Musique qui accompagne cette rubrique : "Sérénité" de Michel Pépé - Album "Les perles du coeur"

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CHAPITRE IX

 

  

         « Aucun vent ne peut égarer ma barque ni changer le cours de ma destinée. »

Pour un homme, il existe une parfaite expression de soi. Il y a une place qu’il doit occuper et que personne d’autre ne peut occuper à sa place, et il y a quelque chose qu’il doit faire et qui ne peut être fait que par lui; c’est sa destinée !

Cette idée parfaite, maintenue dans l’Entendement Divin, attend que l’homme la reconnaisse. Puisque la faculté d’imagination est une faculté créatrice, il est nécessaire que l’homme perçoive l‘idée avant qu’elle puisse se réaliser.

L’appel le plus élevé de l’homme concernera donc le Dessein Divin de sa vie.

Il est possible qu’il n’en ait pas la moindre conception, car il peut y avoir, profondément caché en lui, quelque merveilleux talent.

Son appel devrait être : « Esprit Divin, ouvre la voie pour que se manifeste le Dessein Divin de ma vie; que le génie qui est en moi soit libéré; que je saisisse clairement le Plan Parfait. »

Le plan parfait comprend la santé, la fortune, l’amour et la parfaite expression de soi. Voilà la quadrature de la vie qui apporte le bonheur parfait. Après avoir fait cet appel, de grands changements peuvent se produire dans la vie, car presque tous les hommes se sont éloignés du Dessein Divin.

Je connais le cas d’une certaine personne : il semblait qu’un cyclone eût dévasté ses affaires, mais elles se réajustèrent vite et de nouvelles et merveilleuses conditions se substituèrent aux anciennes. L’expression parfaite de soi ne se manifestera jamais par une tâche ingrate, mais celle-ci aura, au contraire, un intérêt si absorbant que cela semblera presque un jeu. Celui qui s’initie à la vérité sait qu’en pénétrant dans le monde dont Dieu dirige les finances, l’abondance nécessaire à sa parfaite expression sera à portée de sa main.

Plus d’un génie s’est débattu pendant des années dans des problèmes financiers, alors qu’en prononçant avec foi, la parole, il aurait rapidement libéré les fonds nécessaires. 

Voulez-vous un exemple ? Après un cours, un étudiant vint me voir et me tendit un cent (centième d’un dollar. N.T.); il me dit : « J’ai tout juste sept cents au monde, et je vais vous en donner un, car j’ai foi dans la puissance de votre parole; je vous demande de prononcer la parole pour ma parfaite expression. » 

Je « prononçai la parole » et ne le revis que l’année suivante. Il arriva un jour, heureux, en pleine réussite, ayant en poche une liasse de billets de banque. Il me dit tout de suite : « Aussitôt que vous avez prononcé la parole, une situation m’a été offerte dans une ville éloignée et je démontre à présent la santé, le bonheur, l’opulence. » 

Pour une femme, l’expression parfaite peut être de devenir une épouse remarquable, une mère idéale, une maîtresse de maison accomplie et pas nécessairement de briller dans une carrière. 

Demandez des directions nettes et la voie vous sera tracée, facile et pleine de succès.

On ne doit ni « se représenter », ni forcer une image, lorsque l’on demande que le Dessein Divin pénètre dans le conscient; on reçoit des éclairs d’inspiration et l’on commence à se voir accomplissant de grandes choses. Voilà l’image ou l’idée à laquelle il convient de se tenir sans vaciller. Ce que l’homme cherche, le cherche — le téléphone cherchait Bell !

Les parents ne devraient jamais imposer des carrières ou des professions à leurs enfants. Connaissant la Vérité spirituelle, ils devraient, tôt dans la vie de l’enfant ou même avant sa naissance, prononcer la parole pour que le Plan Divin s’accomplisse.

