Musique qui accompagne cette rubrique : "Sérénité" de Michel Pépé - Album "Les perles du coeur"

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CHAPITRE VII

 

  

        Tout homme, sur cette planète, est en train de s’initier à l’amour. « Je vous donne un nouveau commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres. » Oupensky dit, dans « Tertium Organum », que l’amour est un phénomène cosmique qui ouvre à l’homme la quatrième dimension, « Le Monde du Merveilleux ».

Le véritable amour est désintéressé et exempt de crainte. Il se répand sur l’objet de son affection, sans rien demander en retour. Sa joie est dans la joie de donner. L’amour, c’est Dieu qui Se manifeste et c’est la plus grande force magnétique de l’Univers. L’amour pur, exempt d’égoïsme, s’attire ce qui lui appartient; il n’a pas à chercher ou à demander. Personne, pour ainsi dire, n’a la plus petite conception du véritable amour. L’homme est égoïste, tyrannique et craintif dans ses affections, et perd, de ce fait, ce qu’il aime. La jalousie est le pire ennemi de l’amour, car l’imagination se déchaîne, voit l’être aimé attiré vers un autre, et, infailliblement, ces craintes deviennent réalité, si elles ne sont point neutralisées.

Une jeune femme profondément affligée vint me trouver; l’homme qu’elle aimait l’avait quittée pour une autre en lui disant qu’il n’avait jamais eu l’intention de l’épouser. Elle était déchirée par la jalousie et le ressentiment et me dit qu’elle souhaitait qu’il souffrit comme il la faisait souffrir. Elle ajouta : « Comment a-t-il pu me quitter, moi qui l’aimais tant ? »

Je lui répondis : « Vous ne l’aimez pas du tout, vous le haïssez » et j’ajoutai : « Vous ne pouvez jamais recevoir ce que vous n’avez pas donné; donnez un amour parfait et vous recevrez un parfait amour. » Saisissez cette occasion de vous perfectionner; offrez-lui un amour parfait, exempt d’égoïsme, qui ne demande rien en retour; ne le critiquez pas, ne le condamnez pas et bénissez-le où qu’il se trouve ».

« Non, répondit-elle, je ne le bénirai pas, à moins de savoir où il est ! »

« Eh bien, lui dis-je, ce n’est pas de l’amour vrai. Lorsque vous lui montrerez de l’amour véritable, l’amour véritable vous sera rendu, par cet homme ou par son équivalent, car si cet homme n’est point le choix divin, vous n’en voudrez pas. Tout comme vous ne faites qu’un avec Dieu, vous ne faites qu’un avec l’amour qui vous appartient par droit divin. » 

Les mois passaient et les choses en restaient là; mais mon amie travaillait consciencieusement sur elle-même. Je lui dis : « Lorsque sa cruauté ne vous troublera plus, il cessera d’être cruel, car vous vous attirez ceci par vos propres émotions. » 

Puis, je lui parlai d’une Fraternité aux Indes dont les membres ne se disent point « Bonjour », mais « Je salue la Divinité en vous ». Ils saluent la Divinité en tout homme et aussi dans les animaux de la jungle, qui ne leur font jamais de mal, car les membres de cette Fraternité ne voient que Dieu en tout être vivant. J’ajoutai : « Saluez la Divinité dans cet homme, dites : « Je ne vois que votre être divin; je vous vois tel que Dieu vous voit, parfait, à Son image, à Sa ressemblance ». 

Mon amie remarqua qu’elle trouvait un nouvel équilibre et qu’elle se débarrassait de son ressentiment. Celui qu’elle aimait était capitaine, elle l’appelait toujours « le Cap ».

