Musique qui accompagne cette rubrique : "Sérénité" de Michel Pépé - Album "Les perles du coeur"

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CHAPITRE VIII

 

  

         « Dans toutes tes voies reconnais-Le et Il te dirigera. » 

Rien n’est impossible à celui qui connaît la puissance de sa parole et qui suit les directives de son intuition. Par sa parole il met en action des forces invisibles et il peut restaurer son corps et transformer ses affaires.

Il est donc de la plus grande importance de choisir les mots justes, et les affirmations que l’on va projeter dans l’invisible. Celui qui étudie la Loi spirituelle sait que Dieu est sa richesse, que l’abondance divine répond à toutes les demandes et que la parole la fait surgir.

« Demandez et vous recevrez. »

C’est à l’homme de faire le premier pas.

« Approche-toi de Dieu et Il s’approchera de toi. » 

On m’a souvent demandé comment il fallait s’y prendre pour faire une démonstration.

Je réponds : « Prononcez la parole, puis ne faites rien jusqu’à ce que vous ayez une directive précise. »

Demandez cette indication, dites : « Esprit Infini, guide-moi, fais-moi savoir s’il y a quelque chose que je doive faire. »

La réponse viendra par l’intuition, une réflexion de quelqu’un, un passage dans un livre, etc. Les réponses sont parfois tout à fait surprenantes dans leur exactitude. Ainsi, une dame désirait une grosse somme d’argent. Elle prononça ces paroles : « Esprit Infini, ouvre la voie vers mon immédiate abondance, que tout ce qui est à moi par droit divin me parvienne immédiatement à profusion. » Puis elle ajouta : « Donne-moi une indication précise, fais-moi savoir s’il y a quelque chose que je doive faire. »

Aussitôt, cette pensée la traversa : « Donne à une certaine amie (qui l’avait aidée spirituellement) cent dollars. » Elle s’en ouvrit à celle-ci qui lui dit : « Attendez de recevoir une autre direction avant de le faire. » Elle attendit donc et, le même jour, rencontra une connaissance qui, au cours de la conversation, lui raconta : « J’ai donné un dollar à quelqu’un aujourd’hui; pour moi c’est autant que si vous donniez cent dollars. »

C’était bien là une indication, elle eut la certitude qu’elle avait raison de donner les cents dollars. Ce don se révéla comme un placement excellent, car peu après, une grosse somme d’argent lui parvint d’une façon remarquable.

Donner ouvre la voie pour recevoir. Afin de créer de l’activité dans ses affaires pécuniaires, il faut donner. La dîme, c’est-à-dire offrande du dixième de ses revenus, est une vieille coutume juive qui ne manque jamais de susciter l’abondance. Beaucoup parmi les plus riches de ce pays ont l’habitude de donner la dîme; je ne connais point un meilleur placement.

Ce dixième nous revient béni et multiplié. Mais le don de la dîme doit être fait avec amour et joie, car « Dieu aime un donateur joyeux ». Les notes doivent être donné sans crainte et accompagné d’une bénédiction.

Cette attitude d’esprit fait de l’homme le maître de l’argent. Celui-ci devient son serviteur et la parole qu’il prononce ouvre alors de vastes réserves de richesses.

C’est l’homme lui-même qui, par sa vision limité, limite son abondance.

Parfois, un étudiant ayant obtenu une grande réalisation de richesse, a peur d’agir. La vision et l’action doivent marcher de pair, comme dans le cas du monsieur qui fit l’acquisition de la pelisse.

Une consultante vint me demander de « prononcer la parole » en faveur d’une situation. Je dis donc : « Esprit Infini, ouvre la voie vers la situation qui convient à cette personne. »

Ne demandez jamais « une situation », mais la situation juste, c’est-à-dire celle qui est déjà préparée dans le Plan Divin, car c’est la seule qui vous donnera satisfaction.

Puis je rendis grâces de ce qu’elle avait déjà reçu et de ce que la situation se manifestait rapidement. Peu après, on lui en offrit trois, deux à New York et une autre à Palm Beach, elle ne savait laquelle prendre. Je lui dis : « Demandez une direction précise. »

Le délai pour sa réponse allait expirer et elle ne parvenait toujours pas à se décider, lorsqu’un jour elle me téléphona. « En me réveillant ce matin, me dit-elle, j’ai eu l’impression de sentir le parfum de Palm Beach. » Elle y avait déjà été et connaissait son air embaumé.

« Alors, lui répondis-je, voilà certainement l’indication attendue. » Elle accepta donc la situation qu’on lui offrait et celle-ci lui fut extrêmement favorable. Souvent les directives surviennent à un moment inattendu.

Un jour, je marchais dans la rue, lorsque subitement j’eus envie d’entrer dans une certaine boulangerie qui se trouvait un peu plus loin.

