CHAPITRE SEPT
Les Anges, l’au-delà et la dispersion du chagrin
Même s'ils savent que personne ne meurt en
réalité, les Anges compatissent au chagrin que nous éprouvons
lorsqu'un être cher nous quitte et ils sont là pour nous aider à
nous remettre de sa perte. Ils nous montrent parfois des
signes tels des papillons, des oiseaux ou des nuages ayant la forme
d'Anges; d'autres fois, nos chers disparus nous envoient un message
pour que nous sachions qu'ils vont bien. Comme pour toute difficulté
de la vie, il est important que nous invitions nos Anges à nous
aider à nous soulager des pertes douloureuses.
Après tout, comme nous l'avons vu, nos Anges ne peuvent intervenir
que si nous leur en donnons la permission.
Nos chers disparus font souvent office d'Anges gardiens. Ceux qui
sont morts récemment nous rejoignent de temps à autre, tandis qu'ils
vivent des expériences ressemblant à l'école dans le plan de
l'au-delà. Comme ils sont toujours à portée de voix,
si vous appelez mentalement des êtres chers
disparus en particulier, ils viendront immédiatement auprès de vous.
Nos disparus nous aident durant les crises, et ils assistent
à nos vacances et à nos réunions familiales. Ils aiment être alors
reconnus; si vous n'êtes pas sûr que la présence que vous sentez est
vraiment celle d'un être cher, dites tout de même « Bonjour, je
t'aime. »
Nos chers disparus viennent souvent dans nos
rêves pour nous délivrer des messages angéliques. Ces rêves
sont extraordinaires, avec des couleurs vives et des émotions
fortes. Vous savez que ce sont des expériences réelles, mais il se
peut que votre moi inférieur tente de vous convaincre qu'elles sont
imaginaires. Ce n'est pas vrai. Les Anges et nos chers disparus
pénètrent dans nos rêves et nous livrent des messages de guérison
parce qu'ils savent que nous sommes pleinement ouverts à leurs
conseils à ce moment-là.
Dire au revoir
Michelle Mordoh Gross, qui vit en Espagne, m'a raconté comment un
Ange l'a aidée à dire « au revoir » à sa mère mourante. Voici sa
touchante histoire :
« J'étais assise au chevet de ma mère, essayant désespérément de la
réconforter en lui parlant de la vie après la mort et en lui disant
combien je l'aimais. Les médecins ne comprenaient pas pourquoi et
comment elle s'accrochait aussi longtemps à la vie. Mais moi oui.
Elle voulait tenir pendant que j'étais là, jusqu'au bout de ses
forces, parce qu'elle voulait passer autant de temps que possible
avec moi.
Alors, il m'est venu à l'esprit que je n'étais plus d'aucun secours.
Au contraire, je lui interdisais involontairement de s'en aller.
Cela a été une terrible révélation; pourtant, j'ai pris la décision
la plus difficile de ma vie. Il fallait que je la quitte pour
qu'elle se sente libre de s'en aller.
Je me suis visualisée la laissant sous la
garde d'un Ange. Tandis que je tenais sa main amaigrie dans la
mienne, je savais que ces moments étaient les derniers que nous
passions ensemble. Le cœur brisé mais toujours d'une voix douce, je
lui ai parlé de l'Ange qui s'assiérait là où j'étais assise à ce
moment-là. Je lui ai décrit l'Ange le plus beau jamais vu. Je
lui ai dit qu'il viendrait pour lui tenir compagnie, telle une
lumière dans la nuit; qu'il la protégerait, la guiderait et la
tiendrait dans ses bras. Je lui ai demandé de ne pas avoir peur mais
de faire confiance.
Des larmes coulaient sur mon visage tandis que ma mère, qui ne
pouvait plus parler, serrait ma main en signe d'acceptation. J'ai
baisé sa main en la remerciant d'être le lien entre le Ciel et la
Terre que Dieu avait choisi de me donner. Puis, je suis partie.
