Le
bonheur est un « état d’esprit » conscient. Or, cet état
d’esprit n’est pas absolument nécessaire au succès de la
programmation mais il en accélère le processus.
En d’autres termes, une personne qui acquiert l’habitude d’être
heureuse permet à son subconscient un travail plus rapide et
plus efficace.
Le subconscient travaille comme un ordinateur : lorsque vous
programmez pour telle chose précise, et j’imagine qu’il s’agit
de quelque chose d’agréable et susceptible d’ajouter à votre
bonheur, votre subconscient prend les données et se met au
travail.
Si par ailleurs, vous entretenez, entre temps, avant la
réalisation complète de votre programmation, de sombres idées,
quelles qu’elles soient, vous risquez de transmettre
involontairement ces idées à votre subconscient (souvenez-vous
de la double ligne de communication entre le conscient et le
subconscient) qui, sans pour autant arrêter de travailler, est
susceptible de faire quelques détours pour analyser et rejeter
ces nouvelles données avant de poursuivre votre objectif de
programmation.
Par contre, si vous entretenez un état d’esprit « heureux » vous
favorisez grandement toutes vos programmations.
Les notions suivantes sur le bonheur proviennent, tout comme les
notions sur le procédé de la pensée, du docteur Maxwell Maltz.
J’ai délibérément choisi ce texte car il m’apparaît simple,
logique, précis et très véridique. De plus j’ai personnellement
expérimenté cette théorie du docteur Maltz et je peux vous
assurer qu’elle est valable.
Mais, je souhaite que vous puissiez dépasser la théorie et être
en mesure d’appliquer ces principes dans votre vie personnelle.
À cette fin, je vous propose un peu plus loin une diète bonheur
qui vous permettra de faire ce premier pas vers la pratique du
bonheur. Car, les plus belles théories ne valent pas grand-chose
si vous ne les vivez et n’en profitez pas pleinement.
Le bonheur : une habitude qui s’acquiert
Le bonheur
est « un état d’esprit par lequel nous avons d’agréables pensées
une bonne partie de notre temps » [Dr John A. Schindler]
Le bonheur est un bon médicament
Le bonheur
émane de l’esprit mais est aussi ressenti par le corps. Nous
pensons mieux, réussissons mieux, nous sentons mieux et sommes
en meilleure santé lorsque nous sommes heureux.
Même nos sens
et nos organes physiques fonctionnent mieux. Un psychologue
russe, K. Kekcheyev, a fait certaines expériences sur des
individus alors qu’ils entretenaient des pensées agréables ou
broyaient du noir. Il découvrit que lorsqu’ils pensaient à des
choses agréables ils pouvaient voir mieux, goûter, sentir et
entendre mieux, et découvrir des différences plus subtiles au
toucher.
Le Dr William
Bates, pour sa part, a prouvé que la vision s’améliore
immédiatement lorsqu’un individu a d’agréables pensées, ou
regarde une scène plaisante, et Margaret Corbett soutient que la
mémoire s’améliore grandement et que l’esprit est détendu
lorsqu’une personne entretient d’agréables pensées.
À en croire
la médecine psychosomatique, notre estomac, le foie, le cœur et
tous nos organes internes fonctionnent beaucoup mieux lorsque
nous sommes heureux.
Après avoir
étudié la relation entre le bonheur et la criminalité, des
psychologues de Harvard en sont arrivés à conclure à la véracité
scientifique du vieux proverbe hollandais : « Les gens heureux
ne sont jamais méchants. » Ils ont découvert que la majorité des
criminels proviennent de foyers malheureux et ont une histoire
de relations humaines pitoyables.
Au dire du
Dr Schindler, le malheur et l’unique cause des maladies
psychosomatiques et le bonheur, sont seul remède.
Une enquête a
démontré que, en très grande majorité, les hommes d’affaires
optimistes et heureux qui « regardaient le bon côté des choses »
réussissaient beaucoup mieux que les pessimistes.
Il semble
qu’en fait de conception populaire sur le bonheur on a, en
quelque sorte, mis « la charrue avant les bœufs » : « Sois bon,
disons-nous, et tu seras heureux. » « Je serais heureux,
pensons-nous, si je pouvais avoir du succès et être en santé. »
« Soyez bon et généreux envers les autres et vous serez
heureux. »
Il serait
beaucoup plus réaliste de dire : « Sois heureux et tu deviendras
bon, satisfait, en meilleure santé et plus charitable envers les
autres. »
Erreur de conception au sujet du bonheur
Le bonheur
n’est pas une chose gagnée ou méritée et il ne relève pas plus
de la morale que la circulation du sang dans les veines. Les
deux sont nécessaires pour être en santé et se sentir bien dans
sa peau.
