Musique qui accompagne cette
rubrique : "Sérénité" de Michel Pépé -
Album "Les perles du coeur"
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CHAPITRE
II
«
Oui,
le
Tout
Puissant
sera
ta
défense
et
tu
ne
manqueras
point
d’or. »
Un
des
plus
grands
messages
des
Écritures
à
l’homme
c’est
que
Dieu
est
sa
ressource
et
que,
par
sa
parole,
l’homme
peut
faire
surgir
tout
ce
qui
lui
appartient
par
droit
divin.
Cependant,
il
doit
avoir
une
foi
entière
dans
la
parole
qu’il
prononce.
Esaïe
dit :
« Ma
parole
ne
retourne
point
à
moi
sans
effet,
sans
avoir
exécuté
ma
volonté
et
accompli
mes
desseins. » Nous
savons
à
présent
que
les
paroles
et
les
pensées
ont
une
puissance
vibratoire
énorme,
qui
sans
cesse
façonne le
corps
et
les
affaires.
Une
consultante
vint
un
jour
me
voir,
elle
était
dans
un
état
d’inquiétude
extrême
et
me
dit
que
le
quinze
du
mois
elle
allait
être
poursuivie
pour
une
somme
importante.
Elle
ne
voyait
aucun
moyen
de
se
la
procurer,
elle
était
désespérée.
Je
lui
expliquai
que
Dieu
était
sa
ressource
et
que
cette
ressource
existe
pour
toutes
les
demandes.
Et
je
prononçai
la
parole
! Je
rendis
grâces
de
ce
qu’elle
recevait
cet
argent
au
moment
opportun
et
d’une
façon
convenable.
Puis
je
lui
dis
qu’il
fallait
qu’elle
ait
une
foi
parfaite
et
qu’elle
agisse
selon
cette
foi.
Le
quinze
arriva
et
l’argent
ne
s’était
pas
matérialisé.
Elle
m’appela
au
téléphone
pour
me
demander
ce
qu’elle
devait
faire.
Je
lui
répondis :
« C’est
aujourd’hui
samedi,
vous
ne
serez
donc
pas
poursuivie.
Votre
rôle
est
d’agir
comme
si
vous
étiez
riche
et
de
faire
preuve
d’une
foi
parfaite,
une
foi
qui
compte
sur
la
somme
pour
lundi. » Elle
me
pria
de
déjeuner
avec
elle
pour
fortifier
son
courage.
Lorsque
je
la
rejoignis
au
restaurant,
je
lui
affirmai :
« Ce
n’est
pas
le
moment
d’économiser.
Commandez
un
déjeuner
fin,
agissez
comme
si
vous
aviez
déjà
reçu
l’argent
sur
lequel
vous
comptiez. »
« Tout
ce
que
vous
demanderez
en
priant,
croyez
que
vous
l’avez
déjà
reçu. »
Le
lendemain,
elle
m’appela
de
nouveau
pour
me
demander
de
passer
la
journée
avec
elle.
« Non,
lui
dis-je,
vous
êtes
divinement
protégée,
et
Dieu
n’est
jamais
en
retard. »
Le
soir,
elle
me
rappela,
très
émue.
« Ma
chère,
il
s’est
produit
un
miracle
!
J’étais
dans
mon
salon,
ce
matin,
lorsqu’on
a
sonné
à ma
porte.
J’avertis
la
femme
de
chambre :
« Ne
laissez
entrer
personne. »
Elle
regarda
par
la
fenêtre
et
me
dit
que
c’était
mon
cousin,
« celui
qui
porte
une
grande
barbe
blanche ».
« Alors
rappelez-le.
Je
désire
le
voir. »
Il
allait
contourner
le
coin
de
la
rue
lorsqu’il
entendit
la
voix
de
la
femme
de
chambre
et
revint
sur
ses
pas.
« Nous
eûmes
un
entretien
d’une
heure
et
au
moment
de
partir,
il
me
demanda :
« Ah,
à
propos,
où
en
sont
vos
finances
? »
Je
lui
avouai
que
j’avais
besoin
d’argent
et
il
me
dit :
« Eh
bien
ma
chère,
je
vous
donnerai
ces
trois
milles
dollars
le
premier
du
mois. »
« Je
n’ai
pas
osé
lui
confier
que
j’allais
être
poursuivie.
