Musique qui accompagne cette
rubrique : "Sérénité" de Michel Pépé -
Album "Les perles du coeur"
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CHAPITRE
VI
(Impressionner
le
subconscient)
Lorsque
l’homme
parvient
à la
connaissance
de
son
propre
pouvoir
et
du
processus
de
son
mental,
son
grand
désir
est
de
trouver
le
moyen
facile
et
rapide
qui
lui
permettra
d’impressionner
son
subconscient
par
l’idée
du
bien,
car
une
connaissance
intellectuelle
de
la
vérité
ne
donne
point
de
résultats.
Pour
ma
part,
je
trouve
que
le
moyen
le
plus
facile
est
de
« rejeter
le
fardeau ».
Un
métaphysicien
s’est
expliqué
de
la
sorte,
autrefois
à ce
sujet :
« Ce
qui
donne,
à
quoi
que
ce
soit,
du
poids
dans
la
nature,
c’est
la
loi
de
la
gravitation.
Si
une
masse
rocheuse
pouvait
être
transportée,
assez
haut,
au-dessus
de
la
planète,
elle
n’aurait
donc
plus
de
poids;
voilà
ce
qu’entendait
Jésus-Christ
lorsqu’Il
disait :
« Mon
joug
est
doux
et
mon
fardeau
léger.
»
Il
avait
surmonté
la
vibration
du
monde
et
se
trouvait
dans
la
quatrième
dimension,
où
tout
n’est
que
perfection,
accomplissement,
vie
et
joie.
Il a
dit :
« Venez
à
moi,
vous
tous
qui
peinez
et
qui
êtes
chargez,
et
je
vous
donnerai
le
repos.
»
« Prenez
mon
joug,
car
mon
joug
est
facile
et
mon
fardeau
léger. »
Nous
lisons
aussi,
dans
la
Psaume
LV :
« Rejette
ton
fardeau
sur
le
Seigneur. »
De
nombreux
passages
de
la
Bible
proclament
que
la
bataille
est
celle
de
Dieu,
non
point
celle
de
l’homme,
et
que
celui-ci
doit
toujours
« se
tenir
tranquille »
et
attendre
la
délivrance
du
Seigneur.
Ceci
indique
que
c’est
dans
le
super-conscient
(Christ
en
nous)
que
se
livre
la
bataille
pour
que
l’homme
soit
soulagé
de
ses
fardeaux.
Nous
voyons
donc
que
celui-ci
viole
la
loi
en
portant
son
fardeau,
qu’un
fardeau
est
une
pensée
ou
un
état
adverse,
et
que
cette
pensée,
cet
état,
a
ses
racines
dans
le
subconscient.
Il
semble
quasi
impossible
d’arriver
à
diriger
le
subconscient
par
le
conscient,
c’est-à-dire
le
raisonnement,
car
le
raisonnement
(l’intellect)
est
limité
dans
ses
conceptions
et
il
est
envahi
de
doutes
et
de
craintes.
L’attitude
scientifique
consiste
donc
à
rejeter
le
fardeau
sur
le
super-conscient
(Christ
en
soi)
où
il
« devient
lumière »
ou
bien
s’évanouit
et
retourne
à
« son
néant
originel ».
Une
personne
qui
avait
un
urgent
besoin
d’argent
fit
cette
affirmation :
« Je
rejette
ce
fardeau
sur
le
Christ
qui
est
en
moi
et
je
vais
au
devant
de
l’abondance. »
Son
fardeau,
c’était
la
peur
de
la
pauvreté,
et
tandis
qu’elle
rejetait
sur
le
Christ,
le
super-conscient
inonda
le
subconscient
de
foi
en
l’abondance
et
il
en
résulta
une
large
prospérité.
Nous
lisons
dans
les
Écritures :
« Christ
met
en
nous
l’espérance
de
la
gloire. »
Écoutez
ceci :
On
avait
offert
un
piano
à
une
de
mes
élèves.
Il
n’y
avait
pas
de
place
pour
l’installer
dans
son
studio,
à
moins
de
se
débarrasser
de
celui
qu’elle
possédait
déjà.
Elle
était
fort
perplexe,
désirant
garder
le
vieux
piano,
mais
ne
sachant
point
où
le
mettre,
et
fort
agitée
car
le
piano
neuf
devait
lui
être
livré
immédiatement.
