Il n'existe
pas de définition universelle de la violence psychologique. Comme toute
forme de violence apparaissant dans le cadre d'une relation, la violence
psychologique, que l'on appelle aussi parfois « cruauté mentale », est
un abus de pouvoir et de contrôle. Les comportements suivants sont
généralement reconnus comme des formes de violence psychologique :
Rejeter
la personne :
Ignorer sa présence ou sa valeur; lui faire comprendre
qu'elle est inutile ou inférieure; dévaloriser ses idées et ses
sentiments. Exemple : traiter régulièrement un enfant différemment
de ses frères et sœurs, d'une manière qui laisse croire qu'on lui en
veut, qu'on le rejette ou que l'on éprouve de l'aversion pour lui.
Dégrader
la personne :
L'insulter, la ridiculiser, lui adresser des injures,
la parodier ou l'infantiliser; se comporter d'une manière qui porte
atteinte à son identité, à sa dignité et à sa confiance en elle.
Exemples : humilier la personne en public ou la traiter d'idiote; si
elle est handicapée, contrefaire ses gestes ou sa démarche; traiter
un aîné comme s'il était incapable de prendre des décisions.
Terroriser la personne :
Lui inspirer un sentiment de terreur ou de
peur extrême; la contraindre par l'intimidation; la placer dans un
milieu inapproprié ou dangereux, ou menacer de l'y placer. Exemples
: hurler, blasphémer, obliger un enfant à être témoin d'actes de
violence envers un membre de sa famille ou un animal qu'il aime;
menacer une personne de l'abandonner, de la brutaliser ou de la
tuer, menacer d'abandonner, de brutaliser ou de tuer un animal ou un
être qui lui est cher; menacer de détruire ses possessions; menacer
de la faire déporter ou institutionnaliser; traquer la personne.
Isoler la
personne :
Limiter son espace vital; réduire ses contacts;
restreindre sa liberté de mouvement dans son propre milieu. Exemples
: exclure un aîné des prises de décisions qui le concernent;
enfermer un enfant dans un placard ou l'enfermer, seul, dans une
pièce; empêcher la partenaire ou une personne âgée d'avoir accès à
sa propre fortune ou de gérer ses finances; refuser à un aîné le
contact avec ses petits-enfants; priver quelqu'un de moyens de
déplacement ou de transport.
Corrompre
ou exploiter la personne :
L'amener à accepter des idées ou des
comportements proscrits par la loi; l'exploiter matériellement ou
financièrement; apprendre à un enfant à servir les intérêts de la
personne qui abuse de lui plutôt que les siens. Exemples : exploiter
sexuellement un enfant; laisser un enfant consommer de l'alcool ou
des drogues; entraîner quelqu'un dans le commerce du sexe.
Priver la
personne de chaleur humaine :
Se montrer insensible et inattentif
envers elle; faire preuve d'indifférence à son égard; ne s'adresser
à elle qu'en cas de nécessité; ignorer ses besoins sur le plan
mental. Exemples : ignorer les tentatives de communication d'un
enfant; priver un enfant d'affection, de soins ou d'amour; traiter
un aîné institutionnalisé comme s'il était un objet ou « un fardeau
».
• La violence
psychologique s'accompagne ou non d'autres formes de mauvais
traitements.
• Quelle que
soit la forme que prend la violence — négligence, violence physique,
exploitation sexuelle ou exploitation financière —, elle a des
conséquences sur le plan psychologique. En d'autres mots, tout acte de
violence comporte des éléments de violence psychologique.
• La violence
psychologique suit un certain scénario; elle se répète et se renforce
avec le temps. Laissée à elle-même, elle ne disparaît pas; elle ne fait
que s'aggraver.
• Comme les
autres formes de violence liée une relation, la violence psychologique
s'abat surtout sur les personnes les plus démunies de pouvoir et de
ressources, comme les femmes et les enfants.
• La violence
psychologique peut miner l'estime de soi chez la victime.
• Chez les
enfants, la violence psychologique peut nuire au développement
psychologique, c'est-à-dire au développement de l'intelligence, de la
mémoire, de la reconnaissance, de la perception, de l'attention, de
l'imagination et du sens moral. Elle peut nuire aussi au développement
social de l'enfant et compromettre sa capacité de percevoir, de sentir,
de comprendre et d'exprimer des émotions.
