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rubrique : "Sérénité" de Michel Pépé -
Album "Les perles du coeur"
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CHAPITRE
III
«
Par
tes
paroles
tu
seras
justifié
et
par
tes
paroles
tu
seras
condamné. »
Celui
qui
connaît
le
pouvoir
de
la
parole
fait
très
attention
à sa
conversation.
Il
lui
suffit
de
surveiller
les
réactions
causées
par
ses
paroles
pour
savoir
qu’elles
« ne
retournent
point
à
moi
sans
effet ».
Par
sa
parole,
l’homme
se
crée
sans
cesse
à
lui-même,
des
lois.
J’ai
connu
quelqu’un
qui
disait :
« Je
manque
toujours
l’autobus.
Invariablement
il
passe
au
moment
où
j’arrive. »
Sa
fille,
elle,
disait :
« J’attrape
toujours
l’autobus.
Il
arrive
régulièrement
en
même
temps
que
moi. »
Et
cela
continua
pendant
des
années.
Chacun
avait
établi
une
loi
pour
soi,
l’une
d’échec,
l’autre
de
réussite.
Voilà
l’explication
psychologique
des
superstitions.
Le
fer
à
cheval,
le
poil
d’éléphant
n’ont
en
eux-mêmes
aucun
pouvoir,
mais
la
parole
et
la
croyance
qui
affirment
qu’ils
portent
bonheur
créent
un
état
d’optimisme
dans
le
subconscient
qui
attire
la
« chance ».
Cependant,
j’ai
observé
que
ceci
est
sans
effet
pour
les
gens
qui,
plus
avancés
spirituellement,
connaissent
une
plus
haute
loi.
Ceci
s’explique;
on
ne
peut
pas
revenir
en
arrière
et
l’on
doit
écarter
les
« images
taillées ».
Deux
de
mes
élèves
avaient
eu
de
grands
succès
en
affaires
depuis
plusieurs
mois,
lorsque,
brusquement,
tout
alla
mal.
Nous
nous
efforçâmes
d’analyser
la
situation
et
je
découvris
qu’au
lieu
de
faire
leurs
affirmations
et
de
s’en
remettre
à
Dieu
pour
leur
réussite
et
leur
prospérité,
ils
avaient
fait
l’acquisition
de
deux
singes
« porte-bonheur ».
Ah –
leur
dis-je
– je
comprends,
vous
avez
mis
votre
foi
dans
les
singes
et
non
en
Dieu.
Débarrassez-vous
des
singes
et
faites
appel
à la
loi
du
pardon. »
Car
l’homme
a le
pouvoir
de
pardonner,
c’est-à-dire
de
neutraliser
ses
erreurs.
Ils
décidèrent
de
jeter
les
singes
à la
poubelle
et
tout
alla
bien
de
nouveau.
Ce
qui
ne
signifie
pas
qu’il
faille
jeter
tous
les
ornements
« porte-bonheur »
de
la
maison,
mais
qu’ils
faut
reconnaître
que
leur
pouvoir
est
le
seul
et
unique,
Dieu,
et
que
l’objet
ne
sert
qu’à
donner
un
sentiment
d’optimisme.
Un
jour,
une
amie
très
malheureuse
avec
laquelle
je
me
trouvais,
ramassa
un
fer
à
cheval
en
traversant
la
rue.
Aussitôt
elle
fut
remplie
de
joie
et
d’espoir.
Elle
était
certaine
que
Dieu
lui
avait
envoyé
ce
fer
à
cheval
pour
ranimer
son
courage.
Et
en
effet,
dans
l’état
où
elle
se
trouvait,
c’était
à
peu
près
la
seule
chose
qui
pouvait
frapper
son
conscient.
Son
espoir
se
transforma
en
foi
et
par
la
suite
elle
fit
une
merveilleuse
« démonstration ».
Je
tiens
à
souligner
que
les
deux
hommes
dont
il
fut
précédemment
question
se
confiaient
aux
seuls
singes,
tandis
que
mon
amie
reconnut
la
puissance
supérieure.
Pour
ma
part,
je
dois
dire
que
j’ai
mis
longtemps
à me
débarrasser
de
l’idée
qu’une
certaine
chose
m’apportait
toujours
une
désillusion.
Si
elle
se
présentait,
invariablement,
une
déception
s’en
suivait.