Elle
s’aperçut
qu’elle
répétait :
« Je
rejette
ce
fardeau
sur
le
Christ
qui
est
en
moi,
et
je
vais
de
l’avant,
libre. »
Quelques
instants
plus
tard,
une
amie
lui
demanda
par
téléphone
la
permission
de
louer
l’ancien
piano
qui
fut
déménagé
au
moment
même
où
le
nouveau
arrivait.
J’ai
connu
une
dame
dont
le
fardeau
était
le
ressentiment.
Elle
déclara :
« Je
rejette
ce
fardeau
de
ressentiment
sur
le
Christ
qui
est
en
moi,
et
j’avance,
pleine
d’amour,
paisible
et
heureuse. »
Le
Tout-Puissant
super-conscient
inonda
le
subconscient
d’amour
et
toute
sa
vie
fut
transformée.
Depuis
des
années,
ce
ressentiment
l’avait
maintenue
dans
un
état
d’angoisse
et
avait
emprisonné
son
âme
(le
subconscient).
Ces
affirmations
doivent
être
répétées
continuellement
pendant
des
heures,
parfois
silencieusement
et
parfois
audiblement,
avec
tranquillité
mais
détermination.
J’ai
souvent
comparé
cela
au
fait
de
remonter
un
phonographe.
Il
faut
« nous
remonter »
avec
la
parole
de
Vérité.
J’ai
remarqué
qu’au
bout
d’un
certain
temps,
lorsque
nous
avons
« rejeté
le
fardeau »,
notre
vision
s’éclaire.
Il
est
impossible
d’avoir
une
claire
vision
lorsque
l’on
se
débat
dans
les
angoisses
de
l’entendement
charnel.
Les
doutes,
la
peur
empoisonnent
l’esprit
et
le
corps,
l’imagination
se
déchaîne,
ce
qui
provoque
le
désastre
et
la
maladie.
Par
la
répétition
constante
de
l’affirmation :
« Je
rejette
ce
fardeau
sur
le
Christ
qui
est
en
moi,
et
j’avance
libre »,
la
vison
se
transforme
et,
en
même
temps
qu’un
sentiment
de
soulagement,
tôt
ou
tard,
survient
la
manifestation
du
bien,
que
ce
soit
la
santé,
le
bonheur
ou
la
prospérité.
Une
de
mes
élèves
me
demanda
un
jour
d’expliquer
pourquoi
« l’obscurité
est
plus
intense
au
moment
où
va
se
faire
la
lumière ».
Dans
un
chapitre
précédent,
j’ai
fait
allusion
au
fait
que
souvent,
au
moment
d’une
importante
démonstration,
« tout
semble
aller
mal »
et
que
la
conscience
est
obscurcie
par
un
état
de
dépression.
Cela
signifie
que
les
doutes
et
les
craintes ancestrales
se
réveillent
du
fond
du
subconscient;
il
convient
de
les
exterminer.
C’est
alors
que
l’homme
doit
faire
retentir
ses
cymbales,
tel
Josaphat,
et
rendre
grâce
de
ce
qu’il
est
sauvé,
même
s’il
semble
être
entouré
d’ennemis
(la
pénurie
ou
la
maladie).
Mon
élève
me
demanda
encore :
« Combien
de
temps
reste-t-on
dans
l’obscurité ? »
Je
lui
répondis :
« Jusqu’à
ce
que
l’on
parvienne
à
voir
dans
l’obscurité,
or
rejeter
le
fardeau
nous
y
fait
parvenir. »
Pour
impressionner
le
subconscient,
une
foi
active
est
toujours
essentielle.
« La
foi,
sans
oeuvres,
est
morte. »
C’est
ce
que
je
me
suis
efforcé
de
démontrer
dans
les
chapitres
que
je
viens
d’écrire.
Jésus-Christ
fit
preuve
de
foi
active
lorsqu’Il
« commanda
à la
multitude
de
s’asseoir »
avant
de
rendre
grâces
pour
les
pains
et
les
poissons.
Je
vais
donner
un
autre
exemple
pour
bien
prouver
la
nécessité
de
cette
foi.
En
fait,
la
foi
active
est
un
pont
sur
lequel
l’homme
passe
pour
avoir
accès
à sa
Terre
Promise.
À
cause
d’un
malentendu,
une
femme
avait
été
séparée
de
son
mari
qu’elle
chérissait.
Il
refusait
toutes
les
tentatives
de
réconciliation
et
ne
voulait
entrer
en
rapport
avec
elle
d’aucune
manière.