Que
dois-je
faire
? Je
ne
recevrai
l’argent
que
le
premier
du
mois
et
il
me
le
faut
pour
demain. »
Je
lui
répondis
que
je
continuerai
de
« traiter »
(nous
rappelons
que
traiter
en
métaphysique,
veut
dire
soumettre
une
personne
ou
une
situation
à
l’action
de
la
prière.
N.T.).
Et
j’ajoutai :
« L’Esprit
n’agit
jamais
trop
tard.
Je
rends
grâce
de
ce
qu’elle
a
reçu
cet
argent
sur
le
plan
invisible
et
de
ce
qu’il
se
manifestera
en
temps
voulu. »
Le
lendemain
matin,
son
cousin
l’appela
et
lui
dit :
« Passez
à
mon
bureau
ce
matin,
je
vais
vous
remettre
la
somme. »
Ce
même
après-midi,
l’argent
était
déposé
à
son
compte
en
banque
et
elle
signait
des
chèques
aussi
rapidement
que
le
permettait
son
émoi.
Si
on
demande
le
succès
tout
en
se
préparant
à
l’échec,
c’est
la
situation
pour
laquelle
on
s’est
préparé
que
l’on
obtiendra.
Un
Monsieur
vint
me
demander
de
prononcer
la
parole
pour
que
soit
annulée
une
certaine
dette.
Je
m‘aperçus
qu’il
passait
son
temps
à
chercher
ce
qu’il
dirait
à
celui
auquel
il
devait
cette
somme
lorsqu’il
ne
serait
pas
en
mesure
de
payer
sa
note,
neutralisant
ainsi
ma
parole.
Or,
il
aurait
dû
se
voir
en
train
de
payer
sa
dette.
Nous
avons
une
merveilleuse
illustration
de
ceci
dans
la
Bible,
avec
les
trois
rois
qui,
dans
le
désert,
sans
eau
pour
leurs
hommes
et
pour
leurs
chevaux,
consultèrent
le
prophète
Élisée.
Il
leur
communiqua
cet
étonnant
message :
« Ainsi
parle
le
Seigneur
—
faites
dans
cette
vallée
des
fosses,
des
fosses.
Vous
ne
verrez
point
le
vent,
vous
ne
verrez
point
la
pluie,
cependant
cette
vallée
se
remplira
d’eau
et
vous
boirez,
vous
et
vos
troupeaux
et
votre
bétail. »
L’homme
doit
se
préparer
à
recevoir
ce
qu’il
a
demandé
alors
qu’il
n’y
a
pas
le
moindre
signe
en
vue.
Une
dame
désirait
trouver
un
appartement
pendant
l’année
où
il y
eut
grande
pénurie
de
logements
à
New
York.
Cela
passait
pour
impossible
et
ses
amis
lui
témoignait
leur
inquiétude
en
disant :
« Quel
dommage,
vous
allez
être
obligée
de
mettre
vos
meubles
en
garde
et
de
vivre
à
l’hôtel. » Mais
elle
répondit : « Ne
vous
inquiétez
pas
à
mon
égard.
Je
suis
surhumaine
et
j’aurai
mon
appartement. »
Elle
prononça
la
parole :
« Esprit
infini,
ouvre
la
voie
vers
l’appartement
convenable. » Elle
savait
qu’il
existe
de
quoi
pourvoir
à
chaque
demande,
qu’elle
était
spirituellement
libre,
travaillant
sur
le
plan
spirituel
et
« qu’un
avec
Dieu
est
une
majorité. »
Elle
avait
l’intention
d’acheter
de
nouvelles
couvertures,
lorsque
« le
tentateur »,
la
pensée
négative,
la
raison
lui
suggéra :
« Ne
les
achète
pas,
peut-être,
après
tout,
ne
trouveras-tu
pas
d’appartement
et
tu
ne
sauras
qu’en
faire. » Elle
répondit
promptement
à
elle-même :
Je
vais
« creuser
mes
fosses »
en
achetant
les
couvertures
! »
Elle
se
prépara
donc
à
recevoir
son
appartement
—
agit
comme
si
elle
l’avait
déjà
— et
en
trouva
un
d’une
façon
miraculeuse,
qui
fut
attribué
bien
qu’il
y
eût
deux
cents
postulants.
Les
couvertures
avaient
été
un
acte
de
foi.