La violence
psychologique est-elle répandue ?
Pour répondre
à cette question, nous ne disposons que de rares études, car la violence
psychologique est un sujet difficile à explorer, pour plusieurs raisons
:
•
contrairement aux autres formes de violence, la violence psychologique
n'est reconnue que depuis peu;
• il n'en
existe pas de définition universelle, et elle est difficile à définir;
• elle est
difficile à détecter, à évaluer et à prouver;
• de nombreux
cas de violence psychologique ne sont jamais dénoncés.
Une étude
ontarienne récente sur les enquêtes concernant les mauvais traitements
envers les enfants a révélé que, dans 10 % des cas ayant fait l'objet
d'une enquête en 1993, la violence psychologique avait été mentionnée.
En 1993, 39 %
des femmes prisonnières de relations abusives ont déclaré que leurs
enfants les avaient vues se faire agresser.
En 1995, sur
1 000 femmes âgées de 15 ans ou plus ayant répondu à un test relatif à
la santé :
• 36 % ont
déclaré avoir été victimes de violence psychologique au cours de leur
croissance, et 43 %, de mauvais traitements pendant leur enfance ou leur
adolescence;
• 39 % ont
dit avoir été victimes de violence verbale ou psychologique dans le
cadre d'une relation, au cours des cinq dernières années.
L'Enquête
nationale sur la violence contre les femmes, menée par Statistique
Canada en 1993, a révélé que la violence psychologique était une
expérience très répandue chez les Canadiennes âgées de 18 à 65 ans ayant
déjà vécu avec un partenaire :
• 35 % des
répondantes ont déclaré avoir été victimes de violence psychologique de
la part de leur partenaire;
• 18 % ont
dit avoir été victimes, dans une relation, de violence psychologique
mais non de violence physique;
• 77 % ont
dit avoir été victimes à la fois de violence psychologique et de
violence physique.
Dans le cadre
d'une étude canadienne sur la violence dans les fréquentations en milieu
universitaire et collégial, 81 % des répondants masculins ont déclaré
avoir exercé de la violence psychologique sur leur partenaire féminine.
En 1995, une étude des dossiers tenus par divers organismes canadiens
sur leurs clients âgés a révélé que la violence psychologique était la
forme de mauvais traitements la plus répandue.
L'Enquête
nationale de 1990 sur les mauvais traitements à l'égard des personnes
âgées du Canada visait à déterminer la prévalence des mauvais
traitements chez les aînés canadiens. Les résultats, bien qu’importants,
sont considérés par beaucoup comme une sous-estimation de la réalité.
Selon l’enquête :
• 4 % des
répondants vivant à la maison ont dit être maltraités ou négligés;
• interrogés
sur les insultes, jurons et menaces proférés à leur endroit (agression
verbale chronique), 1,4 % des répondants ont déclaré avoir subi cette
forme de violence psychologique durant l'année qui avait précédé
l'enquête;
• l'agression
verbale chronique s'est classée au deuxième rang des mauvais traitements
infligés, après l'exploitation matérielle.
Ce qu’il faut
savoir
Chez
l'enfant, la violence psychologique peut entraîner de graves problèmes
sur le plan des émotions et du comportement : dépression, absence
d'attaches affectives ou émotionnelles avec le parent ou le gardien,
faible capacité cognitive, résultats scolaires médiocres et compétences
sociales sous-développées.
Des
chercheurs qui ont examiné des enfants victimes de violence
psychologique dans la petite enfance, puis de nouveau à l'âge
préscolaire, ont constaté que ces enfants sont toujours en colère, non
coopératifs et indifférents à l'égard de la personne qui s'occupe le
plus d'eux. En outre, ils manquent de créativité, de persévérance et
d'enthousiasme.
Les enfants
rejetés ont plus tendance que les autres à se montrer hostiles,
agressifs ou passifs-agressifs, à être extrêmement dépendants, à avoir
une opinion négative d'eux-mêmes et de leurs capacités, à être instables
ou passifs sur le plan émotif, et à percevoir le monde qui les entoure
sous un jour négatif.
L'agression
verbale (cris, insultes) ou symbolique (claquement de porte, silence
systématique) de la part d'un parent peut avoir des effets graves sur
l'enfant. Les enfants exposés à ce genre d'abus affichent des taux
d'agressivité, de délinquance et de problèmes relationnels plus élevés.
