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rubrique : "Sérénité" de Michel Pépé -
Album "Les perles du coeur"
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CHAPITRE
V
«
L'HOMME
ne
reçoit
que
ce
qu’il
donne.
Le
Jeu
de
la
Vie
est
un
jeu
de
boomerang.
Ce
qu’un
homme
pense,
ses
actions,
ses
paroles
le
manifesteront,
tôt
ou
tard,
avec
une
étonnante
précision.
Voilà
la
loi
du
Karma,
ce
qui
signifie
en
sanscrit :
« retour ».
Tout
ce
qu’un
homme
sème,
il
le
récoltera. »
Une
de
mes
amies
m’a
conté
l’histoire
suivante,
qui
illustre
cette
loi :
« C’est
ma
tante
qui
m’aide
à me
débarrasser
de
mon
Karma,
quoi
que
ce
soit
que
je
lui
dise,
quelqu’un
me
le
répète.
Je
suis
souvent
irritable
à la
maison,
et,
un
jour,
je
dis
à ma
tante
qui
me
parlait
pendant
le
dîner :
« Assez
parlé,
je
désire
manger
en
paix. »
Le
lendemain,
je
déjeunais
avec
une
dame
sur
laquelle
je
souhaitais
faire
grande
impression.
Je
parlais
avec
animation
lorsqu’elle
me
dit :
« Assez
parlé,
je
désire
manger
en
paix ! »
Mon
amie
est
parvenue
à un
degré
élevé
de
conscience,
par
conséquent
son
Karma
agit
beaucoup
plus
rapidement
que
pour
une
personne
qui
serait
encore
sur
le
plan
mental.
Plus
nous
savons,
plus
nous
avons
de
responsabilité,
donc
celui
qui
connaît
la
Loi
Spirituelle
et
ne
la
met
pas
en
pratique,
en
souffre
grandement
les
conséquences.
« La
crainte
du
Seigneur
(La
Loi)
est
le
commencement
de
la
Sagesse. »
Si
nous
comprenons
que
le
mot
Seigneur
signifie
« Loi »,
bien
des
passages
de
la
Bible
s’éclaireront.
« La
vengeance
est
mienne,
à
moi
la
rétribution,
dit
le
Seigneur »
(la
Loi).
C’est
la
loi
qui
se
venge,
et
non
pas
Dieu.
Dieu
voit
l’homme
parfait
« créé
à sa
propre
image »
(imagination)
et
doué
« du
pouvoir
de
la
domination ».
Voilà
l’idée
parfaite
de
l’homme,
telle
qu’elle
est
enregistrée
dans
l’Entendement
Divin,
attendant
que
l’homme
la
reconnaisse,
car
il
ne
peut
être
que
ce
qu’il
se
voit
être
et
il
ne
peut
atteindre
que
ce
qu’il
se
voit
atteindre.
Nous
voyons
d’abord
notre
succès
ou
notre
échec,
notre
joie
ou
notre
chagrin,
avant
qu’ils
ne
surgissent
des
scènes
qu’enfante
notre
imagination.
Nous
avons
observé
ce
fait
chez
la
mère
qui
imagine
la
maladie,
de
son
enfant,
chez
la
femme
qui
« voit »
la
réussite
de
son
mari.
Jésus-Christ
a
dit :
« Vous
connaîtrez
la
vérité,
et
la
vérité
vous
rendra
libre. »
Ainsi
nous
constatons
que
la
liberté
(qui
nous
délivre
de
conditions
malheureuses)
provient
de
la
connaissance,
la
connaissance
de
la
Loi
Spirituelle.
L’obéissance
précède
l’autorité
et
la
loi
obéit
à
celui
qui
obéit
à la
loi.
La
loi
de
l’électricité
doit
être
subie
avant
de
devenir
la
servante
de
l’homme.
Lorsqu’elle
est
employée
avec
ignorance,
elle
devient
son
mortel
ennemi.
Ainsi
en
est-il
des
lois
de
l’Esprit !
Une
dame
douée
d’une
puissante
volonté,
désirait
posséder
une
maison
appartenant
à
une
de
ses
relations
et
formait
souvent
des
images
mentales
dans
lesquelles
elle
se
voyait
vivant
dans
cette
demeure.
Au
bout
d’un
certain
temps,
le
propriétaire
mourut
et
elle
prit
possession
de
cette
maison.
Plusieurs
années
plus
tard,
ayant
appris
à
connaître
la
Loi
Spirituelle,
elle
me
demanda :
« Croyez-vous
que
je
sois
pour
quelque
chose
dans
la
mort
de
cet
homme ? »
« Oui,
lui
répondis-je.
« Votre
désir
était
si
fort
qu’il
balaya
tout,
mais
vous
avez
payé
votre
dette
Karmique.