La raison résistait en moi, disant : « Il n’y a rien dans cette boulangerie dont tu aies besoin. »

Cependant, j’avais appris à ne point raisonner; j’y allai donc, regardai autour de moi et m’aperçus qu’en effet je n’avais besoin de rien, mais, en sortant, je rencontrai une dame à laquelle j’avais souvent pensé et qui avait grand besoin d’une aide que je pouvais lui offrir.

Ainsi, souvent, on va chercher une chose pour en trouver une autre.

L’intuition est une faculté spirituelle qui n’explique point, elle ne fait que montrer le chemin.

On reçoit souvent une direction pendant un « traitement ». L’idée qui surgit peut sembler tout à fait incongrue, mais certaines directives de Dieu sont « mystérieuses ».

En faisant un cours, un jour, je « traitais » pour que chaque étudiant reçoive une indication bien définie. Après le cours, une élève vint me dire : « Tandis que vous « traitiez », j’ai reçu l’idée de sortir mes meubles du garde-meuble et de prendre un appartement. » Or, elle était venue traitée pour la santé. Je lui dis que je savais qu’en se créant un foyer sa santé s’améliorerait et j’ajoutai : « Je pense que votre maladie, qui est congestive, provient que ce que vous mettez les choses de côté. La congestion des choses provoque la congestion du corps. Vous avez violé la loi de la circulation et votre corps en paie les conséquences. » 

Puis je rendis grâce de ce que « l’Ordre divin était rétabli dans son esprit, son corps et ses affaires. » 

On est loin de se douter à quel à quel point les affaires réagissent sur la santé. Toute maladie comporte une correspondance mentale. Une personne pourrait être guérie instantanément en comprenant que son corps est une idée parfaite de l’Entendement Divin et, par conséquent, qu’il est sain et parfait, mais si elle continue à penser d’une façon destructive, si elle thésaurise, si elle hait, si elle a peur, si elle condamne, la maladie récidivera. 

Jésus-Christ savait que toute maladie provient du péché; après avoir guéri le lépreux, Il lui dit : « Va et ne pêche plus de crainte qu’un mal pire ne t’afflige. »

Ainsi l’âme (le subconscient) doit être lavée et devienne blanche comme neige pour que la guérison soit permanente. Le métaphysicien fait donc toujours de profonds sondages pour découvrir la « correspondance ».

Jésus-Christ a dit : « Ne condamne point de peur d’être condamné aussi. »

« Ne jugez point, afin de n’être pas jugé. »

Beaucoup se sont attiré la maladie et le malheur en condamnant les autres.

Ce que l’homme condamne en autrui, il se l’attire.

Une amie vint me voir pleine de colère et de douleur parce que son mari l’avait abandonnée pour une autre. Elle blâmait cette femme et répétait sans cesse : « Elle savait qu’il était marié et n’avait pas le droit d’accepter ses hommages. »

Je lui répondis : « Cessez de condamner cette femme, bénissez-là et finissez-en avec cette situation, autrement vous vous attirerez la même chose. »

Elle demeura sourde à mes paroles et, un an ou deux après, s’éprit elle-même d’un homme marié.

Lorsqu’il critique ou condamne, c’est comme si l’homme ramassait un fil à haute tension, il peut s’attendre à un choc.

L’indécision est une pierre d’achoppement sur bien des routes. Pour la surmonter, répétez sans cesse : « Je suis toujours sous l’inspiration directe; je prends rapidement de bonnes décisions. »

Ces paroles impressionnent le subconscient et l’on ne tarde pas à se trouver alerte et dépouillé de toute hésitation. J’ai appris qu’il est néfaste de chercher ses directives sur le plan psychique, car ce plan est celui de nombreux esprits et non point de l’Unique Esprit.

Au fur et à mesure que l’homme ouvre son esprit à la subjectivité, il devient une cible pour les forces destructrices. Le plan psychique est le résultat de la pensée mortelle, c’est le plan des « oppositions ». On en reçoit de bons ou de mauvais messages.

La science des nombres, les horoscopes, maintiennent l’homme sur le plan mental (ou mortel), car ils ne s’occupent que de la voie Karmique.

Je connais un monsieur qui, d’après son horoscope, devrait être mort depuis des années, or il se porte bien, et dirige un des plus grands mouvements de ce pays, pour le bien de l’humanité.

Pour neutraliser une prédiction néfaste, il faut une très puissante mentalité.

L’étudiant doit déclarer : « Toute prédiction fausse sera annihilée; tout plan qui ne vient pas de mon Père céleste sera éliminé et se dissipera, l’idée divine se réalise maintenant. »

Cependant, si l’on a reçu un bon message, un message qui prédit le bonheur ou la fortune, il faut l’accueillir et en attendre la réalisation, ce qui en facilitera la manifestation.

La volonté humaine doit servir à soutenir la volonté divine. « Je veux que la volonté de Dieu soit faite. »

La volonté de Dieu est d’accorder à chacun tous les désirs légitimes de son cœur, et la volonté de l’homme devrait s’employer à maintenir, sans faiblir, une vision parfaite.

