Pour être en bonne santé, il suffit que je me nourrisse bien !
À peine au 15 septembre et déjà je me sens ramollo,
tristounette, anxieuse, insomniaque, limite dépressive et je ne
vous parle pas de ma libido ! C’est sûr, je manque de quelque
chose. Je commence par revoir mon alimentation, source première
d’énergie et de santé. Vu l’état dans lequel j’erre, elle
n’assure pas la dose suffisante en Oméga-3.
Combien
m’en
faut-il
?
Ces
acides
gras
dits «
essentiels
» (car
le corps
ne peut
les
fabriquer)
sont
indispensables,
car ils
constituent
les deux
tiers du
cerveau,
lequel
s’il en
est
privé
déprime
tout
simplement.
Ils sont
également
précieux
pour les
yeux, le
cœur,
les
vaisseaux,
la
circulation
sanguine
et les
tissus
nerveux.
Selon le
Dr David
Servan-Schreiber,
c’est la
plus
grande
révolution
médicale
depuis
la
découverte
des
antibiotiques
! Ainsi,
le Dr
Michel
de
Lorgeril,
cardiologue
et
nutritionniste
du CNRS,
révèle
dans une
étude
publiée
en 1994
que le
régime «
méditerranéen
» réduit
jusqu’à
76% la
mortalité
des
patients
dans les
deux ans
suivant
un
infarctus,
agissant
au
passage
sur
l’humeur.
Or en
France,
l’apport
journalier
moyen
oscille
entre
0,30 g
et 0,40
g, alors
que
l’organisme
de la
femme en
nécessite
1,6 g et
celui de
l’homme
2 g.
L’enfant
en
pleine
construction
en a
encore
plus
besoin.
De même,
plus on
vieillit
et plus
il faut
en
consommer.
Où
les
trouver
?
L’Oméga-3
est
présent
surtout
dans les
algues
et le
plancton,
absorbé
par les
poissons,
surtout
des mers
froides.
Je
réduis
donc ma
consommation
de
viande
et
fréquente
assidument
le rayon
pêche,
en
alternant
saumon,
thon,
anchois,
sardines
et
harengs
(poissons
les plus
riches),
sans
oublier
les
coquillages
et les
crustacés.
Il faut
que j’en
mange 5
fois par
semaine
: frais,
en
boîte,
sous
vide ou
congelé.
Je
trouve
encore
des
Omega-3
dans
certains
légumes
verts
comme la
mâche,
les
épinards
et les
pissenlits,
ainsi
que dans
l’huile
de colza
et de
noix,
dans les
œufs et
le porc
(lardons
et
jambon
supérieur).
Et bébé,
en
trouve
dans le
lait
maternel.
Gare
aux
Oméga 6
!
Parallèlement
à ce
déficit,
on
assiste
à une
surconsommation
d’Omega-6,
source
de
cholestérol.
J’ai
donc la
main
légère
quant à
l’huile
de
tournesol,
la
margarine
et la
viande.
L’équilibre
entre
Oméga-3
et
Oméga-6
est un
facteur
déterminant
du bien
être
physique
et
mental.
Complémentaire
:
Être
acteur
de sa
santé,
c’est
également
pratiquer
une
activité
physique
20
minutes
3 fois
par
semaine
et
réduire
sa
consommation
de
tabac.
Et si je
n’ai pas
le temps
de
manger
correctement,
je
prends
des
compléments
alimentaires
riches
en
Oméga-3,
sous
forme de
gélules
faciles
à
absorber,
à raison
de deux
cures
annuelles.