Ce sont
nos
"concepts
modelants",
nos
"patterns",
qui
régissent
notre
comportement.
Notre
vie est
composée
"d'agréable"
et de
"désagréable.
Ceci est
le
résultat
direct
de
structures
modelantes
de
pensées,
qui
régissent
notre
comportement.
Et
aussi,
notre
bonheur
ou notre
malheur
!
Parmi
nos
structures
modelantes
actuelles
(patterns),
certaines
sont
bénéfiques,
d'autres
maléfiques.
Dans ce
livret,
nous ne
retiendrons
que les
maléfiques.
La
question
que nous
nous
posons
maintenant
est :
"Pouvons-nous
transmuer
le
"désagréable"
en
"agréable"
au moyen
de
nouvelles
structures
?
Pouvons-nous
transformer
nos
maladies
en santé
parfaites
?
Transmuer
le
désagréable
Chaque
acte que
nous
posons,
et même
chacune
de nos
pensées,
dépendent
directement
d'une
structure
modelante
sous-jacente.
Ces
structures
créent
notre
réalité
et notre
vie. Il
nous est
possible,
en les
modifiant,
de
transformer
notre
vie. Il
ne
faudrait
pas nous
laisser
rebuter
par le
terme
"structures
modelantes".
Dans
l'industrie,
les
moules
sont des
structures
modelantes.
La
matrice
de la
femme en
est une
autre,
car
l'immeuble,
une fois
terminé,
aura les
dimensions
et les
formes
de sa
structure
modelante.
Ces
structures
modelantes
de la
pensée
se
matérialisent
dans
notre
vie et
continueront
à se
matérialiser
aussi
longtemps
qu'elles
ne
seront
pas
effacées
ou
retirées
de notre
esprit.
Quelle
joie
j'ai
éprouvée
lorsque
j'ai
enfin
découvert
cette
nouvelle
façon de
penser.
Cette
nouvelle
conscience,
cette
nouvelle
compréhension
des
difficultés
que
j'éprouvais
sur le
plan
physique,
et
comment
c'était
moi-même
qui les
avais
créées,
à mon
insu,
produisit
un grand
changement
dans ma
vie. Je
ne
pouvais
donc, à
partir
de
maintenant,
cesser
de
blâmer
la vie
et les
autres
pour mes
propres
déboires,
et
pouvais,
désormais,
pendre
l'entière
responsabilité
de ce
qui me
concernait.
Sans
alors me
reprocher
quoi que
ce soit,
ou me
culpabiliser
en
aucune
façon,
je
pouvais
désormais
éviter
de me
créer de
nouvelles
structures
modelantes
susceptibles
d'engendrer
de
nouvelles
maladies.
Par
exemple,
je ne
comprenais
pas
pourquoi
j'avais
souvent
le
torticolis.
J'ai
découvert
que le
cou
représentait
cette
partie
mobile
de mon
corps
qui me
permettait
la
flexibilité
nécessaire
pour
voir
plusieurs
facettes
d'une
même
question.
J'étais
une
personne
rigide,
refusant
souvent
d'envisager
d'autres
aspects
d'une
question
que les
miens. À
mesure
que ma
pensée
est
devenue
plus
flexible,
que je
suis
devenue
plus
compréhensive
et
aimante,
je suis
arrivée
à voir
le point
de vue
des
autres,
et mon
cou a
cessé de
m'importuner.
Si mon
cou se
met à
raidir à
nouveau,
je
vérifie
à quel
endroit
ma
pensée
s'est
raidie
et
durcie.
Remplacer
les
vieilles
structures
modelantes
(patterns
de
pensée)
Afin
d'enrayer
tel ou
tel
conditionnement
d'une
façon
permanente,
il faut
travailler
à en
dissoudre
la
cause.
Trop
souvent,
vu que
nous
l'ignorons,
nous
n'arrivons
pas à
savoir
par où
commencer.
