Musique qui accompagne cette
rubrique : "Sérénité" de Michel Pépé -
Album "Les perles du coeur"
Si vous désirez lire cette
rubrique en silence, cliquer
simplement sur le bouton. Pour la remettre cliquer à nouveau sur le lecteur.
CHAPITRE
X
«
Tu
décréteras
une
chose
et
elle
te
sera
établie. »
Tout le bien qui doit se
manifester dans la vie d’un
homme est déjà un fait
accompli dans l’Entendement
Divin. Il attend, pour
surgir, que l’homme le
reconnaisse ou prononce la
parole, de sorte que
celui-ci doit avoir soin de
décréter que, seule, l’Idée
Divine se manifeste, car
souvent, il décrète par
« ses vaines paroles »
l’échec et le malheur.
Il est de la plus haute
importance d’énoncer
correctement ses demandes,
comme il a été dit dans un
chapitre précédent.
Par exemple : « Esprit
Infini, ouvre la voie
conduisant vers mon vrai
foyer, mes véritables amis,
ma vraie position. Je Te
remercie de ce qu’il (ou
elle) se manifeste
maintenant par la grâce
d’une façon parfaite. »
La fin de l’affirmation est
d’une importance capitale.
En voici la preuve : Une
dame de mes relations
demanda mille dollars. Sa
fille fut victime d’un
accident et elles reçurent
mille dollars d’indemnité,
de sorte que ceux-ci ne lui
parvinrent pas d’une « façon
parfaite ». La demande
aurait dû être faire de la
façon suivante : « Esprit
Infini, je Te remercie de ce
que les mille dollars qui
m’appartiennent par droit
divin sont maintenant
libérés et me parviennent
par la grâce et d’une
manière parfaire. »
À mesure que l’on développe
sa conscience de l’opulence,
il convient de préciser que
les énormes sommes d’argent
qui nous appartiennent, par
droit divin, nous
parviennent par la grâce et
des moyens parfaits.
Il est impossible de donner
libre cours à plus qu’on ne
croit possible, car nous
sommes bornés par les
prétentions du subconscient.
Il faut élargir ces
prétentions afin de recevoir
plus largement.
L’homme se limite, souvent,
dans ses demandes. Ainsi un
étudiant demanda six cents
dollars, pour une certaine
date. Il les obtint, mais il
apprit, peu après, qu’il
avait failli en recevoir
mille; cependant,
conformément à la parole
qu’il avait prononcée, on ne
lui en donna que six cents.
« Ils ont limité le Saint
d’Israël. « La richesse est
affaire de conscience. Les
Français ont une légende qui
illustre cette vérité.
Un pauvre homme marchait
dans la rue lorsqu’il
rencontra un voyageur qui
l’arrêta et lui dit : « Mon
ami, je vois que tu es
malheureux, prends ce lingot
d’or, et vends-le et tu
seras riche toute ta vie. »
L’homme, transporté de joie
par cette bonne aubaine,
emporta le lingot chez lui.
Immédiatement, il trouva du
travail et gagna tant
d’argent qu’il ne vendit
point le lingot. Les années
passèrent, il devint très
riche. Un jour, il croisa
sur la route un pauvre; il
l’arrêta et lui dit : « Mon
ami, je vais te donner ce
lingot d’or, car en le
vendant, tu seras riche
toute ta vie. » Le mendiant
prit le lingot, le fit
estimer, et s’aperçut que ce
n’était que du cuivre.
Ainsi, nous le voyons, le
premier de ces deux hommes
devint riche parce qu’il eut
le sentiment de la richesse,
pensant que le lingot était
d’or.
Tout homme porte en soi un
lingot d’or; c’est la
conscience de l’or, de
l’opulence, qui amène les
richesses dans sa vie.
En formulant ses demandes,
il faut commencer par la
fin, c’est-à-dire déclarer
avoir déjà reçu ».
« Avant qu’ils m’appellent,
je répondrai. »
En affirmant
continuellement, la foi
s’établit dans le
subconscient.
Ce ne serait pas nécessaire
de répéter une affirmation,
si l’on avait une foi
parfaite ! On ne doit ni
supplier, ni plaider, mais
rendre grâces constamment de
ce que l’on a reçu.