Un jour, elle me dit tout à coup : « Que Dieu bénisse le Cap où qu’il soit. »

« Voilà, lui déclarai-je, le véritable amour, et, lorsque vous serez devenue un « cercle complet » et que cette situation ne vous troublera plus, vous obtiendrez son amour ou bien vous attirerez son équivalent. »

À cette époque, je déménageai; privée de téléphone, je n’entendis plus parler d’elle pendant quelques semaines. Puis, un matin, je reçus une lettre dans laquelle elle me disait : « Nous sommes mariés. »

Je me hâtai d’aller la voir et mes premières paroles furent : « Comment cela est-il arrivé ? »  « Oh ! s’exclama-t-elle, par un miracle ! Un jour je m’aperçus, en m’éveillant, que toute peine m’avait quittée. Le même soir, je le rencontrai et il me demanda de l’épouser. Nous nous sommes mariés dans la huitaine et je n’ai jamais vu un homme aussi épris. »

Un vieux proverbe dit : « Aucun homme n’est ton ennemi, aucun homme n’est ton ami, tous les hommes sont tes maîtres. »

Il faut donc devenir impersonnel et apprendre ce que chacun a à nous enseigner; bientôt, nos leçons apprises, nous serons libres.

Cet homme enseigna à cette femme l’amour désintéressé que chacun, tôt ou tard, doit apprendre. 

La souffrance n’est pas nécessaire au développement de l’homme; elle n’est que le résultat de la violation de la loi spirituelle, mais peu nombreux sont ceux qui semblent capables de s’éveiller du « sommeil de l’âme », sans souffrance. Lorsque les gens sont heureux, ils sont, en général égoïstes et, automatiquement, la loi du Karma est mise en action. L’homme subit, souvent, des pertes, par son manque de jugement. 

Une de mes connaissances avait un mari charmant, mais elle disait souvent : « Je ne tiens pas au mariage; je n’ai rien à reprocher à mon mari, la vie conjugale ne m’intéresse pas, voilà tout. » 

S’intéressant à mille choses, elle se souvenait à peine qu’elle avait un mari. Elle ne pensait à lui que lorsqu’elle le voyait. Un jour, il lui annonça qu’il s’était épris d’une autre femme et la quitta. Aussitôt, elle vint me voir, désolée, pleine d’amertume. 

« C’est, lui dis-je, exactement dans ce but que vous avez prononcé la parole; vous avez dit que vous n’appréciez pas la vie conjugale, votre subconscient a travaillé à vous en libérer. »

« Oui, soupira-t-elle, je comprends. On obtient ce que l’on veut, puis, ensuite, on se plaint. »

Elle ne tarda pas à accepter cette situation, comprenant qu’elle et son mari étaient plus heureux séparés.

Lorsqu’une femme devient indifférente ou critique son mari, lorsqu’elle cesse d’être une inspiratrice pour lui, celui-ci, frustré de la joie des premiers temps de leur union, est désemparé et malheureux.

Un homme déprimé, malheureux et pauvre vint me consulter. Sa femme s’intéressait à la « Science des Nombres » et avait fait étudier son thème numérique; le rapport ne lui était pas favorable, apparemment, car me dit-il : « Ma femme prétend que je n’arriverai jamais à rien parce que je suis un « deux ».

Je lui répondis : « Votre nombre m’est indifférent, vous êtes une idée parfaite de l’Entendement Divin, et nous allons demander le succès et la prospérité qui sont déjà préparés pour vous par l’Intelligence Infinie. »

En quelques semaines, il eut une excellente situation et, un ou deux ans plus tard, se tailla un brillant succès d’homme de lettres. Personne ne peut réussir dans les affaires, à moins de les aimer. La toile que le peintre peint par amour de l’art est sa plus belle œuvre. Il faut toujours déconseiller ce qui n’a pour but que de « faire bouillir la marmite ».

Aucun homme ne peut attirer l’argent s’il le méprise. Beaucoup se maintiennent dans la pauvreté en déclarant : « L’argent ne m’intéresse pas, je n’ai aucune considération pour ceux qui en ont. »

Voilà pourquoi tant d’artistes sont pauvres; leur mépris de l’argent les en sépare.