Ceux qui subissent en outre des mauvais traitements physiques sont
encore plus susceptibles d'éprouver ces problèmes.
Contraindre
un enfant à voir ou à entendre sa mère se faire agresser, c'est lui
infliger une forme de violence psychologique. Le fait de grandir dans un
tel environnement a quelque chose de terrifiant et nuit gravement au
développement psychologique et social de l'enfant : le garçon peut
prendre l'agresseur comme modèle de comportement, et la fille peut finir
par croire que la victimisation est partie intégrante de toute relation.
C'est ainsi que le cycle de la violence se perpétue de génération en
génération.
Pour bien des
femmes prises dans une relation abusive, la violence psychologique est
beaucoup plus débilitante que la violence physique.
Les
manifestations répétées de violence verbale — accusations, railleries,
insultes, jurons, cris et paroles humiliantes — ont des effets négatifs
durables sur l'estime personnelle de la femme et contribuent à
entretenir en elle le sentiment qu'elle est inutile, qu'elle n'a aucune
valeur et qu'elle est coupable.
L'homme qui
menace de tuer ou de blesser sa partenaire, son enfant, un autre membre
de la famille ou un animal familier, affirme sa domination et son
pouvoir coercitif. La femme qui subit ce genre de violence psychologique
est terrorisée; elle se sent isolée, vulnérable et impuissante.
Les
manifestations de jalousie et de possessivité à l'égard de la partenaire
et les questions incessantes sur ses allées et venues et ses activités
sont des moyens de contrôle qui peuvent réduire considérablement
l'autonomie et la liberté de cette dernière. Isolée, celle-ci peut finir
par dépendre entièrement de son agresseur pour ses contacts sociaux, sa
situation financière et les nécessités de la vie.
La violence
psychologique peut avoir de graves conséquences d'ordre physique et
mental pour la femme : profonde dépression, anxiété, maux de tête
persistants, douleurs dans le dos et les membres, problèmes d'estomac et
autres encore.
Les femmes
qui sont agressées psychologiquement mais non physiquement sont cinq
fois plus susceptibles d'abuser de l'alcool que les femmes n'ayant
aucune expérience de la violence.
Le sujet est
encore nouveau, de sorte que la violence psychologique exercée contre
les aînés ne suscite pas encore autant d'intérêt.
Nous savons
cependant que la violence psychologique à l'égard des aînées peut être
le fait des individus ou du système, et qu'elle se manifeste dans le
cadre de diverses relations et de divers milieux; elle peut être
infligée :
• par le
partenaire;
• par un
enfant adulte ou un autre proche;
• par un
étranger la famille qui prodigue des soins à la personne à titre
d'aidant naturel ou de professionnel;
• par une
personne occupant une situation de confiance.
Un aîné
victime de violence psychologique pourra ressentir des sentiments
d'extrême incompétence, de culpabilité, de manque de confiance, de
dépression, d'échec, d'impuissance ou de désespoir. Les signes
extérieurs d'un tel état peuvent facilement se confondre avec la perte
des facultés mentales, de sorte que l'aîné sera considéré comme « sénile
» ou « réduit l'incapacité », alors qu'il est en fait victime de
violence psychologique.
Souvent,
l'agresseur manifestera de la colère ou du ressentiment envers l'aîné
devant des tiers. Il montrera un manque total de respect et de
considération pour l'aîné en l'interrompant continuellement ou en
l'humiliant publiquement. Ne pas tenir compte des désirs de l'aîné au
moment de prendre des décisions qui le concernent est un signe manifeste
de violence.
Détection de
la violence psychologique
La violence
psychologique peut être difficile à déceler. L'essentiel, toutefois, est
d'être attentif au phénomène et de le comprendre. Les indicateurs qui
suivent pourront aider à en reconnaître les manifestations.