Apprenant
à
connaître
la
loi
spirituelle,
elle
nia
l’apparence
de
cette
séparation
et
affirma :
« Il
n’y
a
point
de
séparation
dans
l’Entendement
Divin,
par
conséquent,
je
ne
puis
être
séparée
de
l’amour
et
du
compagnon
qui
m’appartient
par
droit
divin. »
En
dressant
chaque
jour
le
couvert
de
son
mari
à
table,
elle
fit
preuve
d’une
foi
active,
imprimant,
ainsi,
sur
le
subconscient,
l’image
de
son
retour.
Plus
d’un
an
se
passa,
mais
elle
ne
varia
pas
jamais,
et
un
jour,
elle
le
vit
rentrer.
Le
subconscient
est
souvent
impressionné
par
la
musique,
car
la
musique
qui
appartient
à la
quatrième
dimension,
libère
l’âme;
elle
rend
possibles
les
miracles
et
nous
en
facilite
l’accomplissement !
Une
de
mes
amies
se
sert,
chaque
jour,
de
son
phonographe
à
cet
effet.
Cela
la
met
dans
un
état
de
parfaite
harmonie
et
libère
son
imagination.
Une
autre
personne
de
ma
connaissance
danse
en
faisant
ses
affirmations.
Le
rythme
et
l’harmonie
de
la
musique
et
du
mouvement
donnent
à
ses
paroles
une
puissance
extrême.
Il
convient
aussi
que
l’étudiant
se
souvienne
de
ne
pas
mépriser
le
« jour
des
petits
évènements ».
Invariablement,
avant
une
démonstration,
des
« signes
de
terre »
se
manifestent.
Avant
d’arriver
en
Amérique,
Christophe
Colomb
aperçut
des
oiseaux
qui
tenaient
des
brindilles
dans
leur
bec,
signe
que
la
terre
était
proche.
Il
en
est
de
même,
au
moment
d’une
démonstration,
mais
souvent
l’étudiant
se
trompe,
prend
les
signes
pour
la
démonstration
elle-même
et
se
trouve
déçu.
Par
exemple,
une
dame
avait
« prononcé
la
parole »
pour
un
service
de
table.
Peu
de
temps
après,
une
amie
lui
donna
un
plat
vieux
et
fendu.
Elle
vint
me
voir
et
se
plaignit :
« J’ai
demandé
un
service
et
n’ai
reçu
qu’un
plat
fêlé. »
« Ce
plat,
lui
dis-je,
est
un
« signe
de
terre » :
il
montre
que
votre
service
est
en
route;
considérez-le
comme
étant
« les
oiseaux
et
les
brindilles »;
c’est
ce
qu’elle
fit
et
elle
reçut,
peu
après,
le
service
souhaité.
« Faire
semblant »,
continuellement,
impressionne
le
subconscient.
Si
l’on
fait
semblant
d’être
riche,
si
l’on
croit
être
en
pleine
réussite,
en
« temps
voulu
on
récoltera ».
Les
enfants
font
constamment « semblant ».
Or
« si
vous
ne
vous
convertissez
et
ne
devenez
comme
de
petits
enfants,
vous
n’entrerez
point
dans
le
Royaume
des
Cieux ».
J’ai
connu
une
jeune
femme
qui
était
très
pauvre,
mais
personne
ne
pouvait
lui
en
donner
le
sentiment.
Elle
gagnait,
chez
de
riches
amis,
un
salaire
modeste;
ceux-ci
lui
rappelaient
sans
cesse
son
impécuniosité
en
lui
conseillant
l’économie.
Sans
se
soucier
de
leurs
admonestations,
elle
dépensait
parfois
son
argent
pour
acheter
un
chapeau,
ou
pour
faire
un
présent,
ce
qui
la
plongeait
dans
le
ravissement.
Ses
pensées
étaient
toujours
fixées
sur
de
beaux
vêtements,
sur
de
belles
choses,
mais
sans
les
envier
à
autrui.
Elle
vivait
dans
un
monde
merveilleux
et,
seules,
les
richesses
lui
semblaient
réelles.
Elle
ne
tarda
pas
à
épouser
un
homme
fortuné
et
toutes
les
belles
choses
se
matérialisèrent.
Je
ne
sais
si
son
mari
fut
celui
de
la
Divine
Sélection,
mais
l’opulence
devait
forcément
se
manifester
dans
sa
vie,
car
elle
n’avait
imaginé
que
l’opulence.