Je me souviens avoir entendu un artiste dire d’un confrère : « C’est un piètre artiste, il a un compte en banque.

Cette attitude mentale sépare l’homme de ses richesses; pour attirer une chose à soi, il faut être en harmonie avec elle.

L’argent est une manifestation de Dieu qui nous libère du besoin et des restrictions, mais il doit être maintenu en circulation et servir à un bon usage.

Thésauriser et épargner entraînent des réactions fort désagréables.

Cela ne signifie pas cependant que l’on ne doive pas posséder des immeubles, des terres, des actions et des obligations, car « les greniers du juste seront pleins »; mais qu’il ne faut pas épargner, même le principal, si une occasion se présente où l’argent est nécessaire. En donnant libre cours à l’argent, sans crainte et joyeusement, on ouvre la voie qui en amènera d’autre, car Dieu est notre infaillible et inépuisable richesse.

Voilà qu’elle doit être l’attitude mentale à l’égard de l’argent et la Grande Banque de l’Universel ne faillit jamais !

Un film intitulé « Greed » (Rapacité) nous offre un exemple d’avarice. L’Héroïne de l’histoire gagne cinq mille dollars, dans une loterie, mais ne veut pas les dépenser. Elle amasse et entasse, laisse son mari souffrir et mourir de faim, et finit par nettoyer des parquets pour vivre.

Aimant l’argent pour lui-même, elle le place au-dessus de tout. Une nuit, elle est assassinée et on lui vole son argent.

 Voilà un exemple où « l’amour de l’argent est à la base de tous les maux ». L’argent, en soi, est bon et bénéfique, mais lorsque l’on s’en sert à des fins destructives, lorsqu’on l’amasse et le thésaurise, ou bien lorsqu’on le considère comme plus important que l’amour, cela a pour conséquence la maladie, le malheur et la perte de l’argent lui-même.

Suivez le chemin de l’amour et toutes choses vous seront données par surcroît, car Dieu est Amour, et Dieu est notre richesse; suivez le chemin de l’égoïsme, de la rapacité, et l’abondance disparaîtra, ou bien vous en serez séparé.

J’ai connu le cas d’une femme fort riche qui thésaurisait ses revenus. Elle donnait rarement quoi que ce soit, mais s’achetait, sans cesse, des objets de toute sorte.

Elle affectionnait, particulièrement, les colliers. Une de ses amies lui demanda un jour combien elle en possédait. « Soixante-sept », répondit-elle. Elle les achetait et les mettait de côté, soigneusement enveloppés dans du papier de soie. Cela eût été légitime si elle les avait portés, mais elle violait la loi de la circulation; ses placards étaient remplis de vêtements qu’elle ne mettait jamais.

Les bras de cette personne se paralysèrent progressivement parce qu’elle s’attachait trop avidement aux objets, et, bientôt, elle fut considérée comme incapable de gérer sa fortune et celle-ci lui fut retirée.

Voilà comment, par ignorance de la loi, on suscite sa perte.

Toute maladie, tout malheur proviennent de la violation de la loi d’amour. Les boomerangs de la haine, de la rancune et de la critique reviennent chargés de maladie et de douleur. L’amour semble presque être un art perdu, mais celui qui connaît la loi spirituelle sait qu’il faut le reconquérir, car, sans l’amour, lui-même n’est « qu’un airain qui résonne, une cymbale qui retentit ».

Une de mes élèves, par exemple, travaillait avec moi depuis des mois pour débarrasser son conscient de la rancune. Elle arriva au point où elle n’en voulait plus qu’à une seule personne, mais celle-là lui donnait fort à faire. Cependant, petit à petit, elle trouva l’équilibre et l’harmonie et, un jour, tout ressentiment disparut.