S'il
vous
arrive
de dire
: "Si
seulement
je
savais
d'où me
vient ce
mal", ce
fascicule
vous
aidera à
en
trouver
les
causes
"probable".
Il
pourra,
au
surplus,
vous
servir
de guide
en vue
de
développer
de
nouvelles
structures
modelantes,
génératrices
de
meilleure
santé.
Nos
conditionnements
sont
créées
par nos
besoins.
Pas de
besoins,
pas de
conditionnements.
Les
symptômes
que nous
avons ne
sont que
les
effets
extérieurs
de nos
BESOINS.
Nous
devons
donc
agir à
partir
de
l'intérieur
si nous
voulons
nous en
défaire.
La
volonté
et la
discipline
n'aboutissent
généralement
à rien.
Ils ne
servent
tout au
plus
qu'à
entretenir
une
guerre
dirigée
contre
les
effets
extérieurs.
C'est
comme
couper
l'herbe,
au lieu
d'arracher
les
racines.
Avant
donc
d'entreprendre
l'implantation
de
nouvelles
structures
modelantes
(patterns),
appliquez-vous
à vous
défaire
de votre
besoin
de :
cigarettes,
d'avoir
un
surplus
de
poids,
d'avoir
mal à la
tête, ou
autres.
Quand le
besoin
n'existe
plus,
l'effet
extérieur
cesse
d'exister
par le
fait
même. Il
est
impossible
pour une
plante
de vivre
sans
racines.
Les
structures
modelantes
qui à
elles
trois
causent
plus de
maux au
corps
que
toutes
les
autres
mises
ensemble
sont: La
critique,
la
colère
et le
ressentiment.
La
critique
longtemps
entretenue
dégénérera
en
arthrite,
la
colère
deviendra
brûlure
et
inflammation
et
débordera
dans le
corps.
Le
ressentiment
longtemps
refoulé
ronge et
envenime
et à
long
terme
provoque
tumeurs
et
cancers.
Il est
tellement
plus
facile
de se
libérer
de ces
structures
modelantes
négatives
lorsqu'on
est en
santé,
que
d'attendre
d'être
malade
ou
menacé
par le
couteau
du
chirurgien.
La liste
suivante
des
équivalences
mentales
des
maladies
a été
compilée
après
plusieurs
années
d'études,
de
conférence
ainsi
que
d'après
mon
expérience
personnelle
en tant
que
thérapeute.
Elle
peut
vous
servir
de guide
rapide
et vous
permettre
de
repérer
rapidement
les
patterns
mentaux
sous-jacents
à vos
maladies.
Je vous
offre
cette
liste
avec
amour.
Je
désire
ardemment
partager
avec
vous les
effets
positifs
de vos
"bons"
patterns.
Les
enfants
et les
animaux
sont
très
sensibles
et
ressentent
fortement
les
états de
conscience
qui les
entourent.
Donc,
lorsque
vous
travaillez
avec des
enfants
et des
animaux,
concentrez
une
partie
de vos
efforts
en vue
de
clarifier
la
conscience
de leurs
proches
et qui
ont une
influence
directe
sur eux,
tels que
les
parents
immédiats,
les
parents
proches
et les
professeurs.
Nous
vous
invitons
à aller
plus
loin, à
aller
au-delà
des
causes
physiques,
et ainsi
remonter
aux
causes
mentales.
Voilà le
genre de
thérapie
que
j'exerce
auprès
de mes
clients.
Si vous
veniez
me
consulter
parce
que vous
seriez
constipé,
j'en
déduirais
immédiatement
que
votre
esprit
serait
bloqué
par des
pensées
limitatives.
J'en
déduirais
aussi
que
votre
esprit
serait
habité
par la
peur que
si vous
vous
départiez
de quoi
que ce
soit,
qu'il ne
vous
serait
plus
possible
de le
remplacer.
Ceci
peut
aller
plus
loin
qu'une
attitude
mesquine
par
rapport
à
l'argent.