Violence
psychologique — Indicateurs possibles
Enfants |
Adultes |
- dépression
- repli sur soi
- manque d'estime de
soi
- forte anxiété
- attitude craintive
- absence de
vitalité (enfant en bas âge)
- agressivité
- instabilité
émotionnelle
- troubles du
sommeil
- plaintes au sujet
de troubles non fondés
- comportement
anormal pour l'âge ou l'état de développement
- passivité ou
docilité excessive
- tentatives de
suicide ou mention du suicide dans la conversation
-extrême dépendance
-rendement inférieur
aux capacités
- incapacité de
faire confiance
- compulsion voler
- autres formes de
violence (connue ou présumée) |
- dépression
- repli sur soi
- manque d'estime de
soi
- forte anxiété
- attitude craintive
- sentiments de
honte et de culpabilité
- pleurs fréquents
- honte de soi et
auto-dévalorisation
- passivité ou
docilité excessive
- isolement social
- report ou refus du
traitement médical nécessaire
- malaise ou
nervosité dans les rapports avec les aidants ou avec les
proches
- tentative de
suicide ou mention du suicide dans la conversation
- abus de substances
toxiques
- refus du contact
visuel
- autres formes de
violence (connue ou présumée) |
INTERVENTIONS
JUDICIAIRES
Les
interventions judiciaires en cas de violence psychologique ou de
négligence à l'égard d'un enfant sont régies par les lois provinciales
et territoriales en matière de protection de l'enfance. Dans l'ensemble
des provinces et territoires, toute personne présumant ou soupçonnant
qu'un enfant est victime de violence psychologique ou de négligence est
tenue d'en faire part aux autorités responsables de la protection de
l'enfance ou aux services de police. Dans certaines provinces et
certains territoires, la personne qui omet de faire cette déclaration
est passible d'amende ou d'emprisonnement.
Certains
actes de violence psychologique, comme le fait de suivre une personne ou
quelqu'un connu d'elle, de communiquer directement ou indirectement avec
elle ou avec quelqu'un connu d'elle (de façon répétée, de surveiller sa
maison ou son lieu de travail, de la menacer ou de menacer un membre de
sa famille), sont des formes de harcèlement criminel. De tels
comportements ne peuvent qu'amener la personne à craindre pour sa
sécurité ou la sécurité de ses connaissances. D'autres formes de
violence psychologique, comme le fait d'insulter quelqu'un, de l'isoler,
de l'infantiliser, de l'humilier ou de l'ignorer, bien que graves, ne
constituent pas des comportements criminels et ne peuvent faire l'objet
de poursuites en vertu du Code criminel du Canada.
Que
pouvez-vous faire ?
SI VOUS
SUBISSEZ DE MAUVAIS TRAITEMENTS
Rappelez-vous
:
• Vous n'êtes
pas seul(e).
• Ce qui
arrive n'est pas votre faute.
• Personne ne
mérite d'être maltraité.
• Vous pouvez
trouver de l'aide.
SI VOUS
SOUPÇONNEZ OU SAVEZ QU'UNE PERSONNE EST MALTRAITÉE
• Écoutez-la.
• Croyez-la.
• Appuyez-la.
•
Renseignez-la sur les services de soutien auxquels elle peut faire
appel.
• Dans le cas
d'un enfant, dites ce que vous savez ou faites part de vos soupçons à un
organisme d'aide à l'enfance ou à la police.
SI VOUS
DISPENSEZ DES SERVICES
En
collaboration avec les autres organisations concernées :
•
sensibilisez davantage le public au problème de la violence
psychologique;
• soyez
attentif aux besoins des personnes qui sont victimes de violence
psychologique ou qui l'ont été par le passé;
• tenez-vous
au courant des ressources et de la documentation offertes dans le
domaine de l'intervention et de la prévention.
Où trouver du
soutien ?
- service
téléphonique de secours ou d'écoute, offert 24 heures sur 24
- maison de
transition ou foyer d'hébergement
- organisme de
services sociaux
- organisme
d'aide à l'enfance ou de services à la famille
- police
- service
d'aide juridique
- professionnels de la santé (infirmière, médecin, dentiste, etc.)
- centre de
santé communautaire
- service de
santé publique
- centre de counseling communautaire
- organisme de
maintien domicile
- centre
d'accueil pour personnes âgées
- association
de vie communautaire
- centre
d'amitié
- organisation
religieuse.
Lectures
suggérées
Comité
canadien sur la violence faite aux femmes, Un nouvel horizon : éliminer
la violence — atteindre l'égalité, Approvisionnements et Services
Canada, Ottawa, 1993.