Je
vis
que
le
seul
moyen
d’amener
un
changement
dans
mon
subconscient
était
d’affirmer :
« Il
n’y
a
pas
deux
puissances,
il
n’y
en a
qu’une,
Dieu.
Par
conséquent,
il
n’y
a
pas
de
désillusion
et
cette
chose
m’annonce
une
heureuse
surprise. »
Aussitôt
je
remarquai
un
changement
et
des
plaisirs
inattendus
m’arrivèrent.
Une
de
mes
amies
déclarait
que
rien
ne
la
ferait
passer
sous
une
échelle.
Je
lui
dis :
« Si
vous
avez
peur,
c’est
que
vous
croyez
à
deux
pouvoirs,
le
Bien
et
le
Mal.
Puisque
Dieu
est
absolu,
il
ne
peut
y
avoir
de
puissance
opposée
à
moins
que
l’homme
ne
crée
de
fausses
lois
mauvaises.
Pour
montrer
que
vous
ne
croyez
qu’en
un
seul
pouvoir,
Dieu,
et
qu’il
n’y
a ni
puissance
ni
réalité
dans
le
mal,
passez
sous
la
prochaine
échelle
que
vous
rencontrerez. »
Peu
de
temps
après,
mon
amie
alla
à la
banque.
Elle
désirait
ouvrir
son
coffre
et
une
échelle
se
trouvait
sur
son
passage.
Impossible
d’atteindre
le
coffre
sans
passer
sous
l’échelle.
Effrayée,
elle
battit
en
retraite.
Mais,
arrivée
dans
la
rue,
mes
paroles
retentirent
à
ses
oreilles
et
elle
décida
de
passer
sous
cette
échelle.
C’était
un
gros
effort
car
depuis
des
années,
elle
était
prisonnière
de
cette
idée.
Elle
revint
au
sous-sol
où
se
trouvaient
les
coffres
et
l’échelle
n’était
plus
là !
C’est
ce
qui
se
produit
si
souvent;
une
fois
que
l’on
a
décidé
de
faire
fi
d’une
appréhension,
ce
que
l’on
redoute
est
écarté.
C’est
la
loi
de
la
non-résistance,
que
l’on
comprend
si
peu.
Quelqu’un
a
dit
que
le
courage
contient
du
génie
et
de
la
magie.
Faites
face
sans
crainte
à
une
situation
qui
paraît
menaçante
et
vous
vous
apercevrez
qu’elle
n
existe
plus;
elle
disparaît
d’elle-même.
C’est
ce
qui
explique
que
la
peur
attira
l’échelle
sur
la
route
de
mon
amie
et
que
le
courage
l’ôta.
Ainsi
les
forces
invisibles
travaillent
constamment
pour
l’homme
qui
« tire
toujours
les
ficelles »
lui-même
sans
le
savoir.
À
cause
de
la
puissance
vibratoire
des
paroles,
quoi
que
ce
soit
que
nous
disions,
nous
commençons
à
nous
l’attirer.
Les
personnes
qui
parlent
continuellement
de
maladie,
invariablement
l’attirent.
Lorsque
nous
nous
initions
à la
vérité,
nous
ne
pouvons
trop
surveiller
nos
paroles.
Par
exemple,
une
de
mes
amies
me
dit
souvent
au
téléphone :
« Venez
me
voir
pour
que
nous
bavardions
un
peu
à
l’ancienne
mode. »
Ce
« bavardage
à
l’ancienne
mode »
représente
une
heure
pendant
laquelle
cinq
cents
à
mille
mots
destructeurs
seront
prononcés,
les
principaux
sujets
de
conversation
étant
les
pertes,
la
pénurie,
les
échecs
et
la
maladie.
Aussi
je
réponds :
« Non,
merci,
ces
bavardages-là
sont
trop
onéreux,
j’en
ai
eu
assez
dans
ma
vie.
Je
serai
contente
de
bavarder
à la
manière
nouvelle
et
de
parler
de
ce
que
nous
voulons
au
lieu
de
ce
que
nous
ne
voulons
pas. »
Un
vieux
dicton
veut
que
l’homme
ne
se
serve
de
sa
parole
que
pour
trois
desseins : « Guérir,
bénir,
ou
prospérer. »
Ce
qu’un
homme
dit
des
autres,
on
le
dira
de
lui,
et
ce
qu’il
souhaite
aux
autres,
il
se
le
souhaite
à
lui-même.