Cela
peut
expliquer
la peur
de
perdre
un ami
qui ne
vous
enrichit
plus, un
emploi
qui ne
vous
satisfait
plus ou
des
biens
qui vous
sont
devenus
inutiles.
Je
tenterais
ensuite
de vous
faire
saisir
qu'un
poing
fermé et
une
attitude
hermétique
ne peut
contenir
rien de
neuf.
Nous
travaillerions
avec
vous
afin de
vous
amener à
faire
confiance
en un
univers
qui
pourvoit
à nos
besoins
et à
acquérir
un peu
plus la
sensation
de la
Vie qui
coule en
nous
avec
aisance.
Je vous
aiderais
à
comprendre
qu'il y
a un
cycle
continue
de
bonnes
choses
qui
passent,
que vous
pouvez
utiliser
selon
vos
besoins,
en
laissant
aller de
plein
gré ce
qui ne
vous est
pas
utile,
afin de
faire de
la place
aux
choses
nouvelles.
Je vous
suggérerais
ensuite
de
retourner
à la
maison
et de
faire le
grand
ménage
de vos
placards,
vous
débarrassant
de tout
ce qui
ne vous
sert
plus,
afin de
faire de
la place
pour du
neuf. Et
tout en
accomplissant
ceci, de
dire à
haute
voix :
"je me
défais
de mes
vieilles
choses
afin de
faire de
la place
pour des
nouvelles".
Progressivement,
en
appliquant
à votre
vie le
principe
du
"lâcher
prise"
et du
"je me
défais
de",
votre
constipation,
qui
était
pour
vous
votre
façon de
vous
accrocher
à, de
retenir,
et de
vous
agripper,
disparaîtra.
Votre
corps
sera
alors en
mesure
de se
débarrasser
par
lui-même,
et d'une
façon
normale
et
facile
de ce
qui ne
lui est
plus
utile :
ses
détritus.
Vous
avez
sans
doute
remarqué
que les
concepts
les plus
souvent
utilisés
dans mon
livre
sont :
l'Amour,
la Joie
et la
Paix.
Quand on
peut
véritablement
arriver
à vivre
à même
cet
espace
d'amour
qui
prend sa
source
dans
notre
coeur,
c'est
alors
que la
paix et
la joie
s'installent
dans
notre
vie et
que la
maladie
et
l'inconfort,
sous
toutes
ses
formes,
cessent
de nous
importuner.
Il
n'y a
pas de
remède
plus
fort que
l'Amour.
L'Amour
dissout
la
colère,
l'Amour
fait
fondre
les
ressentiments.
L'Amour
dissipe
la peur.
L'Amour
ouvre la
Voie,
l'Amour
débloque
la Voie,
l'Amour,
c'est la
Voie.
Si vous
réussissez
à vous
connecter
à
l'espace
d'amour
total de
vous-même,
alors
votre
vie dans
sa
totalité
s'écoulera
dans
l'aisance
et
l'harmonie,
la
santé,
la
prospérité
et la
joie.
Je vous
invite à
tenter
cette
petite
expérience
pendant
une
semaine.
Commencez
désormais
chacune
de vos
phrases
en vous
disant
doucement
à
vous-même
: "Je
m'aime,
donc...".
Cet
exercice
est
destiné
à vous
éclairer
sur
vous-même.
Quand on
pratique
cet
exercice
d'une
façon
consistante,
elle
nous
révèle
d'abord
que nous
faisons
preuve
de très
peu
d'amour
envers
nous-mêmes,
et
surtout,
si vous
persistez
à le
faire
jusqu’à
la fin
de la
semaine,
votre
façon de
penser
et de
sentir
changera
totalement.
Quand on
s'applique
à
développer
en soi
une
attitude
vraiment
aimante,
nos
expériences
de vie
changent
comme
par
miracle.
