Les
Anges
sont
effectivement
partout
autour
de
nous.
Venez
connaître
et
pénétrer
ce
monde
éthéré
qui
outrepasse
la
dimension
physique,
où
vous
rencontrerez
l’être
que
Dieu
vous
a
envoyé,
à
vous
seul,
votre
Ange
gardien.
La
première
partie
du
voyage
vous
donnera
un
aperçu
du
monde
des
Anges
et
de
sa
longue
histoire.
Vous
visiterez
un
paradis
rempli
de
messagers
divins,
véritable
armée
de
Dieu.
Vous
lirez
aussi
les
récits
de
cas
vécus,
de
personnes
qui
ont
profité
de
la
générosité
des
Anges
et
qui
savent
à
quel
point
ils
peuvent
opérer
de
véritables
miracles
pour
nous,
les
humains.
Cette nuit, en effet, un Ange de Dieu à qui j’appartiens et que je sers s’est approché de moi et m’a dit: « N’aie pas peur… » Actes 27, 23-24
Les
Anges
se
cachent
sous
diverses
apparences.
Catherine
approchait
de
la
cinquantaine
et
de
la
ménopause
lorsque
débutèrent
ses
problèmes
de
santé.
En
février
1993,
par
une
journée
froide
et
neigeuse,
son
gynécologue
lui
annonça
qu’un
fibrome
sur
l’utérus
avait
atteint
la
taille
d’un
pamplemousse
et
qu’elle
devait
subir
une
hystérectomie.
À
cause
d’un
risque
de
cancer,
il
fallait
procéder
à
l’ablation
de
l’utérus
le
plus
tôt
possible.
La
nouvelle
ne
l’enthousiasmait
guère
même
si,
en
son
for
intérieur,
elle
n’était
pas
totalement
convaincue
de
la
nécessité
d’une
telle
intervention.
Elle
donna
quand
même
son
accord
et
on
fixa
la
date
de
l’opération
à
quatre
semaines
plus
tard.
Elle
avait
déjà
subi
deux
opérations
chirurgicales
par
le
passé,
mais
celle-ci
la
tourmentait;
elle
priait
Dieu
chaque
soir,
lui
demandant
la
force
et
le
courage
nécessaires.
Depuis
bon
nombre
d’années,
son
médecin
de
famille
surveillait
de
près
sa
numération
globulaire
et
lui
avait
prescrit
plus
d’une
fois
des
suppléments
de
fer
pour
combattre
une
anémie
chronique.
Lors
de
la
dernière
visite
de
Catherine,
trois
mois
plus
tôt,
ses
globules
rouges
présentaient
un
aspect
normal.
Elle
passa
donc
sans
encombre
l’examen
préopératoire
et
fut
admise
à la
clinique
à la
mi-mars.
Peu
après
son
arrivée,
alors
qu’elle
relaxait
au
son
de
la
musique,
une
infirmière
la
dérangea
pour
prélever
un
échantillon
de
son
sang.
Catherine
se
remit
à
prier
et,
quinze
minutes
plus
tard,
on
dut
procéder
à un
deuxième
prélèvement.
Malgré
ses
inquiétudes,
on
lui
affirma
que
tout
était
en
ordre
et
un
sédatif
lui
assura
un
sommeil
paisible.
Tôt
le
lendemain
matin,
son
gynécologique
vint
lui
annoncer
que
les
tests
sanguins
de
la
veille
révélaient
une
anémie
sérieuse,
mais
que
rien
n’était
à
craindre
parce
qu’elle
recevrait
une
transfusion
sanguine
pendant
l’intervention
chirurgicale.
Catherine
était
très
inquiète,
sachant
pertinemment
que
l’anesthésie
présentait
des
risques
de
complications
postopératoires
chez
les
personnes
anémiques.
Elle
voulut
retarder
l’opération
jusqu’au
moment
où
sa
numération
globulaire
serait
revenue
à la
normale.
Le
chirurgien
ne
voulut
rien
entendre,
prétextant
que
l’intervention
était
des
plus
urgentes
et
contribuerait
à
mettre
fin
au
flux
sanguin
excessif
qui
causait
l’anémie.