Santé Canada,
Feuillets de renseignements : les relations parents-adolescents; les
relations parents-enfants; la violence conjugale et ses effets sur les
enfants; la violence familiale et les femmes handicapées; la violence
familiale et les personnes handicapées sur le plan mental; la violence
conjugale; la violence dans les fréquentations; les mauvais traitements
envers les personnes âgées. Centre national d'information sur la
violence dans la famille, Ottawa.
La Division
de la santé mentale de Santé Canada a publié plusieurs documents
d'information sur les mauvais traitements et la négligence à l'égard des
aînés, qui sont distribués par le Centre national d'information sur la
violence dans la famille :
Sensibilisation et réaction de la collectivité : violence et négligence
à l'égard des aînés, 1993 : manuel d'approche communautaire, destiné aux
dispensateurs de services, aux organisations de personnes âgées et aux
personnes intéressées.
Publications
sur la violence et la négligence envers les personnes âgées
institutionnalisées : Les mauvais traitements et la négligence envers
les personnes âgées en milieu institutionnel: Document de travail rédigé
à partir de documentation en langue anglaise; Les mauvais traitements
envers les personnes âgées en milieu institutionnel: Document de travail
rédigé à partir de documentation en langue française; Les mauvais
traitements et la négligence envers les personnes aînées en milieu
institutionnel: Bibliographie commentée; Trousse de formation et
ressources l'intention des fournisseurs de services: Mauvais traitements
et négligence envers les personnes âgées.
Prévention
des abus sexuels à l'égard des enfants : trousse de ressources :
pochette documentaire créée dans le cadre du projet Entraide collective
et proposant des manuels pratiques, des outils et activités, 20 études
de cas en rapport avec des initiatives de prévention, et une liste de
références (ouvrages, programmes et vidéos). La pochette existe en
français et en anglais. Renseignements : Institut canadien de la santé
infantile, 885, prom. Meadowlands Est, suite 512, Ottawa (Ontario), K2C
3N2. Tél. : (613) 224-4144; télécopieur: (613) 224-4145.
Y'a personne
de parfait : programme d'appui et d'éducation s'adressant aux parents
d'enfants âgés de 0 à 5 ans. Ce programme, qui a été développé par Santé
Canada, est offert en français et en anglais. Renseignements :
L'association canadienne des programmes de ressources pour la famille,
205-120, avenue Holland, Ottawa (Ontario), K1Y 0X6. Tél. : (613)
728-3307; télécopieur : (613) 729-5421.
Faire passer
notre message (YWCA, 1995) : manuel visant à aider les collectivités à
accroître la sensibilisation et à intervenir face à la violence envers
les femmes; l'accent est mis plus particulièrement sur les médias.
Nouveau Départ (Joan LeFeuvre, 1992) : guide pratique à l'intention des
femmes prises dans une relation abusive. Il faut dire NON À l'AGRESSION
(YWCA) : pochette documentaire qui contient des renseignements de base
et des idées d'intervention en ce qui concerne la violence à l'égard des
femmes; la pochette s'adresse particulièrement aux collectivités rurales
et isolées; elle est disponible en français et en anglais.
Renseignements : YWCA du Canada, 80, rue Gerrard Est, Toronto (Ontario),
M5B 1G6. Tél. : (416) 593-9886; télécopieur: (416) 971-8084.
A. S. A. P.:
A School-based Anti-Violence Program (Marlies Suderman, Peter Jaffe et
Elaine Hastings, 1993) : programme communautaire (évalué), qui aborde
divers sujets intéressant le milieu scolaire élémentaire et secondaire,
notamment le perfectionnement professionnel, la divulgation de cas, les
stratégies d'intervention, l'élimination des obstacles, et
l'établissement d'un plan d'action. Renseignements : London Family Court
Clinic, 254, rue Pall Mall, London (Ontario), N6A 5P6. Tél. : (519)
679-7250; télécopieur : (519) 675-7772.
Perspective
interdisciplinaire: interventions auprès des personnes âgées victimes de
mauvais traitements (Nova House, 1995) : manuel à l'intention des
dispensateurs de services, qui propose une approche pluridisciplinaire
pour les interventions auprès des aînés maltraités ou négligés, ainsi
qu'une liste de références documentaires et de services d'appui. Le
manuel est offert en français ou en anglais. Renseignements : Nova House
Women's Shelter, B. P. 337, Selkirk (Manitoba), R1A 2B2. Tél. : (204)
482-7882; télécopieur : (204) 482-8483.