C'est
difficile
de dire
: "Je
m'aime,
donc, je
déteste
celui-ci
ou
celui-là",
ou "Je
m'aime,
donc, je
vais me
rendre
malheureuse".
Je
terminerai
en vous
donnant
une
prescription
d'amour.
Il
existe
au
coeur
de
mon
être
un
puits
d'amour
infini.
Je
laisse
désormais
cet
amour
jaillir
à la
surface
de
ce
puits.
Cet
amour
remplit
mon
coeur,
mon
corps,
mon
esprit,
ma
conscience,
tout
mon
être.
Cet
amour
irradie
ensuite
de
moi
en
toutes
directions
et
me
revient
multiplié.
Plus
je
puise
à ce
puits
d'amour,
plus
je
dispense
l'amour
avec
générosité,
plus
j'en
ai
en
abondance,
car
la
provision
est
illimitée.
L'usage
de
l'amour
me
fait
sentir
bien:
c'est
l'expression
de
ma
joie
intérieure.
Je
m'aime,
donc
je
traite
mon
corps
avec
amour.
Je
lui
donne
des
aliments
et
des
boissons
nourrissantes.
Je
l'habille
et
l'entretient
avec
amour.
Mon
corps
me
répond
avec
amour,
en
me
faisant
jouir
d'une
santé
resplendissante
et
d'une
énergie
sans
bornes.
Je
m'aime,
donc
je
me
procure
une
maison
confortable,
celle-ci
répondant
à
tous
mes
besoins
et
c'est
toujours
avec
plaisir
que
je
m'y
retrouve.
Je
remplis
toutes
les
pièces
de
ma
maison
de
vibrations
d'amour,
afin
que
chacun
qui
y
pénètre,
moi
la
première,
se
sente
rempli
d'amour
et
en
repars
nourri.
Je
m'aime,
donc
j'ai
un
emploi
que
j'aime
vraiment,
un
emploi
qui
utilise
mes
talents
créateurs
et
mes
dons,
travaillant
avec
et
pour
des
gens
que
j'aime
et
retirant
un
bon
revenu.
Je
m'aime,
donc,
je
me
conduis
et
pense
d'une
façon
amoureuse
envers
tous,
parce
que
je
sais
que
tout
ce
qui
sort
de
moi
me
revient
multiplié.
Dans
mon
milieu,
je
n'attire
que
des
personnes
aimantes,
parce
qu'elles
sont
le
reflet
de
ce
que
je
suis.
Je
m'aime,
donc
je
pardonne.
Je
me
libère
totalement
de
mon
passé,
et
de
toute
expérience
passée,
et
je
suis
libre.
Je
m'aime,
donc
j'aime
totalement,
ici
et
maintenant,
et
je
fais
l'expérience
de
vivre
chaque
moment
comme
étant
un
moment
privilégié,
qui
est
bon
pour
moi
et
qui
me
construit.
Je
sais
que
mon
avenir
s'annonce
sûr,
brillant
et
rempli
de
joie,
parce
que:
Je
suis
un
enfant
bien-aimé
de
l'Univers,
et
que
l'Univers
prend
soin
de
moi
avec
Amour,
maintenant,
et
pour
tous
les
temps
à
venir.
ET
C'EST
AINSI.
Introduction
sur
Louise
Hay :
Louise
Hay est
une
femme
absolument
extraordinaire.
Jusqu'à
l'âge de
40 ans,
sa vie a
été un
cauchemar
: viols,
abandon,
maladie...
Un jour,
elle a
décidé
de
changer
tout
cela et
commencé
à
travailler
sur
elle-même.
Elle est
maintenant
une
thérapeute
reconnue
dans le
monde
entier.
Ses
livres
sont
traduits
dans
toutes
les
langues.
Sa
vision
positive
de la
vie
ainsi
que son
solide
bon sens
sont
d'un
grand
secours
pour
traverser
les
épreuves.
Conférencière,
professeure
de
métaphysique
et
auteure
de
best-sellers,
Louis L.