Un traitement prénatal devrait être ainsi conçu : « Que Dieu qui est dans cet enfant S’exprime parfaitement; que le dessein Divin pour son esprit, son corps et ses affaires se manifeste tout au long de sa vie, tout au long de l’Éternité. »

Que la volonté de Dieu soit faite et non celle de l’homme : selon le modèle de Dieu et non celui de l’homme, voilà le commandement que nous trouvons constamment dans les Écritures et la Bible est un livre qui traite de la Science de l’esprit et qui enseigne à l’homme à libérer son âme (le subconscient) de l’esclavage.

Les batailles qui y sont décrites représentent les luttes de l’homme contre les pensées mortelles : « les ennemis de l’homme seront ceux de sa propre maison ». Tout homme est Josaphat et tout homme est David qui extermine Goliath (la pensée, l’entendement mortel) grâce à la petite pierre blanche (la foi).

Ainsi, l’homme doit prendre garde de ne pas être le « méchant serviteur » qui enterra son talent. Ne pas se servir de ses dons entraîne de terribles pénalités.

Souvent la peur empêche l’homme de s’exprimer parfaitement. Le « trac » a gêné plus d’un génie; il peut cependant être surmontée par la parole prononcée ou le « traitement »; l’individu perd, alors, toute conscience de soi et sent seulement qu’il est un moyen par lequel s’exprime l’Intelligence Infinie.

Il est alors sous l’inspiration directe, dénué de toute crainte, plein de confiance, car il sent que c’est le « Père en lui » qui agit.

Un jeune garçon assistait souvent à mon cours avec sa mère. Il me pria de « prononcer la parole » pour un examen qu’il avait à passer.

Je lui conseillai cette affirmation : « Je suis uni à l’Intelligence Infinie; je sais tout ce que je dois savoir sur cette matière »; il avait d’excellentes connaissances en histoire, mais il n’était pas sûr de lui en arithmétique.

Je le revis peu après : « J’ai prononcé la parole pour l’arithmétique et j’ai été reçu avec les meilleures notes, mais j’ai cru pouvoir me fier à moi-même pour l’histoire et mes notes ont été très médiocres. »  L’homme reçoit souvent un camouflet lorsqu’il est trop sûr de lui-même, car il met alors sa confiance dans sa personnalité et non pas dans « le Père qui est en lui ».

Une autre de mes élèves me donna cet exemple. Un été, elle fit un long voyage, visitant de nombreux pays dont elle ignorait la langue. À chaque instant, elle demandait les directives et la protection divines, et tout alla miraculeusement. Ses bagages ne furent jamais retardés, ni égarés, elle trouva partout le gîte dans les meilleurs hôtels et partout fut parfaitement servie. Elle revint à New York où, connaissant la langue, elle pensa que Dieu ne lui était plus nécessaire et fit face à ses affaires sans plus prier.

Tout alla mal : ses malles s’égarèrent au milieu de l’agitation et du désordre. L’étudiant en métaphysique doit prendre l’habitude de « pratiquer la Présence de Dieu » à chaque minute. « Reconnais-Le dans toutes tes voies », rien n’est insignifiant, ni trop important.

Parfois un incident menu peut transformer une vie.

Robert Futon, regardant bouillir doucement de l’eau dans une bouilloire à thé, imagina un paquebot !

J’ai souvent vu un étudiant retarder sa démonstration par sa résistance ou bien parce qu’il voulait choisir lui-même sa voie. Ce faisant, il limitait sa foi et arrêtait la manifestation.

« Mes voies et non vos voies ! » commande l’Intelligence Infinie. À l’instar de toute l’énergie, que ce soit la vapeur ou l’électricité, il lui faut un instrument n’offrant aucune résistance et l’homme est cet instrument.

Constamment, les Écritures enjoignent à l’homme de se « tenir tranquille ». « O, Juda, ne crains point; mais demain, va à leur rencontre, car le Seigneur sera avec toi. Tu n’auras pas à combattre cette bataille; détends-toi, tiens-toi tranquille et contemple la délivrance du Seigneur qui est avec toi. »

Nous avons constaté cela pour la dame qui reçut de son propriétaire ses deux mille dollars lorsqu’elle devint non-résistante et d’une foi imperturbable, et aussi pour celle qui gagna l’amour de l’homme qu’elle chérissait « lorsque toute souffrance eut cessé ». 