Mais
Catherine
ne
pouvait
supporter
l’idée
d’une
transfusion
sanguine.
Plus
elle
insistait
et
défendait
son
point
de
vue
et
plus
le
chirurgien
se
dressait
contre
elle
et
essayait
de
la
contraindre
à
accepter.
Pendant
l’altercation,
une
infirmière
fit
irruption
dans
la
chambre
de
Catherine
pour
une
visite
de
routine.
Tout
en
tapotant
l’oreiller,
elle
lui
chuchota
à
l’oreille :
« Ne
l’écoutez
pas,
faites
à
votre
tête
»,
et
elle
quitta
en
douce.
Le
chirurgien
fit
remarquer
à
Catherine
que
la
salle
d’opération
lui
était
réservée,
qu’elle
ne
pouvait
se
désister;
d’ailleurs,
personne
ne
le
faisait
jamais
à un
stade
aussi
avancé.
Catherine
se
demandait
vraiment
si
le
chirurgien
n’accordait
pas
plus
d’importance
à sa
réputation
qu’à
sa
patiente.
Alors
que
la
querelle
s’envenimait,
la
même
infirmière
se
pointa
de
nouveau
pour
réarranger
les
draps
qui,
soit
dit
en
passant,
n’en
avaient
nullement
besoin.
Elle
lui
répéta
discrètement
les
mêmes
mots :
« Ne
l’écoutez
pas,
faites
à
votre
tête.
»
Faisant
appel
à
tout
son
courage,
Catherine
objecta
que
son
corps
lui
appartenait,
ainsi
que
la
décision
finale.
Le
chirurgien
quitta
la
chambre
en
furie.
Catherine
retourna
peu
après
chez
elle,
non
sans
avoir
essayé
de
retrouver
l’infirmière,
mais
en
vain.
Elle
questionna
l’infirmière
en
chef
qui
lui
dit
que
personne
ne
répondait
à la
description
qu’elle
en
faisait.
Encore
aujourd’hui,
Catherine
demeure
convaincue
qu’un
Ange
lui
a
rendu
visite
pour
la
supporter
et
l’aider
dans
sa
prise
de
décision.
Elle
vint
d’abord
à
bout
de
son
anémie,
puis
consulta
un
autre
gynécologue.
Selon
ce
dernier,
un
simple
curetage
utérin
était
suffisant.
C’est
ainsi
qu’on
procéda
à
cette
intervention
beaucoup
moins
risquée
quelques
mois
plus
tard.
Catherine
se
porte
merveilleusement
bien
depuis
ce
temps.
Déjà,
à
l’âge
de
29
ans,
Michel
avait
surmonté
de
nombreux
obstacles
dans
sa
vie,
au
point
où
sa
foi
en
Dieu
en
était
sérieusement
ébranlée.
Il
n’avait
que
19
ans
lorsque
sa
mère
est
décédée
des
suites
d’une
sclérose
en
plaques.
Une
journée
d’automne,
alors
qu’il
complétait
sa
dernière
année
d’études
collégiales,
il
aida
son
père
à
tailler
les
arbustes
du
jardin.
Une
fois
le
travail
terminé,
il
avoua
se
sentir
«
bizarre
».
Tout
un
côté
de
son
corps
demeurait
insensible.
Son
père
ne
connaissait
que
trop
la
signification
de
ce
symptôme.
Puis
les
évènements
s’enchaînèrent :
la
visite
du
médecin
de
famille,
les
tests
neurologiques
à
l’hôpital
et
le
diagnostic
d’une
sclérose
en
plaques
qui
conformait
les
craintes
du
père.
Les
antécédents
familiaux
obligèrent
le
médecin
à
mettre
Michel
en
garde :
la
maladie
pourrait
se
développer
rapidement
et
Michel
devrait
peut-être
cesser
ses
études.
La
réaction
première
du
jeune
homme
en
fut
une
de
colère
dirigée
vers
Dieu.
Puis
il
décida
de
défier
l’opinion
médicale
et
les
statistiques.
Il
se
mit
alors
à
lire
tout
ce
qui
concernait
cette
terrible
maladie;
il
changea
aussi
son
régime
alimentaire
de
façon
drastique
et
s’engagea
dans
un
programme
d’exercices
physiques.