Quelques heures plus tard, il était 17 heures et j'étais dans
l'avion qui me ramenait chez moi. Je me suis soudain réveillée d'un
petit somme et j'ai regardé par le hublot. Le ciel était d'un bleu
étincelant; il n'y avait qu'un seul nuage, jaune et orange, juste en
face de moi. Il avait la forme de l'Ange magnifique que j'avais
imaginé pour ma mère, avec des ailes et tout ! Il tenait dans ses
bras un autre nuage ayant la forme d'une personne, comme une mère
tient son enfant endormi. De plus, sous ce deuxième nuage, il y en
avait un autre qui formait comme un lit. Alors, j'ai su que ma mère
était en sécurité et qu'elle était en route pour rentrer au Ciel.
Deux heures plus tard, je suis arrivée chez moi, certaine que le
téléphone allait sonner. Et effectivement ! L'infirmière de
l'hôpital m'a annoncé la nouvelle que je connaissais déjà. Ma mère
s'en était allée à 17 heures ce jour-là. Elle est maintenant en
sécurité; elle ne connaît plus ni la peur, ni la maladie, ni la
souffrance.
Durant notre dernière conversation, elle m'a demandé : « Quand
vont-ils venir me chercher ? »
Je lui ai répondu : « Quand tu seras prête, ce sera le meilleur
moment. » Alors, elle m'a promis de m'envoyer un arc-en-ciel si ce
que je pensais s'avérait vrai. Et, croyez-le ou non, c'était il y a
huit mois et depuis il n'y a pas eu un seul jour sans qu'un
arc-en-ciel étincelant apporte de la couleur dans ma vie. »
Les membres de
la famille qui sont de l'autre côté
Les Anges qui
nous aident sont nombreux à être en réalité des êtres chers
disparus. Soit ils nous sont assignés en permanence à titre de «
guides spirituels », soit ils nous accompagnent temporairement
durant les crises ou à la croisée des chemins de notre vie. Les
réunions de famille, lorsque mes clients se rendent compte qu'un
être cher disparu est toujours avec eux, sont l'une des joies de mes
séances.
Doreen :
Votre nature aimante et généreuse a attiré beaucoup d'êtres qui
vivent de l'autre côté et qui sont prêts à vous aider. Vous avez
avec vous deux femmes décédées que vous aimiez. L'une d'elles a
l'air d'avoir les cheveux teints; elle est de forte corpulence, a le
visage rond et n'était pas vieille lorsqu’elle est morte, peut-être
dans la soixantaine. Cette femme a l'air de descendre d'une ethnie à
la peau foncée.
Abby :
Oh, ce serait ma grand-mère du côté paternel ! Effectivement, elle
se teignait les cheveux. Elle avait un visage rond et était assez
bien en chair. Vous la décrivez parfaitement.
Doreen :
Oui, elle est avec vous.
Abby :
Oh, c'est merveilleux ! Nous étions très proches lorsqu'elle était
vivante et elle m'a tellement manqué après sa mort !
Doreen :
Il y a aussi avec vous un homme qui semble être un grand-père. Il a
l'air d'être habillé en col bleu. Il est grand et fort, et vient du
côté de votre famille maternelle.
Abby :
C'est peut-être mon grand-père, le père de ma mère ? Effectivement,
je l'ai connu.
Doreen :
Il est beau, avec des cheveux blancs, du genre de Bob Barker.
Abby :
Oui ! Oh, j'en ai des frissons. Je ne me souvenais plus de lui, mais
je suis tellement contente qu'il soit avec moi !
Doreen :
Il est avec vous en ce moment même. Avez-vous perdu un petit chien
brun ? Il y en a un qui tourne autour de vous.
Abby :
Oui, c'est ma chienne, Figi, que j'ai perdue il y a deux mois ! Oh,
elle est avec moi !
Doreen : Oui, elle est avec vous en ce moment même et vous
sert d'Ange.