Inutile
de
rappeler
que
les
fosses
creusées
par
les
trois
rois
dans
le
désert
furent
remplies
au
point
de
déborder.
(Lisez
II
Rois,
3.)
Se
mettre
au
diapason
des
choses
spirituelles
n’est
point
commode
pour
la
plupart
des
gens.
Les
pensées
adverses
de
doute,
de
crainte
surgissent
du
subconscient.
Ce
sont
les
« armées
étrangères »
qui
doivent
être
mises
en
fuite.
Ceci
explique
pourquoi
il
fait
souvent
« plus
sombre
avant
l’aurore ».
Une
grande
démonstration
est
généralement
précédée
de
pensées
lancinantes.
Ayant
déclaré
de
hautes
vérités
spirituelles,
on
lance
un
défi
aux
anciennes
idées
et
enfouies
dans
le
subconscient
et
l’erreur
se
manifeste
qui
doit
être
exterminée.
C’est
le
moment
de
faire
de
fréquentes
affirmations,
de
se
réjouir
et
de
rendre
grâces
de
ce
que
l’on
a
déjà
reçu.
« Avant
qu’il
n’appellent,
je
répondrai. »
Ceci
signifie
que
« chaque
bon
et
parfait
don »
attend
que
l’homme
le
reconnaisse,
car
il
lui
appartient
déjà.
L’homme
ne
peut
obtenir
que
ce
qu’il
se
voit
recevoir.
Les
enfants
d’Israël
reçurent
la
certitude
qu’ils
pourraient
posséder
toutes
les
terres
qu’ils
voyaient.
Ceci
est
vrai
pour
tout
homme.
Il
ne
possède
que
ce
qui
existe
dans
sa
propre
vision
mentale.
Toute
grande
œuvre,
tout
ce
qui
s’est
fait
de
puissant
a
été
manifesté
par
la
vision,
or
souvent,
juste
au
moment
d’une
éclatante
démonstration,
surgissent
l’apparent
échec
et
le
découragement.
Les
enfants
d’Israël,
lorsqu’ils
atteignirent
la
« Terre
Promise »,
n’osaient
y
entrer,
car,
disaient-ils,
elle
était
peuplée
de
géants
qui
leur
donnaient
l’impression
d’être
des
sauterelles.
C’est
une
expérience
commune
à
tous
les
hommes.
Cependant,
celui
qui
connaît
la
loi
spirituelle
n’est
point
troublé
par
les
apparences
et
se
réjouit
tandis
qu’il
est
« encore
en
captivité ».
C’est-à-dire
qu’il
persiste
à
voir
la
vérité
et
qu’il
rends
grâces
de
ce
que
tout
est
accompli,
de
ce
que,
déjà,
il a
reçu.
Jésus-Christ
a
donné
de
ceci
un
merveilleux
exemple.
Il a
déclaré
à
Ses
disciples :
« Ne
dites-vous
pas,
il y
a
encore
quatre
mois
jusqu’à
la
moisson
?
Voici,
je
vous
le
dis,
levez
les
yeux
et
regardez
les
champs
qui
sont
déjà
mûrs
pour
la
moisson. »
Sa
vision
claire
transperçait
le
monde
de
la
matière
et
Il
voyait
nettement
le
monde
de
la
quatrième
dimension,
les
choses
comme
elles
sont
en
réalité,
parfaites
et
complètes
en
l’Esprit
Divin.
C’est
ainsi
que
l’homme
doit
constamment
maintenir
la
vision
du
but
de
son
voyage
et
demander
la
manifestation
de
ce
qu’il
a
déjà
reçu,
que
ce
soit
une
santé
parfaite,
l’amour,
la
prospérité,
un
foyer,
des
amis.
Toutes
ces
choses
sont
des
idées
parfaites
et
achevées,
enregistrées
dans
l’Esprit
Divin
(le
susper-conscient
de
l’homme),
elles
doivent
se
manifester
non
à
lui
mais
à
travers
lui.
Par
exemple,
un
homme
vint
me
demander
de
le
« traiter »
pour
réussir
une
affaire.
Il
lui
était
indispensable
de
trouver,
dans
une
certaine
limite
de
temps,
cinquante
mille
dollars.
Le
temps
était
presque
écoulé
lorsque,
désespéré,
il
vint
me
voir.