Votre
mari,
que
vous
aimiez
tendrement,
est
mort
peu
après,
et
cette
maison
a
été
pour
vous
un
« cheval
à
l’écurie »
pendant
des
années. »
Cependant
ni
le
premier
propriétaire
de
cette
maison,
ni
son
mari
n’auraient
pu
être
affectés
par
les
pensées
de
cette
personne,
s’ils
avaient
été
ancrés
dans
la
Vérité,
mais
ils
étaient
tous
les
deux
sous
le
coup
de
la
loi
Karmique.
Cette
dame
sentant
à
quel
point
elle
désirait
cette
maison,
aurait
dû
dire :
« Intelligence
Infinie,
donne-moi
la
maison
qui
me
convient,
aussi
charmante
que
celle-ci,
la
maison
qui
est
mienne
par
droit
divin.
»
Le
choix
divin
lui
aurait
donné
satisfaction
parfaite
et
aurait
apporté
à
chacun
son
bien.
Le
modèle
divin
est
le
seul
sur
lequel
on
puisse
travailler
en
sécurité.
Le
désir
est
une
force
formidable,
il
faut
qu’elle
soit
canalisée
convenablement,
sans
quoi
le
chaos
s’ensuit.
L’homme
ne
doit
jamais
demander
que
ce
qui
lui
appartient
par
droit
divin.
Pour
en
revenir
à
notre
exemple :
Si
la
dame
en
question
avait
pris
l’habitude
mentale
de
se
dire :
« Si
cette
maison,
que
je
désire,
est
mienne,
je
ne
puis
la
perdre,
si
elle
ne
m’appartient
pas,
donne-moi,
Seigneur,
son
équivalent
»,
le
propriétaire
aurait
peut-être
pris
la
résolution
de
déménager,
harmonieusement
(si
tel
était
pour
elle
le
choix
divin)
ou
bien
une
autre
maison
se
serait
substituée
à
celle-ci.
Toute
chose
dont
la
manifestation
est
forcée
par
la
volonté
personnelle
est
toujours
« mal
acquise »,
par
conséquent
toujours
vouée
à
l’insuccès.
L’homme
a
reçu
cette
injonction,
« que
Ma
volonté
soit
faite
et
non
la
tienne »,
et,
chose
curieuse,
il
obtient
toujours
exactement
ce
qu’il
souhaite
lorsqu’il
renonce
à sa
volonté
personnelle,
permettant
ainsi
à
L’Intelligence
Infinie
d’agir
à
travers
lui.
« Tiens-toi
tranquille
et
attends
en
silence
la
délivrance
du
Seigneur »
(la
Loi).
Une
autre
fois,
une
dame
vint
me
voir
en
proie
à
une
grande
angoisse.
Elle
était
remplie
d’appréhension,
sa
fille
étant
décidée
à
entreprendre
un
voyage
très
hasardeux.
Elle
me
dit
avoir
usé
de
tous
les
arguments
possibles,
énuméré
les
dangers
qui
risquaient
d’être
encourus
et
enfin
défendu
ce
voyage,
mais
sa
fille
ne
s’en
était
que
plus
entêtée
et
avait
décidé
de
partir.
Je
dis
à
cette
mère :
« Vous
imposez
votre
volonté
personnelle
à
votre
fille,
et
vous
n’en
avez
point
le
droit,
de
plus
votre
peur
ne
fait
qu’attirer
ce
voyage,
car
l’homme
s’attire
ce
qu’il
redoute. »
Et
j’ajoutai :
Détendez-vous,
retirez
votre
emprise
mentale,
remettez
cela
entre
les
mains
de
Dieu,
et
servez-vous
de
cette
affirmation :
« Je
remets
cette
situation
entre
les
mains
de
l’Amour
Infini
et
de
la
Sagesse;
si
ce
voyage
est
selon
le
Plan
Divin,
je
le
bénis
et
ne
résiste
plus,
mais
s’il
n’est
point
divinement
dirigé,
je
rends
grâce
de
ce
qu’il
est
dès
maintenant
inexistant. »
Un
ou
deux
jours
plus
tard,
sa
fille
lui
annonça : « Mère,
j’ai
renoncé
à
mon
voyage »,
et
la
situation
s’en
retourna
à
son
« néant
originel ! ».
C’est
apprendre
à
« se
tenir
tranquille »
qui
semble
si
difficile
à
l’homme.
Je
reviendrai
plus
longuement
sur
cette
loi
dans
le
chapitre
sur
la
non-résistance.
Je
vais
vous
donner
un
autre
exemple
de
la
manière
dont
nous
récoltons
ce
que
nous
semons.
Une
personne
vint
me
dire
qu’elle
avait
reçu
de
sa
banque
un
billet
faux.
Elle
était
fort
ennuyée.