Le but de l’étudiant en métaphysique, c’est l’Équilibre, la maîtrise de soi. La maîtrise de soi, c’est la puissance, car elle donne à la Puissance-Dieu la possibilité d’affluer à travers l’homme, afin « d’agir selon Son bon vouloir ».

Maître de lui, l’étudiant pense clairement et « prend rapidement les bonnes décisions » : « il ne manque jamais une levée ».

La colère altère la vision, empoisonne le sang : c’est la cause de bien des maladies et de décisions conduisant au désastre.

On l’a placée parmi les péchés capitaux tant ses réactions sont malfaisantes. L’étudiant apprend qu’en métaphysique le mot péché a un sens beaucoup plus large que dans l’enseignement de jadis : « tout ce qui est contraire à la foi est péché ».

Il s’aperçoit que la crainte et l’inquiétude sont de mortels péchés. C’est de la foi inversée et, par des images mentales déformées, il provoque ce qu’il redoute. Son travail consiste à bouter dehors ses ennemis (hors du subconscient). « Lorsque l’homme est exempt de crainte, il est parfait ! » Mais comme l’a dit Maeterlink, « l’homme a peur de Dieu ».

Ainsi donc, comme nous l’avons lu dans les précédents chapitres, l’homme ne peut vaincre la peur qu’en faisant face à ce qui l’effraie. Lorsque Josaphat et son armée se préparèrent à aller à l’encontre de l’ennemi en chantant : « Loué soit le Seigneur, car sa miséricorde dure à jamais », ils s’aperçurent que leurs ennemis s’étaient entretués, et qu’il n’y avait plus personne à combattre.

Une personne avait demandé à une de ses amies de transmettre un message à une tierce personne. Cette amie redoutait cette démarche car la raison lui conseillait : « Ne te mêle pas de cette affaire et ne te charge pas de cette commission. »

Elle était fort ennuyée, ayant donné sa parole. Enfin, elle se décida à « faire face au lion » et à faire appel à la loi de protection divine. Elle rencontra la personne à laquelle elle devait parler, ouvrit la bouche et, au même moment, celle-ci lui annonça : « Un tel a quitté la ville » ce qui rendait inutile sa communication, car la situation dépendait de la présence en ville de cette personne.

Parce qu’elle avait été prête à agir, — c’est-à-dire non-résistante — elle n’y fut pas obligée; puisqu’elle n’avait pas peur, la situation embarrassante disparut.

L’étudiant retarde souvent sa démonstration en maintenant l’idée qu’elle est incomplète; il devrait faire cette affirmation : « En l’Esprit Divin, tout est achevé, par conséquent, ma démonstration est complète, mon travail parfait, mon foyer parfait, ma santé parfaite. » Quoi que ce soit qu’il demande, ce sont des idées parfaites, enregistrées dans l’Entendement Divin et qui doivent se manifester « par la grâce et d’une manière parfaite ». Il doit rendre grâce d’avoir déjà reçu dans l’Invisible et se préparer activement à recevoir sur le plan visible.

Une de mes élèves avait besoin de faire une démonstration pécuniaire; elle vint me voir pour me demander pourquoi cette démonstration n’aboutissait pas.

« Peut-être avez-vous l’habitude de ne point terminer ce que vous entreprenez, et votre subconscient a pris l’habitude de ne pas terminer non plus » (au-dehors, comme au-dedans).

« Vous avez raison, me répondit-elle, je commence souvent des choses que je n’achève pas. Je vais rentrer chez moi et finir quelque chose que j’ai commencé il y a des semaines, je suis sûre que ce sera le symbole de ma démonstration. »

Elle se mit donc à coudre assidûment et, bientôt, sa tâche fut achevée. Peu après, l’argent lui parvint d’une curieuse façon.

Ce mois-là, son mari reçut son salaire en double. Il en avertit ses patrons qui lui dirent de garder l’argent.