Abby était ravie de savoir que ses êtres et sa chienne préférés
l'entouraient. Une fois qu'elle a compris qu'ils étaient ses Anges,
elle a commencé à tenir régulièrement des conversations mentales
avec eux. Elle demande souvent à sa grand-mère et à son grand-père
de l'aider, et elle raconte qu'elle est très reconnaissante de leur
aide.
Des
conversations qui guérissent depuis l'au-delà
Je trouve très
intéressant le fait que les êtres chers disparus de mes clients
envoient des messages pour essayer de rétablir ou d'améliorer leurs
relations après leur mort. C'est l'une des façons dont nos disparus
agissent à titre d'Anges pour nous aider à nous soulager de la
souffrance ou de la culpabilité. Vous verrez dans l'histoire
suivante comment la sœur décédée de l'une de mes clientes est venue
régler une question non résolue. Lorsque nous avons une conversation
avec nos chers disparus, nous les aidons à apaiser leur âme tout en
nous apportant la paix à nous-mêmes.
Doreen :
Il y a avec vous une femme qui n'était pas très vieille lorsqu'elle
est morte.
Ruth :
Ce pourrait être ma sœur.
Doreen :
Avait-elle les cheveux foncés ?
Ruth :
Oui.
Doreen :
Bon, alors c'est elle. Elle donne l'impression d'être une sœur. On
dirait qu'elle était dans la cinquantaine quand elle est morte.
Ruth :
Elle avait 52 ans.
Doreen :
D'accord, alors c'est vraiment elle. Elle est en très bonne santé à
présent, je peux vous l'assurer. Elle a le visage radieux et ne
souffre aucunement. Elle s'excuse parce qu'elle a l'impression
d'avoir quasiment vécu à vos crochets à la toute fin de sa vie.
Ruth :
Oh, c'est tellement gentil de sa part, mais cela ne me gênait
vraiment pas du tout de prendre soin d'elle.
Doreen :
Eh bien, elle dit qu'elle a besoin de s'enlever ce poids qui
l'oppresse depuis sa mort. Votre sœur dit qu'elle se sentait inutile
et impuissante, et que vous savez qu'elle n'aurait jamais abusé de
votre bonté à moins d'y être absolument obligée.
Ruth :
S'il vous plaît, dites-lui que cela m'a fait plaisir d'être auprès
d'elle durant les derniers mois de sa vie.
Doreen :
Elle vous entend, Ruth, et elle hoche la tête en reconnaissance de
vos paroles.
Ruth :
Je t'aime,
sœurette ! Je t'aimerai toujours.
Par ailleurs,
un message venu de l'autre côté a apaisé la culpabilité que ma
cliente Karla ressentait depuis cinq ans.
Karla :
Ma mère est
morte il y a cinq ans. À l'époque, j'étais fortement dépendante de
la drogue. Alors qu'elle était mourante, elle m'a demandé si j'en
prenais encore et j'ai dit non. J'ai menti. Je me sens coupable
depuis le jour où elle est morte à cause de ce mensonge. Je l'ai
fait uniquement pour ne pas ajouter à ce que la maladie lui avait
déjà fait endurer. Les questions que je me pose sont celles-ci : «
Sait-elle que j'ai menti ? Si oui, me pardonne-t-elle ? » Je suis en
voie de guérison à présent. Il y a quatre ans, huit mois et dix-huit
jours que je ne touche plus à la drogue. Cependant, le mensonge que
j'ai fait me dérange beaucoup.
Doreen :
Je vous en
prie, soyez en paix avec votre conscience, ma chère. Votre mère sait
que vous lui avez dit cela par amour pour elle et que vous essayiez
de lui épargner du stress et du chagrin supplémentaires. Elle ne
vous juge en aucune manière, bien au contraire ! Elle vous bénit
d'avoir cette nature aimante.