« Jamais,
se
lamentait-elle,
la
banque
ne
voudra
reconnaître
son
erreur. »
Je
lui
répondis :
« Analysons
la
situation
et
cherchons
ce
qui
vous
a
attiré
ce
billet. »
Elle
réfléchit
un
instant,
puis
s’écria :
« Je
sais,
j’ai
envoyé
de
la
fausse
monnaie
à un
ami
pour
lui
faire
une
farce. »
Ainsi
la
loi
lui
avait
envoyé
à
elle
le
faux
billet,
car
la
loi
n’entend
rien
à la
plaisanterie.
Je
lui
dis
alors :
« Nous
allons
faire
appel
à la
loi
du
pardon
et
neutraliser
cette
situation. »
Le
Christianisme
est
fondé
sur
la
loi
du
pardon.
Le
Christ
nous
a
rédimés
de
la
malédiction
de
la
loi
Karmique,
et
le
Christ
en
chaque
homme
est
son
Rédempteur
et
son
Sauveur
dans
toute
condition
discordante.
Aussi
dis-je :
« Esprit
Infini,
nous
faisons
appel
à la
loi
du
pardon
et
rendons
grâce
de
ce
qu’elle
(la
dame)
est
sous
la
protection
de
la
grâce
et
non
sous
le
coup
de
la
loi,
et
de
ce
qu’elle
ne
peut
point
perdre
cet
argent
qui
est
à
elle
par
droit
divin. »
« À
présent,
continuai-je,
allez
à la
banque
et
dites,
sans
crainte,
que
le
billet
vous
a
été
donné
par
erreur. »
Elle
obéit
et,
on
lui
changea
son
billet
avec
beaucoup
de
courtoisie.
Ainsi
la
connaissance
de
la
loi
donne
à
l’homme
le
pouvoir
d’effacer
ses
erreurs.
L’homme
ne
peut
pas
forcer
l’ambiance
extérieure
à
être
ce
qu’il
n’est
pas
lui-même.
S’il
désire
les
richesses,
il
doit
d’abord
être
riche
en
conscience.
Ainsi,
une
dame
vint
me
demander
un
traitement
pour
la
prospérité.
Elle
s’intéressait
peu
à
son
intérieur
qui
était
fort
en
désordre.
Je
lui
dis :
« Si
vous
voulez
être
riche,
il
faut
que
vous
soyez
ordonnée.
Tout
ceux
qui
possèdent
de
grandes
fortunes
sont
ordonnés
— et
l’ordre
est
la
première
loi
du
ciel. »
Puis
j’ajoutai :
« Tant
que
l’ordre
ne
régnera
pas
chez
vous,
la
richesse
vous
fuira. »
Immédiatement,
elle
se
mit
en
devoir
de
ranger
sa
maison,
disposant
les
meubles,
rangeant
les
tiroirs,
nettoyant
les
tapis,
et
elle
ne
tarda
pas
à
réaliser
une
importante
démonstration
pécuniaire,
sous
forme
d’un
présent
que
lui
fit
une
parente.
Elle-même
se
trouva
transformée
et
elle
sait
maintenant
diriger
ses
affaires
pécuniaires
en
surveillant
ce
qui
l’entoure,
tout
en
s’attendant
à la
prospérité,
sachant
que
Dieu
est
sa
ressource.
Beaucoup
de
personnes
ignorent
que
donner
c’est
faire
un
placement
et
que
thésauriser,
épargner
avec
excès,
mène
invariablement
aux
pertes.
« Tel
qui
donne
libéralement
devient
plus
riche
et
tel
qui
épargne
à
l’excès,
ne
fait
que
s’appauvrir. »
Voici
l’histoire
d’un
monsieur
qui
désirait
s’acheter
une
pelisse.
Il
alla
avec
sa
femme
dans
plusieurs
magasins
sans
trouver
ce
qu’il
cherchait.
Toutes
les
pelisses
qu’on
lui
présentait
étaient
d’apparence
médiocre.
Enfin,
on
lui
en
montra
une
qui
valait
mille
dollars
mais
que
le
directeur
du
magasin
consentait
à
lui
laisser
pour
cinq
cents
parce
que
la
saison
était
avancée.
Il
possédait
environ
sept
cents
dollars.
La
raison
aurait
conseillé :
« Tu
n’as
pas
les
moyens
de
dépenser
presque
tout
ce
que
tu
possèdes
pour
un
manteau »,
mais
cet
homme,
très
intuitif,
ne
résonnait
jamais.
Se
tournant
vers
sa
femme,
il
lui
dit :
« Si
j’achète
ce
manteau,
je
vais
faire
de
grosses
affaires ! »
Elle
y
consentit,
mais
sans
enthousiasme.
Environ
un
mois
plus
tard,
il
reçût
un
ordre
de
dix
mille
dollars.
Le
manteau
lui
avait
donné
une
telle
conscience
de
la
prospérité
qu’il
l’avait
attirée;
sans
ce
manteau,
il
n’eût
point
réalisé
cette
importante
affaire.