Hay a
publié
de
nombreux
ouvrages,
dont You
Can Heal
Your
Life et
Empowering
Women.
Ses
livres
ont été
traduits
en 26
langues,
dans 35
pays.
Louise a
commencé
sa
carrière
en 1981,
à titre
de
ministre
de la
Science
du
mental.
Elle a
déjà
aidé des
millions
de gens
à
découvrir
et à
exploiter
leur
plein
potentiel
créateur
à des
fins de
croissance
personnelle
et
d'auto-guérison.
Louise
Hay est
fondatrice
et
présidente
de Hay
House,
Inc.,
une
maison
d'édition
qui
diffuse
des
livres
et des
cassettes
audio et
vidéo
contribuant
à guérir
la
planète.
LOUISE
HAY :
Un jour,
je
découvris
soudainement
que
j'étais
atteinte
d'un
cancer.
Étant
donné
mes
expériences
d'enfance
tellement
négatives,
notamment
le viol,
je ne
m'étonnais
pas
d'avoir
créé ce
cancer
dans ma
région
vaginale.
Ma
première
réaction
fut
celle de
toutes
les
personnes
dans ce
cas : la
panique
totale.
Cependant,
grâce à
mon
travail,
je
connaissais
l'efficacité
de la
guérison
mentale.
L'occasion
m'était
donnée
de me la
prouver.
N'avais-je
pas
écrit un
livre
sur les
structures
mentales.
Je
savais
que le
cancer
trahit
un
ressentiment
tellement
profond
et
durable
qu'il
finit
par
ronger
notre
corps.
J'avais
refusé
de
dissoudre
la
colère
et le
ressentiment
envers
"eux"
accumulé
pendant
mon
enfance.
Je
n'avais
pas une
minute à
perdre.
Un
travail
considérable
m'attendait.
Pour
moi,
malgré
son
apparence
effrayante,
le terme
INCURABLE
signifie
simplement
qu'une
maladie
ne peut
pas être
guérie
par une
thérapie
extérieure,
et que
par
conséquent
nous
devons
sonder
notre
inconscient
pour y
parvenir.
Je
savais
que si
je
subissais
une
opération
sans me
débarrasser
de mes
schémas
intérieurs,
cette
intervention
serait
inévitablement
suivie
d'autres,
jusqu'à
ce qu'il
n'y ait
plus
rien à
couper
sur
Louise.
Cette
idée ne
m'enchantait
guère.
En
revanche,
une
ablation
de la
tumeur
suivie
d'un
nettoyage
mental
empêcherait
toute
résurgence.
Je doute
qu'un
cancer
ou toute
autre
maladie
ne
réapparaisse
que
parce
qu' "ils
n'ont
pas tout
enlevé".
Les
rechutes
surviennent
lorsqu'un
patient
n'a pas
effectué
de
changement
mental.
Il
recrée
ainsi la
même
maladie,
parfois
ailleurs.
J'étais
donc
persuadée
qu'une
opération
ne
serait
pas
nécessaire
si je
parvenais
à me
défaire
du
schéma
mental
qui
avait
provoqué
mon
cancer.
Après de
longues
discussions
avec les
médecins
et
surtout
après
leur
avoir
dit que
j'étais
sans
argent,
ils
repoussèrent
de trois
mois
l'échéance
de leur
intervention.
Je
voulais
me
guérir
de mes
propres
mains.
Je
rassemblais
toutes
les
informations
et tous
les
livres
sur les
thérapies
alternatives
que je
trouvais.
Ils
m'aideraient
à
vaincre
la
maladie.
Dans les
librairies,
dans les
magasins
diététiques,
j'achetais
aussi
tous les
ouvrages
sur le
cancer.
Je
m'inscrivis
même à
la
bibliothèque
pour
pousser
plus
loin mes
recherches.