Il
obtint
son
diplôme
et
poursuivit
ses
études.
Les
premiers
symptômes
s’estompèrent.
Son
père
et
ses
deux
sœurs
priaient
pour
lui
constamment,
tout
en
souhaitant
qu’il
s’en
remette
de
nouveau
aux
bonnes
grâces
de
Dieu;
mais
son
acrimonie
persistait.
Michel
se
maria
quelques
années
plus
tard.
Il
dut
cependant
faire
face
à la
dure
réalité
économique
des
années
90
et
il
se
retrouva
sans
emploi
stable;
il
dut
assurer
sa
survie
au
moyen
de
menus
travaux.
Comble
de
malheur,
sa
femme
le
quitta
après
lui
avoir
avoué
ses
tendances
lesbiennes.
Devant
tant
d’infortune,
il
suivit
l’exemple
de
tant
d’autres
personnes
et
se
remit
à la
prière.
Son
agressivité
et
son
état
dépressif
lui
nuisaient
beaucoup.
Il
s’en
rendit
vite
compte
et
un
professionnel
l’aida
à
canaliser
ses
énergies
de
façon
plus
positive.
Environ
une
année
s’était
écoulée
lorsqu’on
lui
parla
d’une
dame
qui
donnait
des
conférences
sur
la
manière
d’entrer
en
contact
avec
les
Anges.
Mû
par
la
curiosité
plus
que
par
la
conviction,
Michel
assista
à
une
de
ces
causeries.
On
lui
enseigna
une
série
d’exercices
à
faire
pour
établir
un
contact
par
la
prière.
Toujours
poussé
par
les
mêmes
raisons,
il
décida
de
tenter
un
premier
essai.
S’adressant
à
son
ange
gardien,
il
lui
dit :
«
Tout
ce
que
je
souhaite,
c’est
un
travail
convenable
qui
me
permette
de
redonner
un
sens
à ma
vie
».
Le
lendemain,
le
représentant
d’une
grande
entreprise
où
il
avait
fait
application
quelques
mois
plus
tôt,
l’appela.
Michel
se
vit
offrir
l’emploi
tant
désiré
qu’il
n’espérait
plus.
Michel
recouvra
la
foi.
Il
comprit
que
toutes
les
embûches
de
la
vie
n’ont
qu’une
raison
d’être :
nous
aider
à
nous
améliorer.
Il
fait
maintenant
appel
aux
Anges
régulièrement,
convaincu
qu’ils
tiennent
sa
maladie
en
échec.
Marie
est
une
journaliste
de
39
ans
à
l’emploi
d’une
publication
importante;
son
esprit
cartésien
et
son
genre
de
travail
la
confrontent
continuellement
à la
réalité.
Élevée
dans
la
religion
catholique
dont
elle
avait
délaissé
la
pratique
à
l’adolescence,
elle
n’en
continuait
pas
moins
de
prier
de
temps
à
autre.
Lorsqu’elle
s’aperçut
que
son
mariage
d’une
douzaine
d’années
allait
s’effondrer,
elle
fut
envahie
par
la
peur
et
le
découragement.
Elle
s’adonna
alors
plus
souvent
à la
prière,
sans
grand
espoir
de
réponse.
Une
bataille
légale
féroce
la
jeta
hors
de
sa
maison
au
profit
de
son
ex-mari.
Elle
était
terrorisée.
Aux
abois,
elle
se
rappela
soudain
un
livre
sur
les
Anges,
qu’elle
avait
feuilleté
rapidement
mais
qui
ne
l’avait
pas
convaincue
de
leur
existence.
Néanmoins,
elle
décida
de
s’enquérir
plus
avant
sur
ce
phénomène.
Ses
recherches
la
conduisirent
à un
homme
qui
lui
avoua
ses
contacts
fréquents
avec
les
Anges.
Il
devint
son
guide.
Après
quelques
tentatives,
Marie
vit
un
Ange
qui
lui
déclara
être
envoyé
pour
l’aider,
en
réponse
à
ses
prières.
Peu
après,
Marie
trouvait
un
logement
à
son
goût
où
elle
s’est
empressée
de
déménager.