Ce
fut
un
placement
qui
lui
donna
de
larges
revenus !
Si
l’homme
n’écoute
pas
les
intuitions
qui
le
poussent
à
dépenser
ou à
donner,
la
même
somme
lui
échappera
sans
profit
ou
d’une
façon
malheureuse.
Une
dame
m’a
conté
que
le
Jour
d’Actions
de
Grâces(1),
elle
avait
informé
sa
famille
qu’elle
ne
donnerait
pas
le
dîner
traditionnel.
Elle
avait
l’argent
nécessaire,
mais
avait
décidé
de
le
mettre
de
côté.
Quelques
jours
plus
tard,
un
cambrioleur
pénétra
dans
sa
chambre
et
vola
dans
son
bureau
le
montant
exact
du
dîner.
La
loi
soutient
toujours
celui
qui
dépense
sans
crainte,
avec
sagesse.
C’est
ainsi
qu’une
de
mes
élèves
faisait
des
achats
en
compagnie
de
son
petit
neveu.
L’enfant
réclamait
un
jouet,
mais
sa
tante
lui
dit
qu’elle
ne
pouvait
se
permettre
de
le
lui
acheter.
Tout
à
coup,
elle
se
rendit
compte
qu’elle
cédait
à
l’idée
de
pauvreté
au
lieu
de
s’en
remettre
à
Dieu,
sa
providence !
Elle
acheta
le
jouet
et,
en
rentrant
chez
elle,
elle
trouva
dans
la
rue
la
somme
exacte
dont
elle
l’avait
payé.
Nos
ressources
sont
inépuisables
et
infaillibles
lorsque
notre
confiance
est
absolue,
mais
la
confiance
et
la
foi
doivent
procéder
la
démonstration.
« Qu’il
soit
fait
selon
la
foi. »
« La
foi
est
la
substance
des
choses
qu’on
espère,
l’évidence
des
choses
qu’on
ne
voit
pas »
—
car
la
foi
maintient
la
vision
stable,
les
images
adverses
se
dissipent
et
« en
temps
voulu,
nous
récolterons,
si
nous
ne
vacillons
point ».
Jésus-Christ
a
apporté
la
bonne
nouvelle
(l’Évangile)
qui
enseigne
qu’il
est
une
loi
plus
haute
que
celle
du
Karma.
C’est
la
loi
de
la
grâce,
ou
pardon.
Cette
loi
libère
l’homme
de
la
loi
de
cause
à
effet
— la
loi
des
conséquences.
« Par
la
grâce
et
non
par
la
loi. »
Il
nous
est
dit
que
sur
le
plan
nous
récoltons
là
où
nous
n’avons
pas
semé;
les
dons
de
Dieu
se
déversent
sans
cesse
sur
nous.
« Tout
ce
que
possède
la
Royaume
est
à
lui. »
Cet
état
de
béatitude
continuelle
attend
celui
qui
a
surmonté
l’entendement
et
la
pensée
mortels.
Les
tribulations
existent
dans
l’entendement
mortel,
mais
Jésus-Christ
a
dit :
« Prenez
courage,
j’ai
vaincu
le
monde. »
La
pensée
charnelle,
c’est
la
pensée
du
péché,
de
la
maladie
et
de
la
mort.
Jésus
a
compris
leur
irréalité
absolue
et
affirmé
que
la
maladie
et
le
chagrin
passeront
et
que
la
mort
elle-même,
le
dernier
ennemi,
serait
vaincu.
Aujourd’hui,
du
point
de
vue
scientifique,
nous
savons
que
la
mort
pourrait
être
vaincue
en
imprimant
dans
le
subconscient
la
conviction
de
l’éternelle
jeunesse
et
de
la
vie
éternelle.
Le
Subconscient,
cette
puissance
sans
direction,
exécute
sans
discuter
les
ordres
qu’il
reçoit.
En
travaillant
sous
la
direction
du
super-conscient
(le
Christ
dans
l’homme)
la
« résurrection du
corps»
s’accomplirait.
L’homme
ne
rejetterait
plus
son
corps
dans
la
mort,
celui-ci
se
transformerait
en
un
« corps
électrique »
tel
que
l’a
chanté
le
poète
Walf
Whitman,
car
le
Christianisme
est
fondé
sur
le
pardon
des
péchés
et
« un
sépulcre
vide ».
——————
(1) Jour férié aux Etats-Unis.
Le
dernier
jeudi
de
Novembre
toute
l’Amérique
rend
grâce
pour
les
bénédictions
reçues
et
les
moissons,
commémorant
l’action
de
grâces
des
Pilgrim
Fathers,
les
premiers
Américains.
Cette
fête
donne
lieu
à
des
réjouissances
familiales.
N.T. |