Peu de temps après son décès, elle vous a aidée à devenir
sobre. Elle veille encore sur vous avec un amour inconditionnel,
tout comme votre grand-mère et vos deux Anges gardiens.
Des relations saines avec des êtres chers disparus
Nos relations avec ceux que nous aimons ne s'arrêtent pas
avec leur mort; elles changent simplement de forme. Étant
psychothérapeute et médium clairvoyante, j'aide mes clients à
entretenir de saines relations avec leurs êtres chers partis de
l'autre côté. De telles relations sont dans l'intérêt des âmes qui
se trouvent des deux côtés du voile de la mort.
Les survivants éprouvent des émotions embrouillées dans
lesquelles il leur faut faire un tri à la suite du décès d'un être
aimé. Celui qui survit ressent probablement de la tristesse, de la
solitude et de la confusion. Du moins, ce sont là les sentiments que
nous rencontrons généralement chez quelqu'un qui vient de perdre un
ami ou un membre de sa famille. Cependant, ceux qui survivent
ressentent parfois de la colère ou de la frustration à l'encontre de
l'être cher disparu. Il est difficile de dépasser ces sentiments,
car la plupart des survivants ne sont pas enclins à admettre qu'ils
sont fâchés contre une personne décédée. Il ne semble pas « correct
» d'éprouver du ressentiment à l'égard de quelqu'un qui s'en est
allé.
Toutefois, admettre ces sentiments parfaitement normaux
entre pour une part importante dans la guérison de l'âme à la suite
d'une perte. Après tout, nos êtres chers disparus sont totalement
conscients de notre manière de nous sentir à leur égard et de penser
à eux. Nous ne pouvons rien cacher à quelqu'un qui est de l'autre
côté !
Nous pouvons seulement nous cacher nos
sentiments à nous-mêmes, mais c'est aux dépens de notre tranquillité
d'esprit. Lorsque nous nions nos sentiments véritables, nous nous
empêchons d'être heureux et nous bloquons le développement spirituel
de ceux que nous aimions.
Par exemple, ma cliente Laura était très en colère contre
son père parce qu'il n'avait pas bien pris soin de lui-même. Il
était mort des suites d'une longue maladie et elle était furieuse
après lui parce que son style de vie malsain, incluant la cigarette
et la boisson, avait contribué à le faire mourir. En même temps,
Laura se sentait coupable d'être en colère contre son père et elle
avait l'impression de lui « avoir manqué de respect après sa mort ».
Durant notre première séance, le père de Laura a traversé
depuis l'autre côté et a demandé à sa fille de bien vouloir lui
pardonner. Il a expliqué que son grand souci pour le bien-être
émotionnel de Laura l'empêchait de s'éloigner du monde des vivants.
Il arrive très fréquemment que, lorsque nous
sommes particulièrement bouleversés par la mort d'une personne
chère, celle-ci reste auprès de nous pour s'assurer que nous allons
bien. Cependant, à moins qu'elle ait été assignée pour être notre
guide spirituel, passer autant de temps avec nous contrarie sa
propre progression. Le père de Laura voulait continuer son
chemin vers le monde de l'esprit afin de pouvoir participer à des
activités qui l'aideraient à se développer; or, il désirait
auparavant que Laura lui permette de la quitter.
Une autre cliente, Maryann, gardait une profonde rancune à
l'égard de son père décédé pour les mauvais traitements qu'il lui
avait infligés durant son enfance. Pendant notre séance, le père de
Maryann a traversé depuis l'au-delà et lui a exprimé son profond
regret de lui avoir fait du mal. Il lui a également demandé pardon.
Tandis que Maryann sanglotait de chagrin en raison des
violences qu'elle avait vécues dans l'enfance et de la mort de son
père, son grand-père paternel est soudain apparu. Il lui a expliqué
qu'il était en grande partie responsable des mauvais traitements
qu'elle avait subis enfant, car lui-même avait brutalement battu son
fils lorsque celui-ci était petit. Au fil du temps, cette violence
vécue en bas âge avait poussé le père de Maryann à devenir un
bourreau d'enfants. Le grand-père suppliait Maryann de leur
pardonner à tous les deux. Il lui a expliqué que, ce faisant, elle
se libérerait de sa colère et de son ressentiment.
