Le simple art de bénir !
Au
réveil, bénissez votre journée
car elle déborde déjà d'une
abondance de biens que vos
bénédictions font apparaître.
Car bénir signifie reconnaître
le bien infini qui fait partie
intégrante de la trame même de
l'univers. Il n'attend qu'un
signe de nous pour se
manifester.
En
croisant les gens dans la rue,
dans le bus, sur votre lieu de
travail, bénissez-les tous. La
paix de votre bénédiction sera
la compagne de leur chemin, et
l'aura de son discret parfum,
une lumière sur leur route.
Bénissez ceux que vous
rencontrez dans leur santé, dans
leur travail, leur joie, leur
relation au divin, à eux-mêmes
et aux autres.
Bénissez-les dans leur abondance
et dans leurs finances.
Bénissez-les de toutes les
façons concevables, car de
telles bénédictions ne sèment
pas seulement les semences de la
guérison mais, un jour,
jailliront comme autant de
fleurs de joie dans les espaces
arides de votre propre vie.
À
l'instant même où quelqu'un
exprime la moindre agressivité,
colère ou manque de bonté à
votre égard, répondez avec une
bénédiction silencieuse.
Bénissez-les totalement,
sincèrement, joyeusement, car de
telles bénédictions sont un
bouclier qui les protège de
l'ignorance de leurs méfaits, et
détourne la flèche qui vous est
adressée.
Bénir
signifie désirer et vouloir
inconditionnellement, totalement
et sans réserve aucune, le bien
illimité pour les autres et les
évènements de la vie en puisant
aux sources les plus profondes
et les plus intimes de votre
être. Cela signifie révérer et
considérer avec un
émerveillement total ce qui est
toujours un don du Créateur et
cela, quelles que soient les
apparences. Celui qui est porté
par votre bénédiction est mis à
part, consacré, entier.
Bénir
signifie invoquer la protection
divine sur quelqu'un ou quelque
chose, penser avec une
reconnaissance profonde à elle,
l'évoquer avec gratitude. Cela
signifie encore appeler le
bonheur sur quelqu'un encore que
nous ne soyons jamais la source
de la bénédiction, mais
simplement le témoin joyeux de
l'abondance de la vie.
Bénir
tout et tous, sans
discrimination aucune, constitue
la forme ultime du don, car ceux
que vous bénissez ne sauront
jamais d'où vient ce rayon de
soleil qui soudain perça les
nuages de leur ciel, et vous
serez rarement témoins de cette
lumière dans leur vie.
Quand
dans votre journée, quelque
événement inattendu vous
bouleverse, vous autant que vos
plans, éclatez en bénédictions,
car la vie est en train de vous
apprendre une leçon, même si sa
coupe peut vous sembler amère.
Car cet événement que vous
pensez être si indésirable, vous
l'avez en fait suscité, afin
d'apprendre la leçon qui vous
échapperait si vous hésitiez à
le bénir. Les épreuves sont des
bénédictions cachées, et des
cohortes d'anges suivent leurs
traces.
Bénir
signifie reconnaître une beauté
omniprésente cachée aux yeux
matériels. C'est activer la loi
universelle de l'attraction qui,
du fond de l'univers, amènera
dans votre vie exactement ce
dont vous avez besoin dans le
moment présent pour grandir,
progresser, et remplir la coupe
de votre joie.
Quand
vous passez devant une prison,
bénissez ses habitants dans leur
innocence et leur liberté, leur
bonté, la pureté de leur essence
et leur pardon inconditionnel.
Car on ne peut qu’être
prisonnier de l’image qu’on a de
soi-même, et un homme libre peut
marcher sans chaînes dans la
cour d’une prison, tout comme
les citoyens d’un pays libre
peuvent être prisonniers quand
la peur se tapit dans leur
pensée.
Quand
vous passez devant un hôpital,
bénissez ses patients dans la
plénitude de leur santé, car
même dans leur souffrance et
leur maladie, cette plénitude
attend simplement d'être
découverte. Et quand vous voyez
une personne en pleurs ou
apparemment brisée par la vie,
bénissez-la dans sa vitalité et
sa joie : car les sens ne
présentent que l'inverse de la
splendeur et de la perfection
ultimes que seul l'œil intérieur
peut percevoir.
Il est
impossible de bénir et de juger
en même temps. Alors maintenez
en vous ce désir de bénir comme
une incessante résonance
intérieure et comme une
perpétuelle prière silencieuse,
car ainsi vous serez de ceux qui
procurent la paix et un jour,
vous découvrirez partout la face
même de Dieu.
Et
par-dessus tout, n'oubliez pas
de bénir cette personne
merveilleuse, totalement belle
dans sa vraie nature, et si
digne d'amour que vous êtes.
Source :
Pierre Pradervand,
sociologue suisse, auteur et
animateur de ressourcement
Visitez son site sur l'art de
bénir :
http://www.gentleartofblessing.org/fr/
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