles (entre
rencontres et séparations) qui vont
jalonner notre vie.
– Découvrir
l’espérance spirituelle qui est en
chacun de nous.
Le courage d’être soi ne se transmet
pas par les gênes, pas plus qu’il ne
nous est donné ou offert à la
naissance par quelques bonnes fées
ou devins qui se serait penchés sur
notre berceau pour y déposer ce qui
est souvent considéré comme une
vertu.
Le courage d’être soi ne s’acquiert
pas à partir de faits d’armes ou
d’actes héroïques sur des champs de
bataille ou dans des combats pour
vaincre un ennemi, il se découvre et
se développe à partir d’une
confrontation et d’un dépassement de
soi même.
Il ne vise pas à vaincre
ou à convaincre, mais à croître, à
permettre un grandissement de
l’intérieur.
Il va naître d’une lutte
contre nos conditionnements et
habitudes, d’une plongée dans nos
zones d’ombre et surtout d’une
confrontation avec nos culpabilités,
avec la peur de décevoir, de ne pas
être à la hauteur, de ne pas savoir
aimer ou de mal aimer.
Le courage d’être soi est une
conquête qui doit se confirmer
chaque jour, il est l’aboutissement
d’un cheminement semé de découvertes
et de déceptions, d’enthousiasme et
d’obstacles.
Il s’appuie sur le
dépassement d’un certain nombre de
leurres et de croyances erronées.
Le courage d’être soi va se révéler
à nous au travers d’une succession
d’épreuves.
Il devra se nourrir à
des racines autour de la confiance
en soi, du respect de l’ex-enfant
qui est en nous, de la
responsabilisation pour l’adulte que
nous sommes devenus.
Et pour cela, on doit nécessiter un nettoyage
de la tuyauterie relationnelle avec
notre passé, un lâcher prise sur les
ressentiments, les regrets, les
amertumes ou les accusations sur les
personnages clés de notre histoire.
Le courage d’être soi suppose
d’aller au-delà des loyautés
invisibles, des fidélités qui nous
enferment pour accepter d’oser sa
propre vie, sans se sentir coupable
de la vivre à temps plein.
Trouver la bonne distance dans une
relation proche, se définir et
surtout refuser de se laisser
définir par nos proches, ceux qui
prétendent nous aimer et qui
voudraient trop souvent nous mettre
au service de leurs besoins et
désirs, cela suppose de prendre le
risque de faire de la peine, d’être
mal jugé, d’être perçu comme égoïste
ou sans cœur.
Le courage d’être soi va s’imposer
parfois à nous comme une nécessité,
celle de sortir de la survie, pour
naître enfin à la vie.
Auteur :
Jacques Salomé
Source :
En chemin vers le bonheur
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