Lorsque l’homme demande avec foi, il ne peut manquer de recevoir, car Dieu crée Ses propres voies !

On m’a, parfois, posé cette question : « Supposez que l’on ait plusieurs talents, comment savoir lequel choisir ? »  Demandez de recevoir une direction nette : « Esprit Infini, donne-moi une indication claire, révèle-moi ce qui doit être ma parfaite expression, montre-moi quel est le talent dont je dois me servir maintenant. »

J’ai vu des gens se livrer, brusquement, à une tâche merveilleuse et se trouver pleinement compétents avec peu ou pas d’apprentissage. Affirmez donc : « Je suis tout équipé pour le Plan Divin de ma vie », et saisissez sans crainte les occasions qui se présentent.

Certaines personnes donnent volontiers, mais ne savent point recevoir; elles refusent les cadeaux, par orgueil, ou pour quelque raison négative, tarissant, ainsi, leurs sources et, invariablement, se trouvent à peu près dénuées de tout. C’est ainsi qu’une dame qui avait donné beaucoup d’argent, se vit offrir un don de plusieurs milliers de dollars. Elle le refusa, disant qu’elle n’en avait pas besoin. Peu après, ses finances se trouvant embarrassées, elle fut endettée, précisément de cette somme. Il faut recevoir, avec grâce, le pain « qui nous revient sur les eaux »; librement, vous avez donné, librement, vous devez recevoir.

L’équilibre entre donner et recevoir existe toujours, et, bien que l’homme doive donner sans souci de retour, il viole la loi, s’il n’accepte pas ce qui lui revient; car tout don vient de Dieu, l’homme n’est que le canal.

Il ne faut jamais avoir, au sujet de celui qui donne, une pensée de pénurie.

Par exemple, lorsque l’auditeur dont j’ai parlé m’a donné son cent, je n’ai pas pensé : « Pauvre homme, il n’a pas les moyens de me donner ce cent. » Je l’ai vu riche et prospère recevant sa part d’abondance à flots. C’est cette pensée qui la lui amena. Si l’on ne sait pas recevoir, il faut apprendre, et accepter pour faire jaillir les sources, même un timbre-poste qu’on vous offre.

Le Seigneur aime celui qui sait recevoir autant que celui qui sait donner.

On m’a souvent demandé pourquoi un homme naît riche et bien portant et un autre pauvre et malade.

Là où il y a un effet, il y a toujours une cause; le hasard n’existe pas.

Cette question trouve sa réponse dans la loi de la réincarnation. L’homme passe par de nombreuses vies, de nombreuses morts, avant de connaître la Vérité qui le rend libre.

Il est attiré vers la terre à cause de ses désirs demeurés insatisfaits, pour payer ses dettes karmiques ou pour « accomplir sa destinée ».

Celui qui naît riche et bien portant a maintenu dans son subconscient au cours de sa vie antérieure, des images d’opulence et de santé; celui qui est malade et pauvre, a créé des images de maladie et de pauvreté.

Sur quelque plan que ce soit, l’homme manifeste la somme totale des convictions de son subconscient.

Cependant, la naissance et la mort sont des lois établies par les hommes, car « le salaire du péché, c’est la mort », la chute Adamique de la conscience par la croyance en deux pouvoirs (le bien et le mal. N.T.). L’homme réel, l’homme spirituel ne connaît ni naissance, ni mort ! Il n’est jamais né et n’est jamais mort — « il était dès le commencement et sera toujours ! »

Ainsi par la connaissance de la Vérité, l’homme se libère de la loi du Karma, du péché et de la mort et il manifeste l’homme créé à « l’image de Dieu et selon Sa ressemblance ». Sa libération s’opère tandis qu’il accomplit sa destinée, faisant surgir la manifestation du Dessein Divin de sa vie.

Son Seigneur lui dira : « C’est bien, bon et loyal serviteur, tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup (la mort elle-même) entre la joie de ton Seigneur (la vie éternelle).


 

   

 

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