Par la
lecture,
je
m'initiai
aussi à
la
réflexologie
et à la
thérapie
colonique,
car je
sentais
que ces
techniques
me
seraient
bénéfiques.
Je
rencontrai
les
personnes
qu'il
fallait.
Je me
mis en
quête
d'un
spécialiste
de la
réflexologie
et me
rendis
un soir
à une
conférence
sur ce
sujet.
Contrairement
à mon
habitude,
j'étais
assise
au fond
de la
salle
quand un
homme
s'installa
à mes
côtés.
Il était
réflexologue
!
Pendant
deux
mois, il
vint me
soigner
trois
fois par
semaine
à
domicile
et me
fut
d'une
grande
aide.
Je
savais
aussi
que je
devais
m'aimer
beaucoup
plus. On
m'avait
donné
peu
d'amour
pendant
mon
enfance
et
personne
n'avait
contribué
à ce que
je me
sente
bien
dans ma
peau.
J'avais
perpétué
le
comportement
négatif
de mon
entourage
à mon
égard :
je me
critiquais
sans
cesse.
Mon
travail
pour
l'Église
m'avait
confirmé
que je
devais
m'aimer
et
m'approuver.
Pourtant,
comme
pour un
régime
que l'on
repousse
toujours
au
lendemain,
je n'y
arrivais
pas
encore.
Mais le
moment
était
venu. Au
début,
il me
fut
pénible
de me
mettre
face à
un
miroir
et de me
déclarer
: « Je
t'aime
très
sincèrement,
Louise.
» Je ne
me suis
pas
découragée
et il
fallut
peu de
temps
avant
que je
ne
remarque
un
changement
d'attitude
dans
certaines
situations.
Je me
dénigrais
de moins
en
moins,
signe
d'un
réel
progrès.
Je
savais
que je
devais
impérativement
me
débarrasser
du
schéma
de
ressentiment
que je
gardais
de mon
enfance.
Oui, mon
enfance
fut
difficile,
marquée
par
d'incessants
mauvais
traitements.
Mais ce
passé
était
révolu
depuis
longtemps.
Il ne
devait
plus me
servir
d'excuse
pour me
maltraiter.
Si je me
rongeais
littéralement
le corps
par une
tumeur
cancéreuse,
cela
signifiait
que je
n'avais
pas
pardonné.
Il était
temps de
dépasser
les
incidents
de ma
jeunesse
afin de
COMPRENDRE
quelles
expériences
avaient
créées
les
personnes
qui
n'avaient
pas su
me
rendre
heureuse.
Un bon
thérapeute
m'aida à
sortir
la
rancœur
et la
rage
accumulées
en moi
en me
faisant
frapper
des
coussins
et
hurler.
Je me
sentis
aussitôt
soulagée.
Puis je
rassemblai
les
souvenirs
de ce
que mes
parents
m'avaient
raconté
de leur
propre
enfance.
Je les
vis
alors
sous un
autre
angle.
Grâce à
ma
compréhension
et
conscience
d'adulte,
j'éprouvais
maintenant
de la
compassion
envers
leur
propre
souffrance;
et ma
rancœur
finit
par se
dissoudre.
En
outre,
j'eus
recours
à un
nutritionniste
pour me
nettoyer
de
toutes
les
toxines
accumulées
pendant
des
années
de
mauvaises
habitudes
alimentaires.
J'ai
compris
à quel
point
elles
nous
empoisonnent
notre
mental.
Il
m'imposa
un
régime
draconien,
essentiellement
composé
de
légumes
verts.
Trois
séances
hebdomadaires
d'irrigation
colonique
complétèrent
ce
traitement
pendant
le
premier
mois.
Je ne me
fis pas
opérer,
et grâce
à tout
ce
travail
de
nettoyage
mental
et
physique,
les
médecins
durent
admettre
ce que
je
savais
déjà :
au bout
de six
mois, la
tumeur
cancéreuse
avait
totalement
disparu
!
