À l'heure du coucher, l'histoire du soir, c'est sacré !

Chaque soir, c'est la même chose : votre enfant veut son histoire coûte que coûte, juste au moment où, après le bain, le repas... vous aimeriez bien souffler.

Certains jours, c'est un vrai bonheur mais, d'autres, vous n'avez qu'une envie, écourter « son » histoire préférée. Problème ! Les histoires les plus courtes ne sont pas les meilleures pour votre enfant.

 

 

 

Il tient à son histoire… car il tient à vous.

Lors de cette histoire du soir, il se crée une relation singulière. Forte. Votre enfant est seul avec vous. Il en profite totalement. Quand vous mettez le ton, quand vous laissez vibrer vos émotions, vous lui parlez aussi de vous, vous lui transmettez votre histoire... Il aime cette façon bien à vous d'habiter le texte.

Ce qu'il faut faire : Lisez-lui des livres à tout moment de la journée. Échangez, partagez vos émotions. Laissez-vous guider par vos envies ou celles de votre enfant qui peut se sentir rassuré par un petit héros qui a les mêmes problèmes que lui. D'autant que votre parole accompagne l'histoire et le sécurise. Le soir, jouez la variété. Vous pouvez raconter votre journée, évoquer vos projets du lendemain ou un souvenir, répondre à un de ses nombreux pourquoi… Ou tout simplement faire un câlin et hop dodo !

Ce qu'il faut lui dire : « Si on se racontait notre moment préféré de la journée ? »

Il veut une histoire car la nuit l'angoisse

Il est possible aussi que, la nuit, votre enfant ait peur d'affronter ses angoisses et la séparation... Notre culture a instauré l'histoire du soir comme un trait d'union entre veille et nuit. Ne chargez pas ce moment de trop d'émotions. À vous de réserver l'histoire au moment où cela vous fait plaisir.

Ce qu'il faut faire : Plus que l'obscurité, c'est votre absence que redoute votre enfant. Soyez créatif : jouez avec son nounours « qui n'a pas envie de dormir », inventez une histoire rigolote autour de la nuit, ses peurs, la séparation... que vous pourrez poursuivre le lendemain... Ainsi, vous mettez en scène sa capacité à se séparer de vous.

Ce qu'il faut lui dire : « Tu te rappelles de Môôssieur Crabouille qui court, la nuit, derrière des nuages pour ne pas se faire voir ? »

Dis, tu me racontes encore une histoire…

Il insiste encore ? S'il n'a pas sommeil, il peut peut-être rester près de vous un petit moment, mais prévenez-le : « Quand la grande aiguille sera en haut, tu iras te coucher. » Il insiste encore et encore, une fois la lumière éteinte ? Non, c'est non ! L'histoire n'est ni un rituel obligatoire ni un médicament pour affronter la séparation.

Ce qu'il faut faire : Ne cédez pas. Votre « grand » de 3-4 ans est capable de comprendre vos émotions, votre lassitude, surtout que vous lui avez clairement annoncé la couleur en rentrant le soir. Dites-vous qu'il est bon pour lui de sentir que vous vous autorisez à sortir, à passer un moment en amoureux ou tout simplement à vous ressourcer... sans lui !

Ce qu'il faut lui dire : « Je n'en ai pas envie. Demain, on fera mieux. Papa viendra te faire un câlin... »

Source : Agnès Barboux avec le Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre.

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BIOGRAPHIE

Stéphane Daniel, l'auteur de nos histoires

Enseignant en école primaire, Stéphane Daniel est né en Bretagne, juste après le départ de Youri Gagarine pour l’espace. En parallèle, il commence à écrire des romans jeunesse, une bonne cinquantaine au total (Le Champion des papas, Le Chevalier Têtenlère, Un amour de perroquet, La Fille aux yeux noirs…) publiés chez Rageot, Bayard, Magnard, Thierry Magnier et Casterman. De quoi parlent-ils ? « Je crois qu’ils parlent de relations humaines, ils ne sont dans l’ensemble ni gais, ni tristes, mais gristes. »

Johanna Crainmark, l'illustratrice

Après une école d’art, cette jeune Suédoise a pris l’avion, destination Paris. Sur place, elle étudie durant trois ans la communication visuelle… en mangeant plein de croissants ! Une fois son diplôme en poche, elle tente sa chance en tant qu’illustratrice. A sa grande surprise, c’est un succès. Ce qui lui plaît le plus lorsqu’elle dessine pour les enfants ? « Entrer dans un univers très joyeux et poétique. » Que peut-on lui souhaiter pour la suite ? « J’aimerais me lancer dans l’animation, mais, avant cela, je veux surtout passer un très bon Noël ! »

 

 

 

 

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