Tous
ses
problèmes
ne
sont
pas
réglés
pour
autant,
mais
elle
sait
que
son
Ange
est
tout
près.
Émilie
n’avait
que
huit
ans
lorsque
sa
grand-mère
maternelle
est
décédée
subitement.
Malgré
l’appui
de
ses
parents
pour
l’aider
à
surmonter
cette
épreuve,
Émilie
se
mit
à
connaître
une
peur
grandissante
pour
toutes
sortes
de
choses.
Sa
plus
grande
crainte
était
elle
du
noir
et,
la
plupart
du
temps,
elle
s’endormait
en
pleurant.
Chaque
soir,
sa
mère
lui
parlait
doucement
en
l’encourageant
et
laissait
une
lampe
allumée
pour
qu’elle
puisse
s’endormir
facilement.
Mais
Émilie
parlait
à sa
grand-mère,
la
suppliant
de
revenir.
Aujourd’hui,
âgée
de
près
de
cinquante
ans,
Émilie
se
souvient
encore
très
clairement
des
évènements
survenus
une
nuit,
environ
un
an
après
la
mort
de
sa
grand-mère.
Elle
se
rappelle
être
moins
craintive
ce
soir-là,
à la
perspective
d’une
autre
nuit
seule
dans
sa
chambre.
Soudain,
elle
vit
apparaître
un
Ange
vêtu
de
blanc,
tellement
éblouissant
qu’elle
en
avait
mal
aux
yeux.
Il
la
réconforta
et
lui
déclara
que
sa
grand-mère
était
heureuse
au
ciel.
Puis
sa
grand-mère
lui
apparut,
l’espace
d’un
instant.
La
dame
lui
sourit
en
lui
disant
qu’elle
n’avait
plus
aucune
raison
de
craindre
quoi
que
ce
soit
parce
qu’elle
veillait
désormais
sur
elle.
Émilie
se
sentit
alors
envahie
par
un
grand
calme.
Toutes
ses
craintes
s’envolèrent
mystérieusement
cette
même
nuit.
Émilie
s’empressa
de
raconter
l’incident
à
ses
parents
qui
ne
crurent
qu’au
fruit
de
son
imagination.
Ils
n’en
demeuraient
pas
moins
ravis
que
leur
fille
ait
réussi
à
calmer
ses
peurs.
Une
des
histoires
les
plus
étonnantes
qui
existent,
survenue
le
16
mai
1986,
défie
toute
logique
humaine.
On
adapta
le
récit
de
l’incident
pour
la
télévision,
arguant
qu’il
appartenait
au
domaine
de
l’inexpliqué.
Lors
de
cette
journée
fatidique,
un
déséquilibré
et
sa
famille
envahirent
l’école
primaire
de
Cokeville,
dans
l’était
du
Wyoming,
et
prirent
156
écoliers
en
otages.
Ce
dément
avait
une
carabine
en
sa
possession
et
menaçait
de
s’en
servir
pour
massacrer
les
enfants
à
tour
de
rôle.
Il
n’eut
pas
le
loisir
de
mettre
sa
menace
à
exécution
car
il
cachait
aussi
une
bombe
qui
finit
par
exploser.
L’École
se
transforma
en
véritable
brasier
sous
les
yeux
ahuris
des
parents
et
professeurs.
Après
avoir
maîtrisé
l’incendie,
les
pompiers
se
mirent
à
fouiller
les
décombres
à la
recherche
de
corps
calcinés.
Mais
ce
fut
l’étonnement
général :
aucun
enfant
n’avait
été
tué,
ni
même
blessé.
Certains
avaient
entendu
des
voix,
d’autres
avaient
vu
des
Êtres
de
Lumière
qui
leur
avaient
dit
comment
se
protéger
et
éviter
l’explosion.
Aucun,
toutefois,
n’avait
été
effrayé
par
ces
visons.
Les
artificiers
ne
purent
expliquer
cet
extraordinaire
évènement
autrement
que
par
le
mot
«
miracle
».
Tous
les
témoins
de
la
scène
s’accordaient
à
dire
que
Dieu
avait
envoyé
des
Anges
pour
épargner
la
vie
de
tous
ces
enfants. |