Si quelqu’un est agressif, essayons
plutôt de lui envoyer de l’amour,
entourons-le d’un rayon, d’une lumière
rose. Tenter de communiquer avec une
personne souffrante intérieurement et
qui n’est pas en processus de travail
intérieur, ne donne pas grand résultat,
à part susciter qu’elle va riposter en
nous prenant à défaut et en disant que
c'est nous qui avons un problème, que
nous ne comprenons rien à ce qu’elle
vit. Cette personne n’est pas ouverte ou
n’est pas rendu à ce cheminement de vie.
On finit par se perdre soi-même, perdre
une partie de notre cheminement, bref...
retourner en arrière. On en arrive à
perdre notre paix intérieure et notre
joie communicative, car la personne
souffrante n’est pas bien de voir les
autres heureux et rayonnants alors qu’elle ne l’est
pas. La personne souffrante voudrait,
mais est incapable de le « ressentir »
et n'est centrée que sur elle-même et
s’exprime uniquement de cette façon : «
Je » « Je » « Je ».
Jésus disait de tendre l’autre joue. Je
crois qu’il voulait dire qu’il ne sert à
rien de riposter sur le même terrain de
la personne qui attaque, car le conflit
s’amplifie. Notre meilleure arme est
l’Amour. Bien sûr qu’il peut arriver de
devoir se retirer d’une situation qui ne
change pas, car on en vient à ne plus se
retrouver à force d’attaques, et l'on doit
se respecter, nous n'avons pas à être
soumise à personne.
Si une personne vit dans la peur
constante d’être mal aimée, la peur de
ne pas être à la hauteur, vit dans
l’insécurité d’être abandonnée, d’être
jugée, elle se fait arriver des
situations où elle se sent mal aimé, ou
pire, « s’imagine » être mal aimé. Elle
dégage ce qu’elle vit intérieurement.
Elle agira forcément de sorte à se faire
arriver tout plein de désagréments où
elle pourra dire ensuite : « je le
savais » — « j’avais raison » — « je ne
suis pas chanceuse » — « les autres
n’ont jamais rien fait pour moi » etc.
Si vous vous retrouvez avec une personne
qui vous met continuellement ses
problèmes sur le dos en faisant de la
projection pour ne pas être obligée
d’aller dans son sanctuaire intérieur,
de grâce partez en courant même si cela
est difficile.
Nous sommes ce que nous dégageons. Une
autre personne qui émane une très grande
paix, qui respire l’harmonie, la
tendresse, la joie de vivre, forcément, les gens
sont bien en sa compagnie.
Nous ne pouvons demander à d’autres de
nous donner, de nous respecter, si
nous-mêmes ne donnons pas, ne respectons
pas les autres. S’impliquer dans une
relation demande beaucoup d’amour et de
don de soi. Ce n'est pas en offrant des cadeaux
que l'on va rendre l’autre personne
heureuse, mais en s’impliquant
dans la relation sans avoir peur de donner de
son temps… en prenant le temps de rire avec l’autre, d’aller
marcher avec l’autre, d’écouter l’autre,
et cesser d'être centré uniquement sur
soi en trouvant plus important
d’être écouté pendant des 4 à 6 heures
en remâchant toujours le même discours...
Ne soyez pas surpris qu’un jour l’autre
vous quitte.
Aimer ce n’est pas être sur la
défensive, c’est d’abord s’impliquer en
mettant nos peurs de côté. Plus on a
peur de quelque chose, plus cette chose
nous poursuit, car l’importance que nous
y accordons nous hante jour et nuit.
Si une personne se sent toujours
attaqué, peut-être est-elle sur la
défensive ? Peut-être porte-t-elle en
elle des blessures qu'elle projette sur
les autres, ce qui maintient sa peur de
perdre et d’être mal aimé.
Si nous savons qui nous sommes,
apprenons dès maintenant à faire
confiance, à « nous » faire confiance.
Si des personnes ont vu qui nous étions
vraiment, qu’elles ont vu notre cœur à
nu, cessons de nous empoisonner la vie
avec la peur de « ce qu'on pense de nous
». De par notre attitude, nous
repoussons ce que nous voulons et
chérissons.
Nous avons le droit de dire non, tout en
respectant l’autre, non pas en le
dénigrant constamment. On ne peut
qu’être respecté qu’en se respectant
soi-même, et non en mentant, ce qui
revient à « nous » mentir.
Respectons aussi l’espace de l’autre.
Nous avons des goûts différents parce
que nous sommes différents. Et
n’oublions jamais qu’être cynique en
amour, vis-à-vis de l’amour que l’autre
nous porte, finit par détruire ce que
nous chérissons.
Et si nous sommes adroits à mentir, si
nous nous sentons impuissant dans notre
peine et notre colère, nous porterons
évidemment le blâme sur l’autre.
On ne change pas les autres…. On ne
change pas « pour » les autres. Si nous
voulons changer, c’est pour nous, pour
notre propre évolution, pour nous sentir
mieux. C’est un choix personnel. Mais
changer pour quelqu’un ne nous rendra
pas heureux, que du contraire nous
perdrons notre essence, notre nature
profonde. Restons la belle personne que
nous sommes.
On ne peut demander à quelqu’un de
changer, ce sera la même chose si la
personne n’est pas rendu à ce niveau dans son
évolution, dans son cheminement, car la
personne va peut-être essayer de changer
pour nous faire plaisir, pour s’adapter
à nous, mais sera inconfortable, et ce
n'est pas de l'amour, car la personne un
moment donné ne vas plus se sentir la
même personne, donc il y a risque
qu’elle explose à force de comprimer sa
nature première, elle ne sera pas bien
dans sa peau. Il faut être prêt et
vouloir ce changement pour nous-mêmes.
Chaque changement se fait petit à petit
et par choix individuel. C’est pourquoi
parfois et même souvent, les couples, ne
s’entendent plus, ils n’évoluent pas de
la même façon avec le temps, ou encore,
l'un évolue spirituellement et l’autre
n’est pas prêt, n’est pas rendu là.
Pourquoi avons nous choisi de nous
réincarner aves tels et tels parents,
tels et telles amis(ies) ? Nous avons
une mission toute tracée en prenant un
corps physique, il se peut que nous ne
soyons pas capable de faire le travail
que nous sommes venus faire, puisqu'à la
naissance, nous ne nous souvenons plus
de notre choix d'incarnation… mais
lorsque nous prenons conscience que ce
choix nous appartient, il est alors
possible d'évoluer et de cheminer.
Hannah
Yvette
2008
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