Il
n’y
a ni
paix
ni
bonheur
pour
l’homme
tant
qu’il
n’a
pas
effacé
toute
crainte
de
son
subconscient.
La
peur
est
de
l’énergie
mal
dirigée
qui
doit
être
redressée
et
transmuée
en
foi.
Jésus-Christ
a
dit :
« Pourquoi
as-tu
peur,
homme
de
peu
de
foi ? »
« Tout
est
possible
à
celui
qui
croit. »
Souvent
l’un
ou
l’autre
de
mes
élèves
me
demande :
« Comment
puis-je
me
débarrasser
de
la
peur ? »
Je
réponds :
« En
faisant
face
à ce
qui
vous
effraie. »
« Le
lion
puise
sa
férocité
dans
votre
peur. »
Foncez
sur
le
lion,
il
disparaîtra;
enfuyez-vous,
il
vous
poursuivra.
J’ai
montré,
dans
les
précédents
chapitres,
comment
« le
lion »
de
la
pauvreté
disparaissait
lorsque
l’individu
dépensait
sans
crainte,
prouvant,
ainsi,
que
Dieu
était
pour
lui
sa
richesse
et
que
cette
abondance
était,
partant,
infaillible.
Nombreux
parmi
mes
élèves
sont
ceux
qui
se
sont
libérés
des
entraves
de
la
pauvreté
et
qui
sont
maintenant
dans
l’opulence
pour
avoir
perdu
toute
crainte
de
dépenser;
le
subconscient
est
alors
impressionné
par
cette
vérité
que
Dieu
est
à la
fois
le
DON
et
le
DONATEUR;
par
conséquent,
si
nous
sommes
unis
à
Dieu,
nous
sommes
unis
au
DON.
Voici
une
merveilleuse
affirmation :
« Je
rends
grâce
à
DIEU
le
DONATEUR
pour
DIEU
le
DON. »
Par
ses
pensées
de
séparation
et
de
pénurie,
l’homme
s’est
depuis
si
longtemps
séparé
de
son
bien
et
de
ses
vraies
ressources
qu’il
faut
parfois
de
la
dynamite
pour
déloger
ces
idées
fausses
du
subconscient,
et
la
dynamite
se
présente
sous
forme
d’une
importante
occasion
de
vaincre.
Dans
les
exemples
précédents,
nous
avons
vu
l’individu
se
libérer
en
détruisant
la
crainte.
« Choisis
aujourd’hui
qui
tu
serviras »,
la
crainte
ou
la
foi.
Peut-être
votre
crainte
est-elle
suscitée
par
les
personnalités.
Dans
ce
cas
n’évitez
pas
ceux
que
vous
redoutez;
allez
vers
eux
tranquillement
et,
dès
lors,
vous
les
verrez
devenir
« des
maillons
d’or
dans
la
chaîne
de
votre
bien »
ou
bien
ils
disparaîtront
harmonieusement
de
votre
chemin.
Peut-être
craignez-vous
la
maladie,
les
microbes.
Apprenez
à
demeurez
insensible
aux
risques
de
contagion,
vous
serez
immunisé.
On
ne
peut
être
contaminé
en
effet
que
lorsque
l’on
vibre
sur
le
même
plan
que
les
microbes,
or
la
peur
rabaisse
l’homme
à
leur
niveau.
Bien
entendu,
le
microbe
qui
transmet
une
maladie
est
le
produit
de
l’entendement
mortel,
car
toute
pensée
prend
forme.
Les
microbes
n’existent
pas
dans
le
super-conscient,
l’Entendement
Divin,
ils
sont
le
produit
de
« la
vaine
imagination de
l’homme
».
« En
un
clin
d’œil »
surgira
la
libération
de
l’homme
lorsqu’il
se
rendra
compte
que
le
mal
est
dénué
de
pouvoir.
Le
monde
matériel
s’évanouira
et
celui
de
la
quatrième
dimension,
le
« Monde
du
Merveilleux »
apparaîtra.
« Et
je
vis
un
nouveau
ciel
et
une
nouvelle
terre
— et
il
n’y
aura
plus
de
mort,
ni
de
chagrin,
ni
de
larmes,
ni
de
douleurs;
car
les
choses
anciennes
seront
passées ! »
——————
La plupart des citations viennent de la Bible. N.T. |