« Le désert se réjouira
et s’épanouira comme la
rose. » Le fait de se
réjouir, alors que l’on est
encore dans le désert (état
de conscience) ouvre la voie
de la libération. L’Oraison
Dominicale est, à la fois,
un commandement et une
demande. « Donne-nous,
aujourd’hui, notre pain
quotidien et pardonne-nous
nos offenses, comme nous
pardonnons à ceux qui nous
ont offensés » et se termine
par la louange « Car c’est à
Toi qu’appartiennent, dans
tous les siècles, le Règne,
la Puissance et la Gloire.
Amen. » Ainsi donc, la
prière est un commandement
et une demande, une louange
et une action de grâces. Le
travail de l’étudiant
consiste à parvenir à croire
« qu’avec Dieu tout est
possible. »
Ceci paraît aisé, dans
l’abstrait, mais un peu plus
difficile lorsqu’on se
trouve en présence d’une
difficulté.
Par exemple, il était
nécessaire qu’une dame fit
la démonstration d’une
grosse somme d’argent, dans
un certain délai. Elle
savait qu’elle devait
faire quelque chose pour
obtenir une réalisation (car
la réalisation est la
manifestation), et elle
demanda des directives. Peu
après, en traversant un
grand magasin, elle aperçut
un très beau coupe-papier en
émail rose. Elle se sentit
attirée vers cet objet. Elle
pensa soudain : « Je n’ai
pas de coupe-papier assez
élégant pour ouvrir des
lettres contenant de gros
chèques. »
Elle l’acheta donc, malgré
sa raison qui lui disait que
c’était là une folle
dépense. Lorsqu’elle l’avait
en main, elle se voyait,
dans un éclair, ouvrant une
enveloppe contenant un
chèque important et,
quelques semaines plus tard,
elle reçut l’argent dont
elle avait besoin. Le
coupe-papier d’émail rose
avait été le pont sur lequel
avait passé sa foi active.
Les récits abondent sur la
puissance du subconscient
lorsqu’il est dirigé dans la
foi.
Un homme, par exemple,
passait la nuit dans une
ferme. Les fenêtres de sa
chambre avaient été clouées
et, au milieu de la nuit, se
sentant suffoquer, il alla,
dans l’obscurité, vers une
des fenêtres. Ne parvenant
pas à l’ouvrir, il en brisa,
de son poing, un carreau, et
passa ensuite une nuit
excellente.
Le lendemain matin, il
s’aperçut qu’il avait brisé
la vitre d’une bibliothèque
et que la fenêtre était
restée close toute la nuit.
Il s’était procuré de
l’oxygène en pensant
simplement à l’oxygène.
Lorsqu’un étudiant a
commencé de faire des
démonstrations de la loi
spirituelle, il ne doit
jamais revenir en arrière «
« Que celui qui vacille ne
pense pas qu’il recevra quoi
que ce soit du Seigneur. »
Un étudiant noir dit un jour
cette chose magnifique :
« Lorsque je demande quelque
chose au Père, je suis
catégorique, je dis :
« Père, je ne prendrai pas
moins que ce que j’ai
demandé, mais davantage ! »
Ainsi, l’homme ne doit
jamais transiger : « Ayant
fait le nécessaire,
maintenez votre position. »
C’est parfois le moment le
plus difficile de la
démonstration. On est, sans
cesse, tenté d’abandonner,
de revenir en arrière, de
transiger.
N’oublions pas qu’ « Il sert
aussi celui qui ne fait
qu’attendre patiemment ».
Les démonstrations se font
souvent, à la onzième heure,
parce qu’alors, l’individu
se détend, c’est-à-dire
cesse de raisonner, et qu’à
ce moment, l’Intelligence
Infinie peut agir.