Si
un
homme
souhaite
de
la
« malchance »
à
quelqu’un,
il
est
sûr
de
s’en
attirer
à
lui-même.
S’il
souhaite
aider
quelqu’un
à
réussir,
il
souhaite
son
propre
succès
et
s’y
aide
lui-même.
Le
corps
peut
être
renouvelé
et
transformé
par
la
parole
et
une
claire
vision,
et
la
maladie
complètement
effacée
du
conscient.
Le
métaphysicien
sait
que
toute
maladie
a
une
correspondance
mentale
et
que
pour
guérir
le
corps
il
faut
d’abord
guérir
l’âme.
C’est
le
subconscient,
l’âme,
qui
doit
être
« sauvée »,
sauvée
des
pensées
négatives.
Dans
le
Psaume
XXIII,
nous
lisons :
« Il
restaure
mon
âme. »
Cela
veut
dire
que
le
subconscient,
l’âme,
doit
être
restaurée
par
les
idées
justes.
Le
« mariage
mystique »
est
celui
de
l’âme
et
de
l’esprit,
c’est-à-dire
du
subconscient
et
du
super-conscient.
Il
faut
qu’ils
soient
unis.
Lorsque
le
subconscient,
rempli
des
idées
parfaites
du
super-conscient,
Dieu
et
l’homme
ne
font
plus
qu’un.
« Moi
et
le
Père,
nous
sommes
uns. »
C’est-à-dire
que
l’homme
est
uni
au
plan
des
idées
parfaites;
il
est
celui
qui
est
fait
à la
ressemblance
et à
l’image
(imagination)
de
Dieu,
celui
auquel
sont
données
la
puissance
et
la
domination
sur
toutes
choses
créées,
sur
son
esprit,
son
corps
et
ses
affaires.
On
peu
dire
que
toute
maladie,
tout
malheur
proviennent
de
la
violation
de
la
loi
d’amour.
Je
vous
donne
un
nouveau
commandement :
« Aimez-vous
les
uns
les
autres »,
or
dans
le
jeu
de
la
vie,
l’amour,
c’est-à-dire
la
bonne
volonté,
gagne
toutes
les
levées.
Le
fait
suivant
va
vous
le
prouver.
Une
personne
de
ma
connaissance
souffrait,
depuis
des
années,
d’une
terrible
maladie
de
peau.
Les
médecins
affirmaient
qu’elle
était
incurable,
elle
en
était
au
désespoir.
Cette
dame
était
actrice,
elle
craignait
d’avoir
à
renoncer
à sa
carrière,
et
elle
n’avait
point
d’autres
ressources.
Cependant
on
lui
offrit
un
engagement
avantageux
et
le
soir
de
la
première
elle
eut
un
vif
succès.
La
presse
lui
décerna
de
flatteuses
critiques
et
notre
amie,
pleine
de
joie,
en
fut
ravie.
Le
lendemain,
son
contrat
était
rompu.
Un
artiste,
jaloux
de
son
succès,
avait
obtenu
sa
résiliation.
Elle
sentit
l’amertume
et
la
haine
s’emparer
de
son
être
et
s’écria
à
haute
voix :
« Oh
!
mon
Dieu,
ne
me
laissez
pas
haïr
cet
homme
! »
Cette
nuit-là
elle
travailla
pendant
des
heures
« dans
le
silence ».
Plus
tard,
elle
me
confia :
« Je
ne
tardai
pas
à
entrer
dans
un
silence
très
profond.
Il
me
sembla
être
enfin
en
paix
avec
moi-même,
avec
cet
homme
et
le
monde
tout
entier.
Je
continuai
de
travailler
ainsi
pendant
les
deux
nuits
suivantes
et
le
troisième
jour
je
m’aperçus
que
ma
maladie
de
peau
était
complètement
guérie
! »
En
demandant
à
exprimer
l’amour,
la
bonne
volonté,
elle
avait
accompli
la
loi
(car
l’amour
est
l’accomplissement
de
la
loi)
et
la
maladie
(qui
provenait
d’un
ressentiment
ancré
dans
le
subconscient)
disparut.
La
critique
continuelle
produit
les
rhumatismes
car
les
pensées
inharmonieuses
forment
dans
le
sang
des
dépôts
acides
qui
se
localisent
autour
des
articulations.