A Handbook
for the Prevention of Family Violence (Community Child Abuse Council of
Hamilton/Wentworth, 1991) : manuel à l'intention du personnel des
écoles, des organisations communautaires, des professionnels de la
santé, des parents et des bénévoles. Sujets abordés : enfants
maltraités, violence dans le cadre de fréquentations, violence
conjugale, enfants témoins d'actes de violence envers leur mère, et
aînés maltraités. Renseignements : Community Child Abuse Council of
Hamilton-Wentworth, 75, rue MacNab Sud, 2e étage, Hamilton (Ontario),
L8P 3C1. Tél. : (905) 523-1020; télécopieur : (905) 523-1877.
Centres de
recherche sur la violence familiale et la violence envers les femmes :
Les cinq centres forment un réseau national de collaboration entre le
milieu universitaire et le milieu communautaire. Renseignements :
BC Yukon
Feminist Research, Education, Development and Action Centre (FREDA),
Université Simon Fraser, 515, rue Hastings, Vancouver
(Colombie-Britannique, V6B 5K3. Tél. : (604) 291-5197; télécopieur :
(604) 291-5189.
Centre de
recherche sur la violence familiale et la violence envers les femmes,
413, pavillon Tier, Université du Manitoba, Winnipeg (Manitoba), R3T
2N2. Tél. : (204) 474-8965; télécopieur : (204) 261-3283.
Centre for
Research on Violence Against Women and Children, 100 Collip Circle,
Suite 240, UWO Research Park, London (Ontario), N6G 4X8. Tél. : (519)
858-5033; télécopieur: (519) 858-5034.
Centre de
recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence
faite aux femmes (CRI-VIFF), École de service social, Université de
Montréal, C.P. 6128, succursale A, Montréal (Québec), H3C 3J7. Tél. :
(514) 343-6111; télécopieur: (514) 343-2493; ou Université Laval, 2336,
chemin Sainte-Foy, Local 0830, Pavillon Jean Durand, Québec (Québec),
G1K 7P4. Tél. : (418) 656-3286; télécopieur :(418) 656-3309.
Muriel
McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research, C. P. 4400, 676,
rue Windsor, Fredericton (Nouveau-Brunswick), E3B 5A3. Tél. : (506)
453-3595; télécopieur : (506) 453-4788.
Documents
audiovisuels distribués par l’Office national du film du Canada
C'est
l'enfant qui compte (La prévention des mauvais traitements à l'égard des
enfants)
Seen...But
not Heard: A Docu-drama about the Serious Emotional and Physical Effects
on Children Who Witness Their Mothers Being Abused
What About Us: A Group Counselling Tool to Help Children Cope with the
Experience of Having Witnessed Their Mothers Being Abused
Dès le début
(La prévention de la violence dans les fréquentations)
On ne frappe
pas qu'une fois (La violence faite aux femmes)
Auguste et
Blanche (Les mauvais traitements envers les personnes âgées)
Références et
notes
Le présent
document a été rédigé sous contrat par Laura E. Stevens, avec le
concours des personnes suivantes : Rina Arsenault, Muriel McQueen
Fergusson Centre for Family Violence Research, Fredericton (N.-B.);
Teresa Lukawiecki, consultante, Ottawa (Ontario); Pearl McKenzie,
consultante, North Vancouver (C.-B.); Jan Richardson, Women's Community
House, London (Ontario); David Wolfe, University of Western Ontario,
London (Ontario); Katalin Kennedy, Gis le Lacroix, Carol MacLeod,
Barbara Merriam et Gordon Phaneuf, Division de la prévention de la
violence familiale, Santé Canada.
Pour de plus
amples renseignements au sujet de la violence familiale, veuillez vous
adresser au :
Centre
national d'information sur la violence dans la famille
Localisateur postal 0201A1
Division de la prévention de la violence familiale
Direction générale de la promotion et des programmes de la santé
Santé Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 1B4
Téléphone :
(613) 957-2938 sans frais : 1-800-267-1291
Télécopieur :
(613) 941-8930
ATM
(appareils de télécommunication pour malentendants) : (613) 952-6396
sans frais : 1-800-561-5643
|