Le bonheur
est simplement un état d’esprit par lequel nous nourrissons
d’agréables pensées une bonne partie de notre temps.
« Le bonheur
n’est pas la récompense de la vertu, disait Spinoza, mais la
vertu elle-même; nous ne sommes pas heureux parce que nous
retenons nos convoitises; mais, au contraire, parce que nous
sommes heureux, alors nous sommes capables de les restreindre. »
[Spinoza, Ethics]
La poursuite du bonheur n’est pas égoïste
Plusieurs
personnes pensent sincèrement que la recherche du bonheur est
« égoïste ». Cela est complètement erroné. La « générosité » va
de paire avec le bonheur, car non seulement le bonheur détourne
la personne d’elle-même, de ses défauts ou de ses erreurs, de
ses pensées tristes ou de sa vanité, mais il lui permet de
s’exprimer avec plus de créativité, et de se ressourcer pour
aider les autres.
Une personne
heureuse crée du bonheur autour d’elle et dès lors, du simple
fait de sa présence, devient très utile à son entourage. Cela
vaut bien des services que d’aider les autres à être heureux.
Le bonheur n’est pas l’affaire du futur mais du présent
« Nous ne
vivons jamais, mais espérons seulement vivre; et, regardant
toujours plus loin pour être heureux, il est inévitable que nous
ne el soyons jamais. » [Pascal]
La majorité des gens ne vivent pas, ne profitent pas du
moment présent, mais existent en attendant quelque événement
futur.
Ils seront
heureux lorsqu’ils se marieront, auront un meilleur emploi,
obtiendront tel diplôme, lorsque la maison sera payée, lorsque
les enfants iront au collège ou qu’ils auront gagné telle
bataille.
Immanquablement, ils sont déçus.
Le bonheur
est une habitude mentale, qui, si elle n’est pas apprise et
pratiquée dans le présent, n’est jamais expérimentée.
Le bonheur ne
doit pas dépendre su simple fait de pouvoir résoudre tel ou tel
problème externe. Lorsqu’un problème est résolu un autre
apparaît et prend sa place. La vie n’est qu’une succession de
problèmes.
Si vous
désirez être le moindrement heureux, vous devez être heureux…
simplement. Surtout pas heureux « parce que… »
Le bonheur est une habitude mentale qui se cultive et se développe
« Les gens
sont heureux dans la mesure où ils se conditionnent à l’être. »
[Abraham Lincoln]
« Le bonheur
est purement intérieur, dit le psychologue M. Chappel, il ne
provient pas des objets mais des idées, pensées et attitude que
nous pouvons développer et construire par nos propres activités,
indépendamment de notre entourage. »
Personne
n’est heureux à cent pour cent tout le temps. Mais nous pouvons
être heureux et entretenir d’agréables pensées une grande partie
de notre temps, compte tenu de la multitude de petits évènements
qui émaillent le quotidien et même de ceux qui nous rendent
malheureux et maussades.
Dans une
large mesure, face aux petits ennuis ou aux frustration nous
réagissons avec agressivité, insatisfaction, ressentiment et
irritabilité, seulement par habitude. Nous nous sommes appliqués
à réagir de cette manière et en avons développé l’habitude.
Plusieurs de
nos mauvaises réactions proviennent du fait que nous
interprétons les évènements comme une attaque contre notre
estime personnelle. Un conducteur klaxonne sans nécessité;
quelqu’un nous interrompt et ne prête pas attention à nos
paroles; quelqu’un n’agit pas envers nous comme nous nous y
attendons.
Même les
évènements hors de notre volonté peuvent être interprétés comme
affronts à notre estime personnelle : manquer l’autobus, la
pluie qui tombe alors que je devais aller jouer au golf, la
circulation qui devient plus dense justement au moment où je
vais prendre l’avion.
Nous
réagissons avec colère, ressentiment, apitoiement, en d’autres
mots, nous nous rendons nous-mêmes malheureux en réagissant de
la sorte.
Ne laissez pas les évènements vous manipuler
Avez-vous
déjà remarqué, lors de l’enregistrement d’une émission de
télévision, le maître de cérémonie « manipuler » l’assistance ?
Il dit à la foule quand applaudir, rire ou réagir. Ces gens
agissent comme des moutons, comme des esclaves à qui l’on dit
quand et comment poser tel geste.