« Les désirs sombres
reçoivent une sombre
réponse, et les désirs
violents reçoivent une
violente réponse, ou tardent
à se réaliser. »
Une dame me demanda pourquoi
elle perdait ou brisait
constamment ses lunettes. En
analysant, nous découvrîmes
qu’elle disait souvent aux
autres et à elle-même, avec
agacement : « Je voudrais
bien me débarrasser de mes
lunettes. » Et son impatient
désir se réalisait
violemment. Elle aurait dû
demander une vue parfaite,
mais elle n’enregistrait
dans le subconscient que le
vif désir de se débarrasser
de ses verres; aussi,
continuellement, ils se
brisaient ou se perdaient.
La dualité de l’attitude de
l’esprit entraîne les
pertes, les dépréciations,
comme ce fut le cas pour la
personne qui n’appréciait
pas son mari, ou bien la
peur de perdre, qui crée,
dans le subconscient,
l’image des pertes.
Lorsque l’étudiant
parviendra à se libérer de
son problème (à rejeter le
fardeau), il obtiendra une
manifestation instantanée.
Ainsi une dame était dans la
rue, par un violent orage et
son parapluie se retourna.
Elle allait faire une visite
chez des gens qu’elle ne
connaissait pas et ne se
souciait pas d’apparaître
avec un parapluie cassé.
Elle ne pouvait, d’autre
part, le jeter, car il ne
lui appartenait pas. En
désespoir de cause, elle
s’écria : « Oh, Seigneur,
prends soin de ce parapluie,
je ne sais qu’en faire ! »
Un instant après, une voix
dit, derrière elle :
« Madame, voulez-vous que je
répare votre parapluie ? »
Un raccommodeur se tenait
là. Elle s’empressa
d’acquiescer.
Le parapluie fut remis en
état tandis qu’elle allait
faire sa visite et elle
retrouva un objet tout neuf.
Il y a toujours, à portée de
notre main, un raccommodeur
de parapluies, lorsque nous
savons remettre le
parapluie, c’est-à-dire la
situation qui nous
préoccupe, entre les mains
de Dieu.
Une négation doit toujours
être suivie d’une
affirmation.
Tard, une nuit, je fus
appelée par téléphone pour
traiter un homme que je
n’avais jamais vu. Il était
apparemment très malade. Je
dis : « Je nie cette
apparence de maladie. Elle
est irréelle et, partant, ne
peut s’enregistrer dans son
subconscient; cet homme est
une idée parfaite de
l’Entendement Divin, pure
substance exprimant la
perfection. »
Le lendemain matin, il
allait beaucoup mieux et, le
surlendemain, vaquait à ses
affaires.
Dans l’Entendement Divin, il
n’y a ni temps, ni espace,
par conséquent, la parole
atteint instantanément sa
destination et ne « revient
pas à vide ». J’ai traité
des malades qui se
trouvaient en Europe et le
résultat fut immédiat.
On me demande souvent quelle
est la différence entre
l’imagination et la vision,
« visualiser » et
« visionner ». Imaginer, est
un processus mental gouverné
par le raisonnement ou
conscient; la vision est un
processus spirituel,
gouverné par l’Intuition ou
superconscient. L’étudiant
doit entraîner son esprit à
recevoir ces éclairs
d’inspirations et à réaliser
ces « images divines » au
moyen de directives nettes.
Lorsqu’un homme peut dire :
« Je ne désire que ce que
Dieu veut pour moi », ses
désirs erronés s’effacent de
sa conscience et le Maître
Architecte, Dieu en lui, lui
remet des plans nouveaux.
Le plan de Dieu, pour tout
homme, surpasse les
restrictions du raisonnement
(1), c’est toujours la
quadrature de la vie qui
contient la santé, l’amour
et l’expression de soi
parfaite. Plus d’un homme se
construit, en imagination,
un cottage alors qu’il
devrait se construire un
palais.
Si l’étudiant tente de
forcer la démonstration (par
le raisonnement), il la met
au point mort. « Je hâterai
les choses, dit le
Seigneur. » Il ne doit
agir que par intuition, ou
d’après des directives bien
définies. « Repose-toi dans
le Seigneur et attends avec
patience; confie-toi aussi
en Lui, Il t’exaucera. »
J’ai vu la loi agir dans des
conditions extrêmement
étonnantes. Par exemple, une
étudiante me dit qu’il lui
était nécessaire d’obtenir
cent dollars pour le jour
suivant. C’était une dette
importante vitale qu’il
s’agissait d’acquitter. Je
« prononçai la parole »,
déclarant que l’esprit n’est
jamais en retard et que
l’abondance est toujours à
portée de la main.
