Le philosophe Alain dit que certaines maladies ont disparues, ou presque, dû à l'incrédulité des médecins face à leurs patients. Il faut croire qu'ils ne sont pas si incrédules puisque tant de maux persistent !!!
Par ailleurs, certaines personnes affirment que nous sommes responsables de nos maladies. C'est faire d'un cas particulier une généralité.
En tout cas, il semble y avoir trois sortes de maladies :
Celles qu’on n'arrive pas à identifier ou à guérir, celles qu'on soigne, et celles
que l'on cultive.
Notez que c'est là une classification bien personnelle et qui n'apparaît sûrement pas dans les manuels spécialisés.
Cela nous amène sur le terrain des maux qui relèvent du caractère ou de la sensibilité et que nous pourrions classer de la même manière que les maux physiques.
Par exemple, nous pouvons bien reconnaître nos faiblesses, mais il y a des traits de caractère qui son indélogeables, parce qu'ils sont le signe distinctif même de notre personnalité.
Un tel est irritable ou manque d'humour: il fait un drame d'une peccadille quand il devrait en rire.
Un autre a la sensation à fleur de peau et à la moindre parole malheureuse ou de trop, il se gratte le coeur et l'âme jusqu'au sang.
Et le danger d'aimer son mal, de le cultiver est toujours présent :
" trop gratter cuit ! !!! " Y a-t-il un remède ??? Bien malin celui qui le trouvera.
L'irritable et l'hypersensible resteront tels sans aucun doute, même
s'ils s'améliorent.
Reconnaître son mal est déjà un premier pas vers le changement. Mais la première démarche à faire par la suite ne serait-elle pas, non pas de pardonner à l’autre qui a pu nous blesser, mais de se pardonner à soi-même ???
On se sent toujours un peu coupable de ses réactions trop vives. Le temps
ce grand guérisseur, nous aidera souvent à classer ces évènements comme mineurs et nous guérira, la générosité aidant.
Puissent nos expériences nous servir par la suite, mais nous sommes si lents dans ce genre d'apprentissage. Mais surtout, il faudrait éduquer la mémoire, celle du coeur, cette mauvaise joueuse, et lui apprendre à classer les évènements dans les bons tiroirs ...
En l'occurrence, dans le tiroir à débarras !!!
Référence : Thérèse Hart
Tiré du livre :
Pensée de mon jardin
"Vivre avec ses regrets, c'est se condamner à passer
à côté du bonheur. La paix avec
soi-même est impossible si l'on
refuse d'accepter son passé"
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