Laura et Maryann désiraient toutes les deux pardonné à
leurs pères décédés.
Toutefois, désirer pardonner et pardonner de
bonne foi étant deux processus distincts, mes deux clientes
ont eu plusieurs séances de conseil avec moi avant d'être prêtes à
totalement laisser aller leur colère et leur ressentiment.
Laura a fini par reconnaître que son père avait adopté un
style de vie malsain pour être en mesure de faire face à une
carrière sans satisfaction. Elle a pu éprouver de la compassion pour
cet homme coincé dans une profession qu'il n'aimait pas, et son état
d'esprit l'a aidée à se libérer du refus de pardonner qu'elle
éprouvait à son égard. Mon autre cliente, Maryann, a pardonné à son
père et à son grand-père après m'avoir dit : « Je pardonnerai à papa
et à grand-père, mais je condamnerai toujours leurs actes. » C'est
une façon de laisser aller la vieille colère.
Après tout, le plus important, c'est de pardonner à la personne.
Nous nous faisons le plus grand bien et nous réconfortons
nos êtres chers disparus lorsque nous admettons ouvertement toutes
nos émotions en rapport avec la souffrance et que nous en venons à
bout. Écrire une lettre très honnête à un disparu est une méthode
très efficace. Tandis que vous écrivez, ne déguisez ni ne censurez
vos sentiments en aucune façon. Souvenez-vous que l'être disparu
sait déjà tout ce que vous ressentez à son égard; il ne vous juge
pas d'avoir un sentiment hostile et il désire simplement que vous
éprouviez la paix de l'esprit et le bonheur qu'engendrent
l'honnêteté à l'égard de soi-même et le pardon.
Vos relations
avec vos êtres chers partis de l'autre côté peuvent être des plus
satisfaisantes. Mes clients sont nombreux à me dire que les
relations qu'ils entretiennent avec leurs êtres chers après la mort
sont encore plus intimes et honnêtes que celles qu'ils entretenaient
ici-bas. La mort n'implique pas un terme à l'amour que vous avez
partagé. Rappelez-vous que l'amour ne meurt jamais !
Voici une prière pour vous aider à apaiser votre souffrance et à
ressentir le réconfort que vos chers disparus et Dieu veulent pour
vous. Adaptez-la pour qu'elle vienne de votre cœur et qu'elle
corresponde à votre situation.
PRIÈRE ANGÉLIQUE POUR ATTÉNUER LE
CHAGRIN d'un être disparu
Cher Dieu,
Je sais que mon être cher disparu est retourné au Ciel auprès de
Toi. Je Te demande de veiller sur lui afin que Ton amour l'élève. Je
T'en prie, envoie-lui d'autres Anges et aide-le à se sentir
merveilleusement bien et heureux en s'adaptant à la vie au Ciel.
S'il Te plaît, envoie aussi d'autres Anges auprès de moi et aide-moi
à laisser aller ma tristesse et mon chagrin. Aide-moi à me délester
du poids que j'éprouve afin que je puisse revenir à la vie que mon
être cher désire pour moi. Je T'en prie, envoie-moi un signe depuis
le Ciel pour que je sache que mon être cher est entre Tes mains.
Amen.
Suite des
chapitres
Introduction :
Archange Raphaël, guérisseur suprême parmi les Anges - Table des
matières
Chapitre
1 -
Chapitre 2 -
Chapitre 3 -
Chapitre 4 -
Chapitre 5 -
Chapitre 6
Chapitre 7 -
Chapitre 8 -
Chapitre 9 -
Chapitre 10
-
Chapitre 11
-
Chapitre 12
Annexe :
Visualisation -
Affirmations -
Exercices de
pardon