Les
fumeurs
ont
pour
cause
la
jalousie,
la
haine,
le
refus
de
pardonner
les
offenses,
la
peur,
etc.
Chaque
maladie
— mal-aise
—
est
créée
par
un
état
d’esprit
de
mal-aise.
Je
dis
un
jour
à
mes
élèves :
« Il
ne
s’agit
pas
de
demander
à
quelqu’un
« qu’avez-vous
? »,
mais
« contre
qui
en
avez-vous
? »,
le
refus
du
pardon
des
offenses
est
la
cause
la
plus
fréquente
de
la
maladie.
La
sclérose
des
artères
et
du
foie
et
les
maladies
des
yeux
en
sont
la
conséquence.
Des
maux
sans
fin
lui
font
cortège.
Un
jour,
je
rendis
visite
à
une
dame
qui
me
dit
qu’elle
était
malade
d’avoir
mangé
une
huître
mauvaise.
« Non,
répliquai-je,
l’huître
était
inoffensive,
c’est
vous
qui
avez
empoisonné
l’huître.
Contre
qui
en
avez-vous
? »
Elle
me
répondit :
« Oh
!
contre
environ
dix-neuf
personnes
et
était
devenue
si
inharmonieuse
qu’elle
s’était
attiré
l’huître
nuisible
!
Toute
inharmonie
extérieure
indique
une
discorde
mentale.
« L’extérieur
est
semblable
à
l’intérieur.
Les
seuls
ennemis
de
l’homme
résident
en
lui-même.
« Les
ennemis
de
l’homme
seront
ceux
de
son
corps
intérieur. »
La
personnalité
est
un
des
derniers
ennemis
que
nous
ayons
à
surmonter,
car
cette
planète
est
en
train
de
recevoir
son
initiation
à
l’amour.
Souvenons-nous
du
message
de
Jésus :
« Paix
sur
la
terre,
bonne
volonté
envers
les
hommes. »
L’homme
éclairé,
donc,
s’efforce
de
se
perfectionner
en
servant
son
prochain.
Il
travaille
sur
lui-même,
il
apprend
à
envoyer
à
chacun
bénédictions
et
pensées
de
bonne
volonté,
et
le
plus
merveilleux
c’est
que
lorsqu’on
bénit
un
être,
celui-ci
perd
tout
pouvoir
de
nous
nuire.
Un
homme
vint
me
demander
de
le
« traiter »
pour
sa
réussite
dans
les
affaires.
Il
vendait
des
machines
et
un
concurrent
était
survenu
affirmant
posséder
une
machine
bien
supérieure :
mon
ami
redoutait
un
échec.
Je
lui
dis :
« D’abord,
il
vous
faut
balayer
toute
crainte,
savoir
que
Dieu
protège
vos
intérêts
et
que
l’idée
divine
doit
surgir
de
cette
situation.
C’est-à-dire
que
la
machine
qui
convient
sera
vendue
à
celui
qui
en a
besoin
par
celui
qu’il
faut. »
Et
j’ajoutai :
« N’entreprenez
pas
une
seule
pensée
de
critique
sur
cet
homme.
Bénissez-le
toute
la
journée,
soyez
prêt
à ne
pas
vendre
votre
machine
si
telle
est
l’idée
divine. »
Il
alla
donc
voir
son
client,
sans
crainte,
sans
résistance,
en
bénissant
son
concurrent.
Plus
tard,
il
me
raconta
que
le
résultat
fut
très
remarquable,
la
machine
du
concurrent
se
refusa
à
fonctionner
et
il
vendit
la
sienne
sans
la
moindre
difficulté.
« Mais,
moi,
je
vous
le
dis,
aimez
vos
ennemis,
bénissez
ceux
qui
vous
haïssent
et
priez
pour
ceux
qui
vous
maltraitent
et
qui
vous
persécutent. »
La
bonne
volonté
produit
une
grande
aura
de
protection
autour
de
celui
qui
la
cultive
et
« toute
arme
forgée
contre
lui
sera
sans
effet ».
En
d’autres
termes,
l’amour
et
la
bonne
volonté
détruisent
les
ennemis
qui
sont
en
nous
et
par
conséquent
nous
n’avons
point
d’ennemis
à
l’extérieur
!
« La
paix
règne
sur
la
terre
pour
celui
qui
envoie
aux
hommes
des
pensées
de
bonne
volonté. » |