L’Enfant Prodige s’écria : « Je me lèverai et j’irai vers mon Père. »

Il faut parfois un effort de volonté pour quitter les « caroubes et les porcs » de l’entendement humain. Il est tellement plus facile au commun des mortels de craindre que d’avoir la foi : la foi est donc un effort de la volonté.

En s’éveillant à la spiritualité l’homme reconnaît que tout ce qui est discordant autour de lui correspond à une inharmonie mentale. S’il trébuche, s’il tombe, il peut se dire qu’il trébuche et tombe en son entendement.

Un jour, une de mes élèves marchait dans la rue, condamnant quelqu’un en pensée. Elle se disait : « Cette femme est la plus désagréable de la terre », lorsque, brusquement, trois scouts se précipitant au tournant de la rue, faillirent la jeter par terre. Elle ne leur en voulut pas, mais fit immédiatement appel à la loi du pardon, en « saluant la divinité » en cette dame. Les voies de la sagesse sont des voies agréables et remplies de paix.

Lorsque l’on fait appel à l’Universel, il faut s’attendre aux surprises. Tout peut sembler aller mal, alors qu’en réalité tout va bien.

Une étudiante avait appris qu’il n’y a pas de perte en l’Entendement divin et que, par conséquent, elle ne pouvait pas perdre ce qui lui appartenait, que ce qui était perdu lui serait rendu ou bien qu’elle en recevrait l’équivalent.

Plusieurs années auparavant elle avait perdu deux mille dollars. Elle avait prêté cette somme à une parente, morte sans en faire mention dans son testament. Cette élève était pleine d’amertume et de colère car elle n’avait aucune preuve de cette transaction. Elle décida de nier cette perte et de demander les deux milles dollars à la Banque de l’Universel. Elle dut commencer par pardonner à sa parenté, car la rancune et le refus de pardonner ferment les portes de cette banque merveilleuse.

Elle affirma : « Je nie cette perte, il n’y a pas de perte dans l’Entendement Divin, par conséquent je ne puis perdre ces deux milles dollars qui m’appartiennent par droit divin. Lorsqu’une porte se ferme une autre porte s’ouvre. »

Elle habitait un appartement dans un immeuble qui était à vendre; le bail contenait une clause stipulant que si la maison se vendait, les locataires seraient tenus de déménager dans les quatre-vingt-dix jours.

Brusquement, le propriétaire dénonça les baux et augmenta les loyers. À nouveau, l’injustice surgissait sur sa route, mais cette fois, cela ne la troubla point. Elle bénit le propriétaire et dit : « Puisque le loyer est augmenté, cela signifie que je serai d’autant plus riche, car Dieu est ma richesse. »

De nouveaux baux furent établis selon le nouveau loyer, mais par erreur providentielle, la clause des quatre-vingt-dix jours fut omise.

Peu après, le propriétaire eut l’occasion de vendre sa maison. Grâce à l’erreur commise sur les nouveaux baux, les locataires restèrent en possession des locaux pendant un an.

Le gérant offrit à chacun d’eux deux cents dollars pour s’en aller. Plusieurs familles déménagèrent, trois demeurèrent, y compris la dame en question. Un mois ou deux passèrent. Le gérant revint à la charge. Cette fois il proposa à son amie :

« Voudriez-vous accepter la somme de quinze cents dollars ? »  En un éclair, elle pensa : « Voilà mes deux mille dollars. »  Elle se souvint avoir dit à des amis qui habitaient la maison : « Nous agirons ensemble si on nous reparle de déménager. » Sa direction était donc de consulter ses amis.

Ceux-ci déclarèrent : « Si l’on vous a offert quinze cents dollars, on vous en donnera certainement deux mille. » En effet, elle reçut un chèque de deux mille dollars en échange de son bail. Ce fut une remarquable démonstration de la loi, l’injustice apparente ne fit qu’ouvrir la porte à la démonstration.

Ceci prouve qu’il n’y a pas de perte et que lorsque l’homme agit selon la loi spirituelle, il tire tout ce qui est à lui de ce grand Réservoir du Bien.

« Je te rendrai les années détruites par les sauterelles. »

Les sauterelles, se sont les doutes, les craintes, les ressentiments et les regrets de l’entendement mortel.

Seules, ces pensées adverses détroussent l’homme; car « Nul ne donne à l’homme si ce n’est lui-même, et personne ne le voie si ce n’est lui-même ».

Nous sommes ici pour faire la preuve de Dieu et « pour porter le témoignage de la vérité », or nous ne pouvons prouver Dieu qu’en faisant surgir l’abondance de la pénurie et la justice de l’injustice.

« Mettez-moi à l’épreuve, dit l’Éternel des multitudes. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous une bénédiction telle que vous n’aurez pas la place pour la contenir. » (Mal. III : 10.)

   

 

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