C’est un peu
la même chose pour nous. Nous laissons les évènements et les
gens nous bousculer, nous dire comment réagir et comment nous
sentir. Nous agissons comme des esclaves; nous obéissons
promptement à tout évènement qui nous dit : Soit fâché, soit
inquiet, maintenant, c’est le temps d’être malheureux.
En prenant
l’habitude du bonheur, vous deviendrez un maître au lieu d’être
un esclave. L’habitude du bonheur vous rendra capable de vous
libérer de la domination des conditions extérieures.
Face aux
évènements, si graves soient-ils, et même face à l’entourage le
plus hostile, vous pouvez faire en sorte d’être plus heureux en
ne vous apitoyant pas sur votre malchance.
Ce ne sont
pas tant les évènements qui dérangent les hommes que l’opinion
qu’ils en ont. Interprétez les évènements en votre faveur même
si, à première vue, cela vous semble difficile, et tout ira
mieux.
Il y a deux
côtés à la médaille. L’un vous dit : Fâche-toi, rebelle-toi,
n’accepte pas la situation même si tu la sais irréversible.
L’autre vous invite à rester calme et serein : Essaie de tirer
le meilleur parti des évènements, arrange-toi pour être gagnant
envers et contre tous.
D’ailleurs,
qui, avec le recul, n’a pas justement constaté que tel évènement
qui l’avait bouleversé, rendu malheureux et parfois malade,
s’est révélé en fin de compte la meilleure chose qui puisse lui
arriver et sans laquelle il ne serait pas ce qu’il est devenu.
Vous voyez,
on finit immanquablement par tourner la médaille du bon côté.
Alors pourquoi ne pas le faire dès le moment présent ? Cela vous
évitera un tas d’inquiétude et de stress inutiles et vous
orientera plus rapidement vers ces perspectives avantageuses que
votre état d’esprit négatif vous empêche de voir.
Je me
souviens de dizaines et de dizaines d’évènements que « mon
opinion » m’avait fait entrevoir comme des calamités.
Aujourd’hui je me rends compte que ces évènements, loin d’être
des catastrophes, l’eussent réellement été s’ils n’étaient pas
survenus.
Pensez à la
rupture avec une personne que l’on croit aimer. Malgré les
pleurs, la souffrance, le désespoir du moment, ne se
retrouve-t-on pas, quelques années plus tard, remerciant le ciel
à deux genoux d’avoir permis cette séparation.
Il en est
souvent de même vis-à-vis d’in accident entraînant une
incapacité partielle ou totale, temporaire ou permanente. Que de
victimes réalisent après coup les « heureuses » répercussions de
cet accident sans lequel elles n’auraient pas la satisfaction
d’être ce qu’elles sont aujourd’hui : c’est à partir de ce
moment que leur vie a pris un sens réel profond et qu’elles sont
devenues « vivantes ».
Et pensons à
ces multiples problèmes qui nous obligent à exploiter à fond
notre potentiel intellectuel et physique si nous voulons
atteindre notre idéal !
Une fois
libéré de cet esclavage, ne laissez plus les évènements et les
gens vous bousculer à leur guise. Efforcez-vous plutôt de voir
et d’entendre tout ce qu’il y a de bon autour de vous, et d’en
profiter.
Dernièrement,
j’ai presque raté in beau coucher de soleil parce que, quelques
minutes avant de quitter le bureau, j’avais reçu une lettre dont
le contenu m’avait déçue. Mais je me ressaisis très vite et
laissai libre cours à ma bonne humeur devant ce spectacle
grandiose et gratuit qui s’offrait à mes yeux.
Ne pouvant
profiter actuellement de la présence de mon ami, pour des
raisons hors de ma volonté, je me refuse à regretter son absence
dans la tristesse. J’en profite pour organiser ma vie de façon
très active, m’occupant à toutes sortes de choses intéressantes
que je n’aurais, du moins en partie, peut-être pas la chance de
réaliser compte tenu de certaines obligations.
On peut
toujours tirer avantage des évènements pour son profit personnel
lorsqu’on acquiert l’habitude du bonheur.
Note : Pour les "fiches
messages affirmations 21 jours", vous pouvez voir entre autre :
- le "Recueil
de Pensée positive"
et choisir quelque chose qui vous
convient, ou les composer vous-mêmes, ou encore voir
- "La
roue de fortune"
ou encore
- "Piger
une carte au hasard"
et aussi
-"Le
jeu de la vie et comment le jouer"
Un autre dossier de fiches
affirmations est à venir bientôt.
Voir aussi la suite de ce chapitre
: Diète bonheur de 7
jours
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