Elle arriva radieuse et s’exclama : « Vous n’imaginez pas ce que je ressens ! Cette femme m’a dit quelque chose de désagréable et, au lieu d’être furieuse, j’ai été gentille et pleine d’amour; alors, elle s’est excusée et a été absolument charmante avec moi ! Personne ne peut savoir combien je me sens légère ! »

L’amour et la bonne volonté sont inestimables dans les affaires.

Une employée vint se plaindre à moi de sa patronne qui, prétendait-elle, était froide, d’esprit critique et ne l’aimait pas.

« Bien, lui conseillai-je, saluez la Divinité en elle et envoyez-lui des pensées d’amour. »

Elle me répondit : « Impossible, c’est une femme de marbre. »

« Vous souvenez-vous, rétorquai-je, de l’histoire du sculpteur qui réclama un certain bloc de marbre ? On lui demanda pourquoi il le voulait : « Parce qu’il y a un ange dans ce marbre » et il tira une merveilleuse œuvre d’art.

« Bien, dit ma visiteuse, j’essaierai. » Une semaine plus tard, elle revint : « J’ai fait ce que vous m’aviez conseillé et maintenant cette dame est très bonne pour moi; elle m’a fait faire une promenade dans sa voiture. »  Certaines personnes sont emplies de remords d’avoir fait du mal à autrui, parfois des années auparavant.

Si ce mal ne peut être réparé, son effet peut être neutralisé en faisant du bien à quelqu’un d’autre dans le présent.

« Je fais une chose, oubliant ce qui est en arrière je me porte vers ce qui est en avant. »

Le chagrin, le remords, les regrets détruisent les cellules du corps et empoisonnent l’atmosphère de l’individu.

Une dame, un jour, en proie à un profond chagrin, m’a demandé : « Traitez-moi afin que je sois heureuse et joyeuse, car mon chagrin me rend si irritable envers les membres de ma famille que j’en subis sans cesse le contre-coup karmique.

On me pria aussi de traiter une mère qui pleurait sa fille. Je niai toute croyance dans les pertes et les séparations et affirmai que Dieu était la joie de cette femme, son amour et sa paix.

Elle recouvra, immédiatement, son équilibre, et me fit dire par son fils de cesser mon traitement, car maintenant elle débordait de joie.

D’autre part voilà comme l’entendement mortel s’attache à ses douleurs et ses regrets.

Une personne de mes relations se targuait sans cesse de ses malheurs, de sorte qu’elle avait toujours de quoi se vanter.

Autrefois, si une femme ne se faisait pas de souci au sujet de ses enfants, elle passait pour n’être point une bonne mère.

À présent nous savons que les craintes maternelles sont responsables de bien des maladies et des accidents qui surviennent aux enfants.

La peur, en effet, imagine fortement la maladie ou la situation redoutée et ces images, si elles ne sont pas neutralisées, se matérialisent.

Heureuse est la mère qui peut dire avec sincérité qu’elle remet son enfant entre les mains de Dieu, sachant, par conséquent, qu’il est divinement protégé. Elle projette ainsi, autour de lui, une puissante aura protectrice. 

Une femme s’éveilla subitement une nuit, sentant son frère en grand danger. Au lieu de céder à ses craintes, elle se mit à affirmer la Vérité, disant : « L’homme est une idée parfaite de l’Entendement Divin, et il est toujours à sa vraie place; par conséquent, mon frère est toujours à sa vraie place, divinement protégée. » 

Le jour suivant, elle apprit que son frère s’était trouvé à proximité immédiate d’une explosion, dans une mine, mais qu’il avait été miraculeusement épargné. 

C’est ainsi que nous sommes le gardien de notre frère (par la pensée) et chacun devrait savoir que l’objet de son affection « demeure à l’abri du Très-Haut, et repose à l’ombre du Tout-Puissant ». 

Aucun mal ne t’atteindra, aucun fléau n’approchera de ta tente. » 

« L’amour parfait bannit la crainte. Celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. » Enfin, « l’amour est l’accomplissement de la Loi ».

   

 

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