J'avais
donc
acquis,
par mon
expérience
personnelle,
la
certitude
que NOUS
POUVONS
GUÉRIR
SI NOUS
CONSENTONS
À
CHANGER
NOTRE
MANIÈRE
DE
PENSER
ET
D'AGIR !
Ainsi,
une
tragédie
se
transforme-t-elle
parfois
en
miracle.
Dès
lors,
riche de
cette
expérience,
je
perçus
la vie
avec un
regard
neuf.
COMMENT
T’AIMER
?
1.
Cesse
toute
critique.
La
critique
ne
change
jamais
rien.
Refuse
de
te
critiquer.
Accepte-toi
exactement
comme
tu
es.
Tout
le
monde
change.
Quand
tu
te
critiques,
tes
changements
sont
négatifs.
Quand
tu
t'approuves,
tes
changements
sont
positifs.
2.
Ne
te
fais
pas
peur.
Cesse
de
te
terroriser
par
tes
pensées.
C'est
une
façon
de
vivre
effroyable.
Trouve
une
image
mentale
qui
te
donne
du
plaisir.
Déconnecte
tes
pensées
de
peur
pour
laisser
place
aux
pensées
te
donnant
du
plaisir.
3.
Sois
doux,
bienveillant
et
patient.
Sois
doux
avec
toi-même.
Sois
bienveillant
avec
toi-même,
tandis
que
tu
apprends
les
nouvelles
façons
de
penser.
Traite-toi
comme
quelqu'un
que
tu
aimes
profondément.
4.
Sois
bienveillant
envers
ton
mental.
T'auto-détester
n'est
que
détester
tes
propres
pensées.
Ne
te
hais
pas
d'avoir
ces
pensées.
Change
doucement
tes
pensées.
5.
Fais
l'éloge
de
toi-même.
Les
critiques
ébranlent
ton
esprit.
Les
louanges
le
fortifient.
Fais
l'éloge
de
toi-même
autant
qu'il
t'est
possible.
Dis-toi
à
quel
point
tu
fais
bien
chaque
petite
chose
de
la
vie.
6.
Crée
tes
propres
moyens
de
soutien.
Trouve
des
moyens
de
te
soutenir.
Ouvre-toi
à
tes
amis
et
permets-leur
de
t'apporter
leur
aide.
C'est
une
force
de
pouvoir
demander
de
l'aide
quand
tu
en
as
besoin.
7.
Aime
tes
côtés
négatifs.
Reconnais
que
tu
les
as
créés
pour
remplir
un
besoin.
Maintenant,
tu
es
en
train
de
trouver
des
moyens
nouveaux
et
positifs
pour
remplir
ces
besoins.
Avec
amour,
laisse
partir
ces
anciennes
tendances
négatives.
8.
Prends
soin
de
ton
corps.
Étudie
l'alimentation
saine.
De
quel
genre
d'alimentation
ton
corps
a-t-il
besoin
pour
avoir
de
la
vitalité
et
une
énergie
optimale
?
Étudie
le
mouvement.
Quel
genre
d'exercice
te
donne
du
plaisir
?
Chéris
et
vénère
le
temple
dans
lequel
tu
vis.
9.
Travaille
devant
le
miroir.
Regarde-toi
dans
les
yeux,
souvent.
Exprime
le
sens
croissant
de
l'amour
que
tu
te
dédies.
Pardonne-toi
de
te
regarder
dans
le
miroir.
Parle
avec
tes
parents
en
regardant
dans
le
miroir.
Pardonne-leur
aussi.
Et,
au
moins
une
fois
par
jour,
dis-toi
"Je
t'aime,
je
t'aime
réellement".
10.
Fais
le
maintenant.
N'attends
pas
d'être
guéri,
d'avoir
perdu
du
poids,
d'avoir
trouvé
un
nouveau
travail
ou
des
nouvelles
relations.
Commence
maintenant.
Fais
de
ton
mieux.
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