Personne
ne
voulait
lui
confier
de
capitaux
et
la
banque
avait
catégoriquement
refusé
un
prêt.
Je
lui
dis :
« Je
suppose
que
vous
vous
êtes
mis
en
colère
à la
banque,
perdant
ainsi
vos
forces.
Vous
pouvez
maîtriser
toutes
les
situations
si
vous
savez
vous
maîtriser
vous-même.
Retournez
à la
banque,
ajoutai-je,
et
je
vais
« traiter ».
Voici
quel
fut
mon
traitement : « Par
l’amour
vous
êtes
identifié
à
l’esprit
de
tous
ceux
qui
sont
dans
cette
banque.
Que
l’idée
divine
sorte
de
cette
situation. »
Il
s’écria :
« À
quoi
pensez-vous
?
C’est
impossible.
C’est
demain
samedi,
la
banque
ferme
à
midi
et
mon
train
n’arrive
pas
là-bas
avant
dix
heures,
de
plus,
le
délai
expire
demain
et,
de
toute
façon,
ils
ne
veulent
rien
entendre.
Il
est
trop
tard. » Je
lui
répondis :
« Dieu
ne
se
soucie
pas
du
temps,
il
n’est
jamais
trop
tard
pour
Lui,
toutes
choses
sont
possibles »,
et
j’ajoutai :
« Je
ne
connais
rien
aux
affaires,
mais
je
connais
bien
Dieu. » Il
me
répondit :
« Tout
cela
est
magnifique
lorsque
je
vous
écoute,
mais
une
fois
sorti,
ce
sera
angoissant. » Il
habitait
une
ville
éloignée
et
je
n’en
entendis
plus
parler
pendant
une
semaine,
puis
une
lettre
arriva. J’y
lus
ceci :
« Vous
aviez
raison.
J’ai
pu
emprunter
l’argent;
jamais
plus
je
ne
douterai
de
la
vérité
et
de
tout
ce
que
vous
m’avez
dit. »
Je
revis
ce
monsieur
plusieurs
semaines
plus
tard
et
lui
demandai :
« Que
s’est-il
passé
? De
toute
évidence
vous
avez
eu
le
temps
nécessaire. »
Il
me
répondit :
« Mon
train
avait
du
retard,
je
ne
suis
donc
arrivé
à la
banque
qu’à
midi
moins
un
quart.
Je
suis
entré
tranquillement
et
j’ai
dit :
« Je
viens
pour
l’emprunt »
et
on
me
l’a
accordé
sans
objection. »
C’était
le
dernier
quart
d’heure
qui
lui
fut
alloué
et
l’Esprit
Infini
ne
fut
pas
en
retard.
En
cette
occasion,
cet
homme
n’aurait
jamais
été
capable
de
faire
seul
sa
démonstration.
Il
avait
besoin
que
quelqu’un
l’aidât
à
maintenir
la
vision
parfaite.
C’est
ce
que
nous
pouvons
faire
les
uns
pour
les
autres.
Jésus-Christ
savait
cette
vérité
lorsqu’il
a
dit :
« Si
deux
d’entre
vous
s’entendent
sur
terre
pour
demander
quelque
chose,
elle
leur
sera
accordée
par
mon
Père
qui
est
aux
cieux. »
Seul,
on
est
trop
absorbé
par
ses
propres
affaires,
et
l’on
devient
la
proie
du
doute
et
de
la
peur.
L’ami,
le
« guérisseur »
voit
clairement
le
succès,
la
santé
ou
la
prospérité
et
ne
faiblit
point
parce
qu’il
n’est
pas
en
cause.
Il
est
infiniment
plus
facile
de
faire
une
« démonstration »
pour
autrui
que
pour
soi-même,
par
conséquent
il
ne
faut
pas
hésiter
à
demander
de
l’aide
si
l’on
se
sent
faible.
Un
puissant
observateur
de
la
vie
a
dit
un
jour :
« Aucun
homme
ne
peut
échouer
si
une
seule
personne
croit
à sa
réussite. »
Tel
est
le
pouvoir
de
la
vision
et
plus
d’un
homme
a dû
sa
réussite
à
une
épouse,
une
sœur
ou
un
ami
qui
croyait
en
lui
et
qui,
sans
faiblir,
sut
maintenir
la
vision
du
modèle
parfait
! |