Le soir même, elle me
téléphona pour me faire part
du miracle. L’idée lui était
venue d’aller examiner des
papiers qui se trouvaient
dans son coffre à la banque.
Ayant compulsé les
documents, elle trouva, au
fond du coffre, un billet
neuf de cent dollars. Elle
en fut stupéfaite, et me dit
être sûre de ne l’y avoir
point mis, car elle avait
souvent remué ces papiers.
Il se peut que ce fût une
matérialisation, comme Jésus
matérialisa les pains et les
poissons.
L’homme atteindra le stade
où sa « parole devient
clair », c’est-à-dire, se
matérialisera
instantanément. « Les champs
mûrs pour la moisson » se
manifesteront immédiatement,
comme dans tous les miracles
de Jésus-Christ.
Le seul nom de Jésus-Christ
comporte une puissance
formidable. Il représente la
Vérité manifestée. Il
a déclaré : « Tout ce que
vous demanderez à mon Père,
en mon nom, Il vous le
donnera. »
La puissance de ce nom élève
l’étudiant jusqu’à la
quatrième dimension, où il
est libéré de toutes les
influences astrales et
psychiques, et il devient
« inconditionné et absolu,
comme Dieu lui-même est
inconditionné et absolu ».
J’ai vu de nombreuses
guérisons accomplies, en se
servant des mots « Au nom de
Jésus-Christ ».
Le Christ était, à la fois,
personne et principe; et le
Christ, en chaque homme, est
son Rédempteur et son Salut.
Le Christ intérieur, c’est
le Moi de la quatrième
dimension, l’homme fait à
l’image de Dieu et selon Sa
ressemblance. C’est le Moi
(JE SUIS) qui ne connaît pas
l’échec, ni la maladie ni la
souffrance, qui n’est jamais
né et n’est jamais mort.
C’est « la Résurrection et
la Vie » en chaque homme !
« Nul ne vient au Père, que
par le Fils », signifie que
Dieu, l’Universel, agissant
sur le plan du particulier,
devient le Christ dans
l’homme; et le Saint-Esprit
signifie Dieu-en-action.
Ainsi, quotidiennement,
l’homme manifeste la trinité
du Père, du Fils et du
Saint-Esprit.
Penser devrait atteindre à
la perfection d’un art.
Celui qui arrive à cette
maîtrise doit avoir un grand
soin de ne peindre sur la
toile de son esprit que
selon le dessein divin; il
peint ses tableaux avec de
magistrales touches de
puissance et de décision,
avec la foi parfaite qu’il
n’y a point de pouvoir
capable d’en altérer la
perfection, sachant qu’ils
se manifesteront dans sa
vie, l’idéal devenant le
réel.
Tout pouvoir est donné à
l’homme (par la pensée juste
de réaliser son ciel sur
la terre et voilà le but du
« Jeu de la Vie ».
Ses règles sont la foi
exempte de crainte, la
non-résistance et l’amour.
Puisse chacun de nos
lecteurs être maintenant
libéré de ce qui l’a retenu
prisonnier de si longues
années, le séparant de ce
qui lui appartient, et
puisse-t-il « connaître la
Vérité qui le rendra libre »
— libre d’accomplir sa
destinée, de provoquer la
manifestation du Divin
Dessein de sa vie, la
Santé, la Fortune, l’amour
et l’Expression parfaite de
soi. « Soyez transformé par
le renouvellement de votre
esprit. »
——————
(1)
Les qualités les plus
subtiles du cerveau ne sont
pas forcément rationnelles
et notre raison n’est pas
assez puissante pour
suppléer è notre
connaissance directe des
faits. L’intuition dispose
d’un champ d’action plus
vaste que celui de la
raison, et la loi
religieuse, purement
intuitive, constitue un
levier humain autrement
efficace et la philosophie.
C’est la conviction qui fait
agir, non la connaissance.
(Pierre
LECOMPTE du NOUY.) (La Dignité humaine.) N.T. |